Langue |
Latin |
Auteur |
Denys d'Halicarnasse |
Références |
Les Antiquités romaines, V, 67 |
Sujet |
La république (cité) ressemble à un homme ayant une âme (le sénat) et un corps (le peuple) |
Descripteurs |
république; cité; âme; corps; sénat; peuple; populace; passions; volupté; honneur; justice;raison; homme sage; |
Hypertexte |
http://mercure.fltr.ucl.ac.be/Hodoi/concordances/intro.htm#Denys_hal |
Extrait Latin |
ἐοικέναι τε τῷ καθ´ ἕνα τὸ κοινὸν, ἔφη, ψυχῇ μὲν ἀνδρὸς ἀνάλογον ἐχούσης τι
τῆς βουλῆς, σώματι δὲ τοῦ δήμου. ἐὰν μὲν οὖν τῆς βουλῆς τὸν ἄφρονα δῆμον
ἄρχειν ἐῶσιν, ὅμοια πείσεσθαι αὐτοὺς ἔφη τοῖς ὑποτάττουσι τὴν ψυχὴν τῷ
σώματι καὶ μὴ κατὰ τὸν λογισμόν, ἀλλὰ κατὰ τὰ πάθη ζῶσιν. ἐὰν δ´ ἄρχεσθαί τε
καὶ ἄγεσθαι τὸν δῆμον συνεθίζωσιν ὑπὸ τῆς βουλῆς, ταὐτὸ ποιήσουσι τοῖς
ὑποτάττουσι τῇ ψυχῇ τὸ σῶμα καὶ πρὸς τὸ βέλτιστον, ἀλλὰ μὴ πρὸς τὸ ἥδιστον
τοὺς βίους ἄγουσι.
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Traduction française |
IL ajouta qu'une république ressemble à un homme, dont l'âme représente en
quelque façon le sénat, et le corps représente le peuple ; que par conséquent, souffrir
que la populace insensée commandât au sénat, ce serait assujettir l'âme au corps et
suivre l'impétuosité des passions plutôt que la raison : que si au contraire ils
accoutumaient le peuple à se laisser conduire et gouverner par les sénateurs, ils
seraient comme un homme sage qui soumet le corps à l'esprit et qui règle sa vie
sur les maximes de l'honneur et de la justice plutôt que sur la volupté.
Trad. : M. BELLANGER, Les Antiquités romaines de Denys d'Halicarnasse. Tome I. Paris, Lottin, 1723 |
Date : |
25-06-2009 |
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