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Langue Grec
Auteur Clément d'Alexandrie
Références Le divin maître ou le Pédagogue, II, 2
Sujet Clément d'Alexandrie : La femme qui s'enivre excite une grande colère
Descripteurs femme; pudeur; s'enivrer; colère;
Hypertexte http://mercure.fltr.ucl.ac.be/Hodoi/concordances/intro.htm#Clement_Alexandrie
Extrait Grec
Αἱ δὲ γυναῖκες, τὸ εὔσχημον ἐπαναιρούμεναι δῆθεν, ὡς μὴ ταῖς πλατείαις 
κύλιξιν διαχέουσαι τὰ χείλη περιρραγεῖς γένωνται πλατυνομένου τοῦ 
στόματος, στεναῖς κομιδῇ κατὰ τὸ στόμιον ἀλαβάστροις ἀσχημόνως πίνουσαι 
ἀνακλῶσι μὲν τὰς κεφαλάς, γυμνοῦσι δὲ τοὺς τραχήλους, οὐ κοσμίως, ἐμοὶ 
δοκεῖν, καὶ τὸν λάρυγγα διατείνουσαι περὶ τὴν κατάποσιν βροχθίζουσιν, οἷον 
ἀπογυμνούμεναι τοῖς συμπόταις ἃ δύνανται, ἐρυγάς τε ἀνδρώδεις ἐπισπώμεναι, 
μᾶλλον δὲ ἀνδραποδώδεις, προσεπιθρύπτονται σπαταλῶσαι· οὐδεὶς γὰρ
ψόφος οἰκεῖος ἀνδρὶ λογικῷ, ἔτι δὲ μᾶλλον γυναικί, ᾗ καὶ τὸ συνειδέναι
αὐτὴν ἑαυτῇ, ἥτις εἴη, μόνον αἰσχύνην φέρει. «Ὀργὴ δέ», φησίν, «μεγάλη γυνὴ 
μέθυσος», οἱονεὶ χόλος θεοῦ οἰνομάχλη γυνή. Διὰ τί; Ὅτι «ἀσχημοσύνην αὐτῆς 
οὐ συγκαλύπτει». Ταχὺ γὰρ εἰς ἀταξίαν ὑποσύρεται γυνή, κἂν μόνον ἐπιδῷ τὴν 
προαίρεσιν εἰς ἡδονάς. Καὶ οὐχὶ ἀλαβάστροις πίνειν κεκωλύκαμεν· ἀλλὰ τὸ 
ἐπιτηδεύειν ἐν τούτοις μόνον πίνειν ὡς ἀλαζονικὸν περικόπτομεν, τοῖς 
παρατυχοῦσιν ἀπροσπαθῶς χρῆσθαι συμβουλεύοντες, πόρρωθεν ἄνωθεν
ὀλισθανούσας ἀνακόπτοντες αὐταῖς τὰς ὀρέξεις. Ἡ δ´ οὖν πρὸς ἐρυγὴν 
ἀναπλωτάζουσα τοῦ ἀέρος ἔφελξις ἡσυχῇ παραπεμπτέα. Κατ´ οὐδένα δὲ τρόπον 
ταῖς γυναιξὶν ἐπιτρεπτέον παραγυμνούσας τι τοῦ σώματος καταφαίνεσθαι, μὴ 
σφαλεῖεν ἄμφω, οἳ μὲν ἐρεθιζόμενοι κατασκοπεῖν, αἳ δὲ τῶν ἀνδρῶν ἐφ´ ἑαυτὰς 
ἐπισπώμεναι τὰς ὄψεις.
 
Traduction française
Que les femmes surtout, se souvenant toujours de la pudeur et de la modestie 
convenables à leur sexe, ne plongent pas leurs lèvres dans de vastes coupes, et ne 
baissent pas indécemment la tête sur leur verre de manière à découvrir aux hommes 
ce qu'elles peuvent de leur cou et de leur sein, imitant leurs débauches et consumant 
leur vie dans les folles délices du luxe et de la table. Rien de ce qui est honteux et 
blamable ne convient à l'homme, à plus forte raison à la femme, à qui la seule pensée 
de ce qu'elle est, doit inspirer la pudeur. « La femme qui s'enivre excite une grande 
colère, » dit le sage. Pourquoi ? Parce que sa honte et sou ignominie ne seront point 
cachées. Pour elle, en effet, de la volupté au crime il n'y a qu'un pas. Nous ne 
défendons point l'usage des coupes d'albâtre, mais toute manière orgueilleuse de s'en 
servir. Nous voulons qu'on se serve des choses simplement et sans vanité, et qu'on 
prenne toutes sortes de précautions pour ne jamais rien faire contre la bienséance. Il 
faut en aucune manière permettre aux femmes de montrer aux hommes quelque 
partie que ce soit de leur corps, de peur que tous deux ne tombent, les uns en 
regardant avec avidité, les autres en attirant avec plaisir ces regards avides.

Trad. : M. de Genoude, Défense du Christianisme ... Deuxième série. 
Les oeuvres choisies de Saint Clément d'Alexandrie. Paris, de Perrodil, 1846
Date : 10-12-2009

 
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Dernière mise à jour : 17/02/2002