Langue |
Grec |
Auteur |
Procope |
Références |
Le livre des guerres, III, 4 |
Sujet |
Attila, le siège d'Aquilée et l'envol de la cigogne |
Descripteurs |
Attila; Huns; Aquilée; siège; cigogne; barbares; présage; murailles; tout; |
Hypertexte |
http://mercure.fltr.ucl.ac.be/Hodoi/concordances/intro.htm#procope |
Extrait Grec |
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Traduction française |
On dit qu'il lui arriva un grand bonheur lorsqu'il assiégeait Aquilée, qui est une ville
maritime, des plus riches, et des plus peuplées qui soient au delà du golfe ionique.
Comme il ne la pouvait prendre ni de force, ni autrement, et qu'il désespérait du
succès de son entreprise, il donna ordre un soir à ses troupes de plier bagage, et de se
tenir prêtes pour partir le lendemain. Le soleil commençant à paraître, les Barbares
commençaient ainsi à lever le siège, et en même temps une cigogne sortit d'une
des tours de la ville, où elle avait fait fon nid. Les petits étendaient leurs ailes et
faisaient leurs premiers efforts pour voler. Quelquefois la cigogne les soutenait de
son dos, enfin la cigogne et les petits se sauvèrent bien loin d'Aquilée. Attila qui était
extrêmement fin et rusé, assura que c'était un présage très certain de la réduction de
la place, et que jamais ces oiseaux n'en seraient sortis, si elle n'était menacée de
quelque malheur. Ainsi il continua le siège. Peu de temps après, la tour, d'où la
cigogne était sortie, tomba d'elle-même avec une partie de la muraille, et livra
passage aux Barbares.
Trad. : M. COUSIN, Procope, oeuvres complètes. Paris, Foucault, 1685.
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Date : |
14-01-2010 |
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