Langue |
Grec |
Auteur |
Procope |
Références |
Anekdota (Histoire sécrète de Justinien), XXX |
Sujet |
Le système d'information (postal) sous les empereurs romains |
Descripteurs |
système postal; information; courriers; chevaux; poste; empereurs romains; |
Hypertexte |
http://mercure.fltr.ucl.ac.be/Hodoi/concordances/intro.htm#procope |
Extrait Grec |
?? µ?? ??? ??µa??? a?t????t??e? ?? t??? ??? ??????? ?e?e??µ????,
p?????sa?te? ?p?? ?pa?t? te sf?s?? ?pa???????t? t???sta, ?a? µ?deµ??
d?d?t? µe???se?, t? te p??? t?? p??eµ??? ?? ???? ???st? ??µp?pt??ta, ?a?
ta?? p??es? ?at? st?s??, ? ???? t? ?p???pt?? s?µßa????ta p????, t? te p???
t?? ?????t?? ?a? t?? ????? ?p??t?? pa?ta???? p?ass?µe?a t?? ??µa???
?????, ?p?? te ?? t??? f????? pa?ap?µp??te? t??? ?pete???? d?as?????t?
ß?ad?t?t?? te ?a? ???d???? ?????, d?µ?s??? ???? t??a pa?ta??se pep????ta?
d??µ?? t??p? t???de. ?? ?µ??a? ?d??, e????? ??d?? sta?µ??? ?atest?sa?t?,
p? µ?? ??t?, p? d? t??t?? ???ss???, ?? µ??t?? ?ss?? ?? t?? ?p? p?e?st??, ?
?at? p??te. ?pp?? d? ?sta?t? ?? tessa?????ta ?? sta?µ? ???st?. ?pp???µ?? d?
?at? ????? t?? t?? ?pp?? µ?t??? ?tet??at? ?? p?s? sta?µ???. S???a?? d?
?pp?? d???µ?t?t?? ??t?? d?ad??a??, ??a????te? ?e? ??spe? ?p??e?ta? t? ?????
t??t?? d??a te, ?? ??t? t????, ?d?? ?µe??? ?µe?ß??te? ?? ?µ??? µ?? ?p?ass??
?pa?ta, ?sa µ?? ??t??? ded???ta? p??? d? ?a? ?? t?? ?????? pa?ta?? ??????,
????? te ??? ?? µes??e???? t? ????a ??ta ?t???a?e?, e?da?µ???stat?? ?p'
a?t??? ?? t??? µ???sta ?sa?. ???? ??? ??ta? ?? t?? pe????t?? sf?s? ?a?p???,
?pp?? te ?a? ?pp???µ?? t??f?? ??e?a, t? d?µ?s?? ??? p?? ?t?? ?p?d?d?µe???,
???µata µe???a ?f????t?. ????ßa??? te d?? ta?ta t? d?µ?s?? d??es?a? µ?? ?e?
t??? ???e?µ????? ???st? f?????? ??t?pa?ad??es?a? d? a?t??? t???
?s??µ????s?? a?t??a d? µ??a, ?a? p??s?? t? ?e?e??s?a? t? p???te?? t? d???ta.
?? µ?? ??? p??te?a ta?t? p? e??e?.
|
Traduction française |
Les princes qui depuis longtemps gouvernent l'empire des Romains, pénétrés de la
nécessité d'être informés le plus tôt possible, et sens aucun retard, de tous les
événements, des incursions des ennemis sur chaque territoire, des malheurs arrivés
dans les villes, par suite d'émeutes ou d'autres accidents imprévus, de l'action des
gouverneurs et des autres fonctionnaires répandus dans toutes les parties de
l'empire, et du recouvrement paisible et sans résistance des impôts, ont organisé
partout un système de courriers, aux dépens du public, de la manière suivante.
Il y a, pour chaque journée de chemin, des postes d'hommes alertes, soit au nombre
de huit, soit moins, mais sans qu'il descende jamais au-dessous de cinq. On a mis
quarante chevaux en chaque poste, ainsi que des palefreniers, proportionnellement
au nombre de ces animaux.
Les courriers auxquels la connaissance en était donnée, trouvant ainsi une succession
non interrompue et rapprochée des meilleurs chevaux, faisaient jusqu'à dix journées
de chemin par jour, quand il le fallait, et dans les cas que j'ai déjà exposés. Les
propriétaires de terres en chaque pays, y compris ceux de l'intérieur, trouvaient de
grands avantages dans l'institution de cette poste. Ils livraient les produits des
récoltes d'alentour, pour l'entretien des chevaux et des palefreniers, chaque année, au
compte du trésor public, et ils en tiraient de beaux revenus. De son côté, le trésor
recevait par ce moyen, sans interruption, les impôts de chacun des contribuables, et
remboursait sans retard les fournisseurs. Par cet échange, l'État ne manquait de rien
de ce qui lui était nécessaire. Telle était l'ancienne institution.
Trad. : M. COUSIN, Procope, oeuvres complètes. Paris, Foucault, 1685.
|
Date : |
28-01-2010 |
|