Extrait Grec |
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Traduction française |
Ce dernier [Denys de Syracuse] se trouvant un jour dans une position reconnue
désespérée, et réduit, par de graves circonstances, à renoncer à l'autorité
souveraine, se disposait à monter à cheval pour sortir de Syracuse, lorsque Héloris, le
plus ancien de ses amis, accourut et le détourna de son dessein par ses mots
« O Denys, la tyrannie est une belle épitaphe! » Mégacles, gendre de Denys, lui parla
dans le même sens : « Celui qui perd, lui disait-il, le pouvoir souverain, ne doit
descendre volontairement. » Encouragé par ces paroles, Denys reprit courage et fit
face aux dangers. Sa puissance s'accrut, il vieillit sur le trône et laissa à ses
descendants une des plus grandes souverainetés de l'Europe.
[tiré de : Ferd. HOEFER, La Bibliothèque historique de Diodore de Sicile, t. IV, Paris, Hachette, 1865]
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