lowolf.gif (829 octets)      Verg., Aen, I, 273-279

 

«... donec regina sacerdos
Marte grauis geminam partu dabit Ilia prolem.
Inde lupae fuluo nutricis tegmine laetus
Romulus excipiet gentem et Maruortia condet
moenia, Romanosque suo de nomine dicet.
His ego nec metas rerum nec tempora pono ;
imperium sine fine dedi».

 

«... jusqu'au jour où une prêtesse de la famille royale, Ilia, grosse des oeuvres de Mars, enfantera des jumeaux. Romulus gorgé de lait à l'ombre fauve de sa nourrice la louve, continuera la race d'Énée, fondera la ville de Mars et nommera les Romains de son nom. Je n'assigne de borne ni à leur puissance, ni à leur durée ; je leur ai donné un empire sans fin».

(Texte rendu dans la traduction de A. Bellessort, Paris, 1962, p. 12 [Les grandes oeuvres de l'antiquité classique])

 

 

lowolf.gif (829 octets)     Verg., Aen., VI, 851-853

 

«Tu regere imperio populos, Romane, memento
(hae tibi erunt artes) pacique imponere morem,
parcere subiectis et debellare superbos»

 

À toi, Romain, qu'il te souvienne d'imposer aux peuples ton empire. Tes arts à toi sont d'édicter les lois de la paix entre les nations, d'épargner les vaincus, de dompter les superbes.

(Texte rendu dans la traduction de A. Bellessort, Paris, 1962, p. 170 [Les grandes oeuvres de l'antiquité classique])

 

 

lowolf.gif (829 octets)     Verg., Aen., VIII, 626-634

 

Illic res Italas Romanorumque triumphos,
haud uatum ignarus uenturique inscius aeui,
fecerat Ignipotens ; illis genus omne futurae
stirpis ab Ascanio pugnataque in ordine bella.
Fecerat et uiridi fetam Maruortis in antro
procubuisse lupam, geminos huic ubera circum
ludere pendentes pueros et lambere matrem
impauidos, illam tereti ceruice reflexam
mulcere alternos et corpora fingere lingua.

 

Sur ce bouclier l'Ignipotent, qui n'ignorait pas les prophéties et qui savait l'avenir, avait gravé l'histoire de l'Italie et les triomphes romains. On y voyait toute la race des futurs descendants d'Ascagne et leurs guerres successives. Dans l'antre verdoyant de Mars, la louve, qui venait de mettre bas, y était représentée ; les deux enfants jouaient pendus à ses mamelles et tétaient leur nourrice sans trembler. Elle, la tête mollement tournée vers eux, les caressait l'un après l'autre en les léchant.

(Texte rendu dans la traduction de A. Bellessort, Paris, 1962, p. 222 [Les grandes oeuvres de l'antiquité classique])

 

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