Extrait Grec |
?a? t?? ?s??ta d? t?? ??µe??a??? Tetta????? fas??, ???? t??? ßa?e?? ??t??a?
??? ?a???s?? Tetta?????? ?? ta?? t?a??d?a??, ?a? ???????s? pe?? t? st??? ?a?
?fapt?da?, ?? ?a? t?? t?a??d?? µ?µ?saµ???? t??? Tetta????? ?de? µ?? ???
a?t??? ?p???t?? ??sµ?? t????t?? t????, ?? d? Tetta??? µ???sta ßa??st?????te?,
?? e????, d?? t? p??t?? e??a? ??????? ß??e??t?t??? ?a? ?????t?t??? ??µes?a?
t?p??? ?p?t?de??t?t?? pa??s???t? µ?µ?s?? t? t?? ?p????t?? d?as?e?? ?? t???
??ap??sµas???
|
Traduction française |
Ajoutons qu'au dire de certains auteurs le costume national des Arméniens n'est
autre que le costume thessalien lui-même ; que leurs longues robes notamment
rappellent tout à fait la tunique tulaire de nos tragédiens, tunique qui s'attache soit
sur la poitrine au moyen d'une ceinture, soit sur l'épaule au moyen d'agrafes, et que
nous appelons une thessalique parce qu'apparemment nos acteurs l'avaient, eux
aussi, imitée à l'origine du costume national des Thessaliens. Ils ne pouvaient se
passer, en effet, de quelque ornement semblable, de quelque ornement d'emprunt
qui pût leur donner aux yeux des spectateurs plus d'ampleur et de majesté, et rien
n'était plus propre assurément à être transporté sur la scène et à devenir le costume
tragique par excellence que cette longue robe que les Thessaliens, eux, n'avaient
adoptée que parce qu'ils habitaient le pays le plus septentrional et le plus froid de
toute la Grèce.
Trad. : Amédée TARDIEU, Géographie de Strabon. Paris, Hachette, 1909 |