Extrait Grec |
Ὁ δὲ δρυοκολάπτης οὐ καθίζει ἐπὶ τῆς γῆς· κόπτει δὲ τὰς δρῦς τῶν σκωλήκων
καὶ σκνιπῶν ἕνεκεν, ἵν᾽ ἐξίωσιν. Ἀναλέγεται γὰρ ἐξελθόντας αὐτοὺς τῇ γλώττῃ·
πλατεῖαν δ᾽ ἔχει καὶ μεγάλην. Καὶ πορεύεται ἐπὶ τοῖς δένδρεσι ταχέως πάντα
τρόπον, καὶ ὕπτιος, καθάπερ οἱ ἀσκαλαβῶται. Ἔχει δὲ καὶ τοὺς ὄνυχας βελτίους
τῶν κολοιῶν πεφυκότας πρὸς τὴν ἀσφάλειαν τῆς ἐπὶ τοῖς δένδρεσιν ἐφεδρείας·
τούτους γὰρ ἐμπηγνὺς πορεύεται.
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Traduction française |
Au contraire, le pic, frappeur de chênes, ne niche point à terre. Il frappe les chênes
pour en faire sortir les larves et les vers, et les saisir avec sa langue, qui est large
et longue. Il grimpe très-vite sur les arbres, et en tous sens, même la tête en bas,
comme le font les stellions. Il a des ongles plus forts que ceux des geais, et la nature
les lui a donnés pour qu'il pût se cramponner solidement aux arbres; et c'est en y
enfonçant ses ongles qu'il peut y marcher si sûrement.
Trad. : J. BARTHÉLÉMY-SAINT-HILAIRE, Histoire des animaux d'Aristote. Paris, Hachette, 1883 |