Extrait Grec |
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Traduction française |
Les uns, ne prenant conseil que de leurs yeux, et trompés par l'aspect du ciel et le
mouvement des astres, les déifièrent dans les premiers transports de leur admiration.
Croyant qu'ils marchaient, ils les appelèrent des dieux; de là les honneurs divins que
l'Inde rendit au soleil, et la Phrygie à la lune. D'autres, plus charmés des productions
de la terre qui nous servent de nourriture, ont adoré le blé, sous le nom de Cérès, la
vigne, sous le nom de Bacchus, l'une eut des autels dans Athènes, l'autre dans
Thèbes. Ceux-là, frappés des maux qui marchent à la suite du crime, ont déifié le
malheur et le châtiment. Les poètes tragiques imaginèrent des Furies, des
Euménides, des Mânes, des dieux infernaux et vengeurs du crime. Plusieurs
philosophes ont imité les poètes, en faisant des divinités de certaines affections de
l'âme, telles que l'amour, la crainte, la joie, l'espérance; comme Épimenide l'ancien,
qui dressa dans Athènes des autels à l'outrage et à l'impudeur. L'imagination, selon
les circonstances, a personnifié d'autres êtres moraux et en a fait des dieux, comme
les Furies, Clotho, Lachésis, Atropos, Auxo, Thallo, ces divinités d'Athènes. Une
sixième cause introduisit de nouveaux dieux; on en compte douze qui lui doivent
leur origine, sans comprendre les divinités qui appartiennent à la théogonie
d'Hésiode et celles qui composent la théologie d'Homère. Reste une septième et
dernière source, je veux parler de la reconnaissance pour des bienfaits signalés,
rendus à l'humanité. Les hommes, dans leur ignorance du Dieu dispensateur de
tous biens, admirent des Dioscorides sauveurs, un Hercule, fléau des monstres, un
Esculape, médecin.
Trad. : Antoine Eugène de GENOUDE, Défense du christianisme par les pères des premiers siècles de l'église contre les philosophes, les paîens et les juifs. Paris, Perrodil, 1846 |