Extrait Grec |
Δοκεῖ δέ μοι καὶ τοῦ Πλάτωνος παρακηκοέναι ἐν τῇ Πολιτείᾳ φαμένου κοινὰς
εἶναι τὰς γυναῖκας πάντων, κοινὰς μὲν τὰς πρὸ τοῦ γάμου τῶν αἰτεῖσθαι
μελλόντων, καθάπερ καὶ τὸ θέατρον κοινὸν τῶν θεωμένων φάσκοντος, τοῦ
προκαταλαβόντος δὲ ἑκάστην ἑκάστου εἶναι καὶ οὐκέτι κοινὴν τὴν γεγαμημένην.
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Traduction française |
Au reste, il me [Clément d’Alex.] semble avoir mal compris Platon quand il dit dans
sa République : « Toutes les femmes doivent être communes. »
Communes en ce sens, qu'avant d'être mariées, elles pourront être demandées en
mariage par quiconque le désirera. C'est ainsi que le théâtre est commun à tous les
spectateurs. Mais, du reste, il voulait qu'une fois mariées, elles appartinssent à leur
premier époux et ne fussent plus communes.
Trad. : Antoine Eugène de Genoude, Les Pères de l'Église, t. V, Paris, 1839
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