Notice : 1. Environnements hypertextes :
Les environnements hypertextes constitués pendant la semaine écoulée concernent:
Les textes bruts de ces oeuvres sont disponibles dans le Dépôt ITINERA ELECTRONICA:
2. Les quatre âges du soleil :
Macrobe, Saturnales, I, 18 :
Hae autem aetatum diuersitates ad solem referuntur, ut
paruulus uideatur hiemali solstitio, qualem Aegyptii proferunt ex adyto die
certa, quod tunc breuissimo die ueluti paruus et infans uideatur: exinde autem
procedentibus augmentis aequinoctio uernali similiter atque adolescentis
adipiscitur uires, figuraque iuuenis ornatur: postea statuitur eius aetas
plenissima effigie barbae solstitio aestiuo, quo tempore summum sui consequitur
augmentum: exinde per diminutiones ueluti senescenti quarta forma deus
figuratur.
Traduction française :
Ces diversités d'àges se rapportent au soleil. Il est en effet considéré comme un
enfant au solstice d'hiver, époque à laquelle les Égyptiens le portent sous cette
figure hors de son temple. Alors en effet, à cause de la brièveté du jour, le soleil
parait être dans son enfance. Ensuite, lorsque, vers l'équinoxe du printemps, les
journées augmentent, semblable à un adolescent, il acquiert des forces, et on le
représente sous la figure d'un jeune homme. Enfin, au solstice d'été, il entre dans la
plénitude de l'àge, figurée par la barbe; et alors aussi le jour est parvenu à son plus
grand accroissement. Les diminutions des jours le font ensuite ressembler à un
homme qui vieillit; ce qui est la quatrième figure sous laquelle on représente le dieu.
3. Trajan et le dieu d'Héliopolis (Égypte) :
Macrobe, Saturnales,, I, 23 :
Sic et imperator Traianus initurus ex ea
prouincia Parthiam cum exercitu constantissimae religionis hortantibus amicis,
qui maxima huiusce numinis ceperant experimenta, ut de euentu consuleret rei
coeptae, egit Romano consilio prius explorando fidem religionis, ne forte fraus
subesset humana: et primum misit signatos codicillos ad quos sibi rescribi
uellet. Deus iussit afferri chartam eamque signari puram et mitti, stupentibus
sacerdotibus ad eiusmodi factum: ignorabant quippe conditionem codicillorum. Hos
cum maxima admiratione Traianus excepit, quod ipse quoque puris tabellis cum deo
egisset. Tunc aliis codicillis conscriptis signatisque consuluit, an Romam
perpetuo bello rediturus esset? Vitem centurialem deus ex muneribus in aede
dedicatis deferri iussit, diuisamque in partes sudario condi ac proinde ferri.
Exitus rei obitu Traiana apparuit ossibus Romam relatis. Nam fragmentis species
reliquiarum, uitis argumento casus futuri tempus ostensum est.
Traduction française:
Ainsi l'empereur Trajan, près de passer, avec une armée, de l'Assyrie dans la Parthie,
engagé par des amis d'une ferme religion, qui avaient grandement expérimenté la puissance
du dieu, à le consulter sur le sort futur de son entreprise, voulut auparavant, de l'avis de son
conseil romain, mettre à l'épreuve l'authenticité de ce culte, de peur qu'il ne couvrît quelque
fraude de la part des hommes. C'est pourquoi il envoya d'abord des lettres cachetées,
auxquelles il demandait qu'il fût répondu. Le dieu ordonna qu'on apportât un papier, qu'on
le scellât en blanc et qu'on l'envoyât en cet état, au grand étonnement des prêtres, qui
ignoraient le contenu des lettres de l'empereur. Trajan reçut cette réponse avec une grande
admiration, car il avait lui-même envoyé au dieu des tablettes en blanc. Alors il écrivit et
scella d'autres lettres, dans lesquelles il demanda s'il était destiné à retourner à Rome après
la fin de la guerre. Le dieu ordonna qu'on prit, parmi les objets consacrés dans le temple,
un sarment de centurion, et qu'après l'avoir divisé en plusieurs morceaux, on l'enveloppât
dans un suaire, et qu'on l'envoyât à l'empereur. Le sens de cette allégorie fut expliqué par la
mort de Trajan et la translation à Rome de ses os. Les sarments divisés en morceaux
désignaient l'état des restes de Trajan; et la vigne, l'époque de l'événement.
4. Traductions estudiantines :
La classe de Terminale du Lycée Blaise Pascal à Clermont-Ferrand a établi, sous la direction de Madame Véronique RIFFARD, une traduction française pour la première églogue des Bucoliques de Virgile; traduction que nous reproduisons ci-dessous avec très grand plaisir. Puisse cette initiative être suivie de nombreuses autres!
Itinera Electronica
Traductions estudiantines
Virgile, Les Bucoliques, Églogue I sous la direction de Madame Véronique RIFFARD (Lycée Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, France)
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Adresse : Églogue I
Jean Schumacher
30 janvier 2004 |