Extrait Grec |
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Traduction française |
Car il en est du chemin de la vie, comme de celui des coureurs de profession. A
chaque pas, on rencontre des fossés, des escarpements, de grands creux, des murs de
clôture. Si l'on ne connaît point sa route, si l'on est mauvais marcheur, si l'on n'a, ni la
force, ni la confiance, nécessaires pour s'élancer, et franchir les obstacles, on bronche,
on tombe, on perd courage. Celui au contraire qui est bon marcheur et qui connaît sa
route, va en soutenant son essor avec vigueur. L'expérience qu'il a de son chemin
l'empêche de s'en écarter. Son art l'empêche de faire de chute. Car il sait où sont les
sentiers unis, et où il ne craindra pas de broncher ; où sont les passages difficiles qu'il
faut traverser nécessairement, sans qu'il soit possible de les éviter.
Trad. : J. J. COMBES-DOUNOUS, Dissertations de Maxime de Tyr. Paris, Bossange, 1802
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