Extrait Grec |
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Traduction française |
2. <338> Après cet appel à Dieu, il [Moïse] frappe la mer de son bâton. Celle-ci, sous
le choc, se divise et, se retirant sur elle-même, quitte son lit par où les Hébreux
pourront passer et s'enfuir. <339> Moïse, voyant que Dieu intervient et que la mer a
fait place pour eux à la terre ferme, sy engage le premier et ordonne aux Hébreux de
le suivre dans ce chemin ouvert par Dieu, en se réjouissant du péril où sont leurs
ennemis qui arrivent et en rendant grâce à Dieu du salut qu'il a fait luire d'une
manière si inconcevable.
3. <340> Ceux-ci, sans plus hésiter, s'élancent allègrement, forts de l'assistance divine,
et les Égyptiens croient d'abord qu'ils sont atteints de folie pour se précipiter ainsi
vers une mort certaine ; mais quand ils les voient très avancés sans aucun mal, sans
qu'aucun obstacle, sans qu'aucun accident les arrête, ils s'élancent à leur poursuite,
pensant que la mer demeurerait tranquille pour eux aussi ; ils placent en avant la
cavalerie et se mettent à descendre. <341> Mais les Hébreux, pendant que leurs
ennemis s'arment et perdent leur temps à cette manuvre, vont de l'avant et
s'échappent vers la rive opposée, sans aucun dommage ; cela ne fit que stimuler
l'ardeur des ennemis à leur donner la chasse, car ils pensaient aussi s'en tirer sans
perte. <342> Mais les Égyptiens ne se doutaient pas que le chemin où ils pénétraient
était réservé aux Hébreux et nullement public et qu'il était fait pour sauver les
fuyards en danger et non à l'usage de ceux qui s'acharnaient à leur perte. <343>
Aussi, quand toute l'armée des Égyptiens s'est engagée, la mer se replie sur eux ; de
toutes parts, elle surprend les Égyptiens de ses flots impétueux, que déchaînent les
vents ; des pluies descendent du ciel ; le tonnerre éclate en coups secs accompagnés
d'éclairs, et la foudre tombe. <344> En un mot, aucune de ces catastrophes mortelles
dont la colère de Dieu frappe les hommes ne manqua de se produire alors. Une nuit
sombre et noire les enveloppa. Ils périrent ainsi tous, sans qu'il en restât un seul pour
retourner annoncer le désastre à ceux qu'on avait laissés en Égypte.
Trad. : Flavius Josèphe, Oeuvres complètes; trad. de René Harmand,... ; révisée et annotée par S. Reinach et J. Weill. Paris, E. Leroux, 1900-1932
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