Langue |
Grec |
Auteur |
Flavius Josèphe |
Références |
Les antiquités judaïques, VII, 13, 2 |
Sujet |
Le roi David eut à choisir entre 3 fléaux : une famine pendant 7 ans, une guerre perdue après 3 mois ou une peste de 3 jours |
Descripteurs |
David; roi; fléaux; peste; guerre; famine; Hébreux; dieu; prophète; |
Hypertexte |
http://mercure.fltr.ucl.ac.be/Hodoi/concordances/intro.htm#flavius |
Extrait Grec |
Τῶν δὲ προφητῶν δηλωσάντων τῷ Δαυίδῃ, ὅτι δι' ὀργῆς ἐστιν ὁ θεὸς αὐτῷ,
ἱκετεύειν ἤρξατο καὶ παρακαλεῖν εὐμενῆ γενέσθαι καὶ συγγινώσκειν
ἡμαρτηκότι. Γάδον δὲ τὸν προφήτην ἔπεμψεν ὁ θεὸς πρὸς αὐτὸν τρεῖς αἱρέσεις
κομίζοντα, ὅπως ἐκλέξηται τούτων ἣν ἂν δοκιμάσῃ: πότερον θέλει λιμὸν
γενέσθαι κατὰ τὴν χώραν ἐπὶ ἔτη ἑπτά, ἢ τρεῖς μῆνας πολεμήσας ὑπὸ τῶν
ἐχθρῶν ἡττηθῆναι, ἢ λοιμὸν ἐνσκῆψαι καὶ νόσον ἐπὶ τρεῖς ἡμέρας τοῖς Ἑβραίοις.
<322> ὁ δ' εἰς ἀμήχανον ἐκλογὴν μεγάλων κακῶν ἐμπεσὼν ἐλυπεῖτο καὶ σφόδρ'
ἦν συγκεχυμένος. τοῦ δὲ προφήτου τοῦτο δεῖν ἐξ ἀνάγκης γενέσθαι φήσαντος
καὶ κελεύοντος ἀποκρίνασθαι ταχέως, ἵνα ἀναγγείλῃ τὴν αἵρεσιν αὐτοῦ τῷ θεῷ,
λογισάμενος ὁ βασιλεύς, ὡς εἰ λιμὸν αἰτήσει, δόξει τοῦτο πεποιηκέναι τοῖς
ἄλλοις αὐτῷ μὲν ἀφόβως, ὅτι πολὺν αὐτὸς ἐγκεκλεισμένον ἔχοι σῖτον, ἐκείνοις
δὲ βλαβερῶς: <323> κἂν γένηται τοὺς τρεῖς μῆνας νικωμένους αὐτούς, ὅτι τοὺς
ἀνδρειοτάτους ἔχων περὶ αὑτὸν καὶ φρούρια καὶ διὰ τοῦτο μηδὲν φοβούμενος
εἵλετο τὸν πόλεμον, ᾐτήσατο πάθος κοινὸν καὶ βασιλεῦσι καὶ τοῖς ἀρχομένοις, ἐν
ᾧ τὸ δέος ἶσον ἁπάντων γίνεται, προσειπὼν ὅτι πολὺ κρεῖττον εἰς τὰς τοῦ θεοῦ
χεῖρας ἐμπεσεῖν ἢ τὰς τῶν πολεμίων.
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Traduction française |
Les prophètes ayant appris à David que Dieu était courroucé contre lui, il se mit à
l’implorer et le conjura de se montrer clément et de lui pardonner sa faute. Alors
Dieu lui envoya le prophète Gad qui lui offrit le choix entre trois fléaux : ou qu’une
famine sévit dans le pays pendant sept ans, ou qu’après une guerre de trois mois il
fût vaincu par ses ennemis, ou qu’une maladie pestilentielle infestât les Hébreux
durant trois jours. David, ainsi contraint à ce pénible choix entre de si grands
malheurs, s’affligeait et demeurait tout interdit. Mais le prophète lui déclara qu’il
fallait en venir là de toute nécessité et l’invita à se décider promptement afin qu’il pût
annoncer son choix à Dieu. Alors le roi réfléchit que s’il demandait la famine, il
paraîtrait avoir sacrifié ses sujets à sa propre conservation, car il n’en souffrirait pas,
ayant beaucoup de blé en réserve, mais le fléau serait désastreux pour les autres ; que
s’il choisissait les trois mois de revers, on croirait qu’il avait opté pour la guerre parce
qu’il était entouré des plus braves et protégé par ses gardes, de sorte qu’il n’avait rien
à redouter. Il opta donc pour une calamité commune aux gouvernants et aux
gouvernés, où la crainte fût la même pour tous, proclamant qu’il valait mieux tomber
entre les mains de Dieu qu’entre celles des ennemis.
Trad. : René HARMAND, Flavus Josèphe, oeuvres complètes; traduction sous la direction de Th. REINACH, ... Paris, E. Leroux, 1900-1932 (Publications de la Société des études juives).
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Date : |
19-08-2009 |
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