Extrait Grec |
???´, ??µa?, p??s??e? ?p??ta te µ? p??e?? t?? p???t??, ?a? pa???t?? µ? t?
?e?t?s?a? µ????? f???e?? ? t? e?d??a? a?t?? e? d?at??es?a?. ?? ??? t??
S????t??? e? ??e?? ?? µ??a f??????t?? p???s??? ??d??? ?p? t??? ???µas??, ??
p??te??? a?t?? ?a?µ?se?? ?f? p??? ?? ?a? ?t? ?e???s?a? t??t??? ?p?stata?
pe??a???a?. ? Fe?d?a? µ?? ?a? ??????e?t??, e? t? ???s?? µ??a ?f??????
?a? t? ???fa?t? ?? ? µ?? ??e???? t?? ??a, ? d? t?? ??a? ???e???? ?p???s?t??,
?ata?e??st? ?? ?st?? ????t??? p???t? ?a???p???µe???, ?f??te? t?? t?????,
?f´ ?? ?a? ? ???s?? ?d??? ?a? t?µ??te??? ?pede?????
|
Traduction française |
Toutefois, ne désirons pas les richesses, si nous en manquons ; si nous en avons,
applaudissons-nous plus de savoir en user que de les posséder. C'est une belle parole
de Socrate, qui, voyant un riche fier de ses grands biens, dit qu'il ne ladmirerait pas
avant que l'expérience lui eût appris comment il savait user de sa fortune. Si Phidias
et Polyclète, qui firent deux statues admirables, l'un de Jupiter pour la ville d'Elée,
l'autre de Junon pour Argos, avaient plus estimé l'or et l'ivoire de leurs statues, que
leur art qui donnait tant de prix à l'ivoire et à lor, ils se seraient rendus ridicules en
se glorifiant d'une richesse étrangère.
Trad. : Abbé Auger, Basile le Grand, Homélies, discours et lettres choisies. Lyon, Guyot, 1827 |