Langue |
Grec |
Auteur |
Maxime de Tyr |
Références |
Dissertations, VI, 2 |
Sujet |
Comment la navigation est-elle venue aux hommes ? |
Descripteurs |
navigation; hommes; nager; barque; arbre; voiles; vent; gouvernail; |
Hypertexte |
http://mercure.fltr.ucl.ac.be/Hodoi/concordances/intro.htm |
Extrait Grec |
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Traduction française |
Comme lorsque je dis : les premiers hommes ne savaient point encore ce que c'était
qu'un vaisseau. Ils désiraient communiquer ensemble. Le besoin les y portait, mais la
mer y mettait obstacle. Ils virent un oiseau descendre des airs et nager. Ils virent
quelque chose de pesant, d'ailleurs, flotter légèrement sur les ondes. Peut-être virent-
ils quelque part un arbre porté par un fleuve dans la mer. Peut-être quelqu'un d'entre
eux tomba-t-il dans l'eau sans le vouloir, et en remuant ses membres parvint-il à
surnager et à se sauver; peut-être même s'exerça-t-il à la nage par amusement. Quoi
qu'il en soit, l'expérience recueillit la première pensée de la navigation, et construisit
d'abord une méchante barque des premiers, des plus légers matériaux, qui lui
tombèrent sous la main. Cet aperçu ne tarda pas à être perfectionné par les
combinaisons du raisonnement ; et l'on eut bientôt une espèce de char creux que des
rames firent mouvoir, que des voiles et les vents poussèrent, qu'un gouvernail
dirigea, et auquel on s'abandonna uniquement sur la foi de la science acquise dans
cet art-là.
Trad. : J. J. COMBES-DOUNOUS, Dissertations de Maxime de Tyr. Paris, Bossange, 1802 |
Date : |
13-12-2007 |
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