Extrait Grec |
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Traduction française |
[28] Mais, indépendamment de tout ce que nous venons de dire, il est aisé de
comprendre que la complexion des femmes diffère essentiellement de celle des
hommes, soit pour les maladies, soit pour l'espoir qu'on peut avoir ou non de les
guérir. Les corps des hommes sont solides, nerveux, trempés par le travail, le
mouvement, l'exercice en plein air ; les femmes, au contraire, sont molles, faibles,
élevées à l'ombre, pâlies par la pauvreté du sang, l'absence de la chaleur et l'affluence
des humides. Elles sont en conséquence plus sujettes aux maladies que les hommes ;
elles se prêtent moins à la guérison, et elles ont plus de disposition à la folie. Comme
elles sont plus susceptibles, plus mobiles, plus irritables, d'un tempérament moins
robuste, elles tombent facilement dans cette maladie.
Trad. : Eugène TALBOT, Oeuvres complètes de Lucien de Samosate. Paris, Hachette, 1912 |