Langue |
Grec |
Auteur |
Eusèbe de Césarée |
Références |
Préparation évangélique, IV,16 |
Sujet |
Denys d'Halicarnasse, d'après Eusèbe, donne à entendre que ce fut Hercule qui, le premier, mit fin aux sacrifices humains |
Descripteurs |
Denys d'Halicarnasse; sacrifices humains; Hercuel; Tibre; Rome; statues; |
Hypertexte |
http://mercure.fltr.ucl.ac.be/Hodoi/concordances/intro.htm#Eusebe |
Extrait Grec |
« ?????s? d? ?a? t?? ??s?a? ?p?te?e?? t? ????? t??? pa?a????, ?spe? ??
?a???d???, t??? ? p???? d??µe??e?, ?a? pa?? ?e?t??? e?? t?de ??????
???eta?, ?a? ?? ?????? t?s?? t?? p??sespe???? ????? ??d??f????s??, ??a???a
d? pa?sa? t?? ??µ?? t?? ??s?a? ß???????ta t?? te ß?µ?? ?d??sas?a? t?? ?p?
t? Sat????? ?a? ?at???as?a? ??µ?t?? ????? ?p? ?a?a?? p??? ?????µ????,
??a d? µ?d?? ? t??? ?????p??? d???? ????µ??? ?? pat???? ???????s? ??s???,
d?d??a? t??? ?p???????? ?p?µe???ss?µ????? t?? t?? ?e?? µ???? ??t? t??
?????p??, ??? s?µp?d????te? ?a? t?? ?e???? ???ate?? p?????te? ????pt???
e?? t? t?? ??ß????? ?e?????, e?d??a p?????ta? ??d?e??e?a, ?e??sµ?µ??a t??
a?t?? ??e????? t??p??, ?µß???e?? e?? t?? p?taµ??, ??a d? t? t?? ?tte?a? ?
t? d? p?te ?? ?? ta?? ?p??t?? ???a?? pa?aµ???? ??a??e??, t?? e?????? t??
pa?a??? p????? ?t? s???µ????. ???t? d? ?a? µ????? ?µ?? ?t? d?et?????
??µa??? d???te? {?t?} µ????? ?ste??? ?a????? ?s?µe??a? ?? µ??? ?a?? ta??
?a???µ??a?? ??d???, d???µ???da ß????µe??? ta?t?? e??a? t?? ?µ??a?, ?? ?
p????sa?te? ?e?e?a t? ?at? t??? ??µ??? ?? ?a???µe??? p??t?f??e?, ?e???? ??
d?afa??stat??, ?a? s?? a?t??? a? t? ????at?? p?? d?af???tt??sa? pa??????
st?at???? te ?a? t?? ????? p???t?? ??? pa?e??a? ta?? ?e??????a?? ??µ??,
e?d??a e?? µ??f?? ?????p?? e??asµ??a t??????ta t?? ????µ?? ?p? t?? ?e???
?ef??a? ß?????s?? e?? t? ?e?µa t?? ??ß?????, ???e???? a?t? ?a????te?. »
|
Traduction française |
« Les anciens offraient aussi, dit-on, à Saturne des sacrifices humains,
comme on le faisait à Carthage pendant qu'elle subsistait, et comme nous
le voyons encore aujourd'hui chez les Gaulois et chez plusieurs peuples de
l'Occident. Hercule en abolit l'usage, et fut le premier qui éleva un
autel sur la colline de Saturne, pour y offrir des victimes pures sur un
bûcher sacré ; et pour qu'il ne restât au cur des peuples aucune crainte
d'avoir transgressé les traditions de leurs pères, il leur apprit un moyen
d'apaiser le courroux des dieux. Ils précipitaient un homme pieds et mains
liés dans le Tibre; à la place de cette victime, il leur fit faire des
statues de forme humaine, et les fit jeter dans le fleuve avec les mêmes
cérémonies qui avaient lieu pour la victime humaine. De la sorte, s'il
restait encore dans les esprits quelque idée de l'ancien culte, elle
devait s'évanouir peu à peu par l'introduction d'un sacrifice où l'on
conservait l'image de l'ancienne victime. C'est ce que font aujourd'hui
encore les Romains, peu de temps après l'équinoxe du printemps, aux ides
de mai. Après avoir immolé les victimes légales, les pontifes, qui sont
les chefs suprêmes du culte religieux, et avec eux les vestales, chargées
de l'entretien du feu sacré, les généraux et ceux des citoyens auxquels la
loi permet d'assister aux sacrifices, prennent trente petites statues de
forme humaine, auxquelles ils donnent le nom d'Argées, et les lancent dans
le Tibre du haut du pont sacré. »
Trad. : Démonstrations évangéliques. Tome I, J.-P. Migne, Paris, 1843 |
Date : |
02-10-2007 |
|