Extrait Grec |
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Traduction française |
(111) Hercule voyait la Grèce déchirée par des guerres, par des dissensions, et
accablée de tous les maux quelles entraînent ; pour dissiper ces maux et ramener la
concorde dans les villes, il désigna à ses descendants les peuples avec lesquels ils
devaient sunir, et ceux contre lesquels ils devaient marcher. Incapable de languir
dans le repos, il attaqua la ville de Troie, qui était alors la plus puissante de lAsie;
et, bien supérieur aux guerriers qui lattaquèrent depuis, tandis que ceux-ci, (112)
avec toutes les forces de la Grèce, ne purent sen emparer quaprès un siège de dix
ans, lui, en moins de jours quils ne mirent dannées, et avec un petit nombre de
troupes, sen rendit aisément le maître. Ensuite il fit périr tous les souverains des
côtes asiatiques; ce qui prouve quil avait subjugué leurs peuples, et défait leurs
armées. Enfin, pour couronner ses exploits, il posa ces fameuses Colonnes qui
devaient être le trophée de la défaite des Barbares, un monument de son
courage et de ses combats, et la dernière limite de la Grèce.
Trad. : SOPHISTES GRECS. Choix de harangues, d'éloges funèbres, de plaidoyers criminels et civils, de dissertations de Prodicus, Périclès, Antiphon, ... et de Maxime de Tyr. Paris, Lefevre, 1842 |