Extrait Grec |
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Traduction française |
Ce prince (Cléomène) n'ayant point laissé d'enfants mâles, le royaume passa à Léonidas,
fils d'Anaxandride et propre frère de Dorieüs. Vers ce temps-là Xerxès
avec une multitude innombrable d'hommes fit une irruption en Grèce,
et Léonidas avec trois cents Lacédémoniens alla l'attendre au pas des
Thermopyles. On sait que les Grecs ont eu plusieurs guerres avec les barbares,
et que les barbares en ont eu encore plus entr'eux ; mais il est aisé de compter
celles dont la gloire et le succès ne sont dus qu'à la valeur d'un seul homme,
comme la guerre de Troye, heureusement terminée par le courage d'Achille,
et la fameuse journée de Marathon qui rendit le nom de Miltiade célèbre à jamais.
Après tout je ne sais pour moi si dans les siècles passés il y a eu rien de comparable
au merveilleux exploit de Léonidas; car Xerxès fut le plus puissant et le plus ambitieux
roi que les Mèdes et les Perses aient jamais eu, il couvrait la terre de ses bataillons;
et Léonidas avec ce peu d'hommes qu'il menait, l'arrêta tout court, de manière que
Xerxès, bien loin de brûlerAthènes comme il fit, n'aurait pas seulement vu
la Grèce, sans un malheureux Trachynien qui conduisit Hydarnès par un sentier
du mont ta; ainsi Léonidas à la fin se vit enveloppé de tous côtés, et ce ne fut
qu'après l'avoir tué lui et tous les siens, que les barbares pénétrèrent en Grèce.
abbé GEDOYN, Pausanias ou Voyage historique, pittoresque et philosophique de la Grèce. Tome second. Paris, Debarle, 1796 |