Extrait Grec |
Ἐρατοσθένης δέ φησιν ἐξ Ἱππαρχίας, περὶ ἧς λέξομεν, γενομένου παιδὸς αὐτῷ
ὄνομα Πασικλέους, ὅτ' ἐξ ἐφήβων ἐγένετο, ἀγαγεῖν αὐτὸν ἐπ' οἴκημα παιδίσκης
καὶ φάναι τοῦτον αὐτῷ πατρῷον εἶναι τὸν γάμον· <89> τοὺς δὲ τῶν μοιχευόντων
τραγικούς, <οὓς> φυγάς τε καὶ φόνους ἔχειν ἔπαθλον· τοὺς τῶν ἑταίραις
προσιόντων κωμικούς· ἐξ ἀσωτίας γὰρ καὶ μέθης μανίαν ἀπεργάζεσθαι.
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Traduction française |
Ératosthène rapporte qu’il eut d’Hipparchie, dont nous parlerons plus
tard, un fils nommé Pasiclès ; et que lorsqu’il fut arrivé à l’âge viril, il le
conduisit lui-même dans un lieu public, et lui dit en lui montrant une
esclave : « Voilà le mariage que ton père te destine ; <89> ailleurs tu
trouveras l’union adultère, mariage tragique, qui a pour fruits l’exil et le
meurtre ; ou bien encore la fréquentation des courtisanes, mariage
comique, qui conduit à la folie par l’intempérance et l’ivresse.»
Trad. : DIOGENE LAERCE, LES VIES DES PLUS ILLUSTRES PHILOSOPHES DE L'ANTIQUITE. Paris, Lefèvre, 1840 |