Extrait Grec |
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Traduction française |
Pélopidas, qui, à la bataille de Tégyre, où ils combattirent toujours autour de lui,
avait vu briller leur valeur dans tout son éclat, au lieu de les laisser séparés les uns
des autres, n'en forma qu'un seul corps, à la tête duquel, dans les plus grands
combats, il affronta toujours les premiers périls. Des chevaux attelés à un char
courent beaucoup plus vite que ceux qui vont seuls, non parce que, s'élançant tous
ensemble avant effort, ils fendent mieux l'air par leur nombre, mais parce que
l'émulation et la rivalité enflamment leur ardeur. De même Pélopidas pensait que les
hommes braves, quand ils sont ensemble, s'inspirant les uns aux autres l'émulation et
le désir des grands exploits, sont bien plus utiles et combattent avec plus de courage.
Trad. : abbé Dominique RICARD, Les Vies des Hommes illustres par Plutarque, t. I, Paris, Firmin Didot, 1868 |