Extrait Grec |
[11,89] ?pe? d? pe?? t?? ?e?? t??t?? ?µ??s??µe?, ??? ????? ?st? pa?a??pe??
t?? pe?? t? ?e??? ???a??t?t? te ?a? t?? ?p?st?a? ?a? t? s?????? t? pe?? t???
???µa??µ????? ??at??a? ?d??µa. µ????????s? ??? t? t?µe??? t??t? d?af??e??
t?? ????? ???a??t?t? ?a? seßasµ?, p????? ?? a?t? pa?ad????
pa?aded?µ????. p??t?? µ?? ??? ??at???? e?s? t? µe???e? µ?? ?? ?at? p??
µe?????, p???? d´ ??a?s???? ??aß?????te? ?? ?µ???t?? te ß???? ?a?
pa?ap??s??? ????te? t?? f?s?? t??? ??ß?s? t??? ?p? p???? p????? ?a?µ?????
?a? t? ?d?? d??p???? ??aß?????s??. ?µfas?? µ?? ??? ??e? t? ??aßa???µe???
?d?? ?? ?p???e? d??p????, ?? µ?? ????ß? t?? ?p????s?? ??e? d?? t? µ?d??a
t??µ?? ??as?a? t??t??? t????a?t?? ??? ??e? ?at?p????? ? t?? ?????
??aß??? ?ste d??e?? ?p? ?e?a? t???? ??????? ???es?a? t? s?µßa????. t? µ??
??? ?d?? ?e??? ?ata????? t?? ?sf??s?? ??e?, t? d? ??sµa ß??µ?? p????
?a? f?ße??? ????s?? t? d? t??t?? pa?ad???te???, ??te ?pe?e??e?ta? t? ?????
??te ?p??e?pe?, ????s?? d? ?a? ß?a? ?e?µat?? e?? ???? ??a???µ???? ??e?
?a?µ?s???.
|
Traduction française |
[11,89] LXXXIX. Puisque nous venons de mentionner ces dieux, il est convenable de
dire un mot de l'antiquité de leur temple et des merveilles qu'on raconte des cratères
particuliers qui s'y trouvent. Suivant la tradition, le temple des dieux Paliques
se distingue des autres par son antiquité, sa sainteté et les choses curieuses qu'on y
observe. D'abord on y voit des cratères d'une largeur, il est vrai, peu considérable,
mais qui lancent, d'une immense profondeur, d'énormes étincelles; on dirait des
chaudières posées sur un grand feu et pleines d'eau bouillante. L'eau qui jaillit de ces
cratères a l'apparence de l'eau bouillante; mais on n'en a pas la certitude, car
personne n'a encore osé y toucher, et la terreur qu'inspire cette éructation aqueuse
semble y attacher quelque chose de surnaturel et de divin. Cette eau répand une
forte odeur de soufre, et l'abîme d'où elle s'échappe fait entendre un bruit effroyable.
Ce qu'il y a de plus surprenant, c'est que cette eau ne déborde jamais, ne cesse jamais
de couler, et est lancée avec force à une hauteur prodigieuse.
[tiré de : Ferd. HOEFER, La Bibliothèque historique de Diodore de Sicile, t. II, Paris, Hachette, 1865]
|