Illustrations :
L'empereur Julien :
Pièce de monaie
L'armée romaine (marcher au pas) :
Cf. The roman army : a bibliography
La danse : la pyrrhique :
La pyrrhique, dont l'origine douteuse est attribuée tantôt aux
dieux, tantôt aux héros, était une danse sérieuse et sacrée.
Les uns font honneur de l'invention à un certain Pyrrichus de
Crète; d'autres l'accordent a Pyrrhus, fils d'Achille, qui le
premier dansa tout armé pour honorer les funerailles de son
père D'autres, enfin, regardent le vainqueur d'Hector comme
l'inventeur de cette danse, qu'il exécuta lui-même autour du
bûcher de Patrocle.
Il est intéressant de remarquer que la pyrrhique, qui semblait
être le partage exclusif des hommes et des peuples les plus
belliqueux, a été la danse dans laquelle les femmes ont acquis
le plus de réputation. Plus d'un historien vante l'habileté des
Argiennes a danser la pyrrhique. Lycurgue avait ordonné par
une loi que toutes les jeunes Spartiates y fussent exercées des
leur septième annee. C'était la danse des peuples de la Thrace
et de ceux de la Thessalie, ce berceau des grands hommes.
Xénophon donne la description de cette danse guerrière. "Les
Paphlagoniens, dit-il, s'étonnaient de voir toutes nos danses
s'exécuter sous les armes; ils en admiraient la difficulté.
Aussitôt on fit entrer une jeune danseuse arcadienne, qui,
parée avec soin et armée d'une lance et d'un bouclier, dansa la
pyrrhique avec beaucoup d'agilité et de grâce. On la couvre
d'applaudissements, et les Paphlagoniens ravis demandent si nos
femmes vont à la guerre. Oui, répond fièrement l'Arcadienne; ce
sont elles qui ont chassé le roi de Perse de son camp."
La pyrrhique était la danse chérie des amazones; Callimaque
l'atteste quand il dit dans son hymme a Diane:
"C'est à toi que jadis aux rivages d'Ephèse les amazones
érigèrent une statue sur le tronc d'un hêtre; là, tandis que
leur reine t'offrait un sacrifice, ces femmes amies de la
guerre dansèrent d'abord avec leur bouclier la danse des armes,
puis se réunirent en choeur autour de ton autel; leurs mouvements
agiles faisaient résonner leur carquois et retentir la terre sous leurs pieds.
La flûte n'était pas encore inventée, mais le son des chalumeaux
leur marquait la cadence, et l'écho le repétait dans Sardes et dans Berecynthe."
[Source: Essai sur la danse antique et moderne]
L'âne et la selle ou le bât :
le bœuf et le joug:
Cf. Les boeufs; le joug; un joug de labourage
Cf. OVIDE, Tristes, IV, 6, 1-4 :
[4,6,1] Tempore ruricolae patiens fit taurus aratri, praebet et incuruo colla premenda iugo;
tempore paret equus lentis animosus habenis, et placido duros accipit ore lupos; …
[4,6,1] Avec le temps, le boeuf s'accoutume à traîner la charrue sous la main du
laboureur, et vient de lui-même offrir sa tête au joug pesant ; avec le temps,
le coursier fougueux devient docile aux flexibles mouvements des rênes, et la
bouche cesse d'ètre rebelle aux dures impressions du mors ; …
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