Extrait Grec |
?t? ? Se???a? a?t?a? ?s?e, ?a? ??e????? ???a te ?a? ?t? t? ????pp???
s??e????et?? ?? ??? ?p????se? a?t? t?? ?????a? µ???e?sa?, ??d? ße?t??? ??
t?? f???? ????et?, ???? ?a? t? ????pp??? t??a?t? te ??s? ?a? t????t?? ????
????s? ?p??s?a?e?. ?? µ???? d? ?? t??t? ???? ?a? ?? ?????? p??ta t?
??a?t??tata ??? ?f???s?fe? p???? ???????. ?a? ??? t??a???d?? ?at??????
t??a???d?d?s?a??? ????et?, ?a? t?? s????t?? t??? d???sta?? ?atat????? ???
?f?stat? t?? pa?at???, t??? te ???a?e???t?? t??a d?aß????? a?t?? ??t? t??
?essa???a? ?a? t??? t?? ??a?d??? ??e?e??????? ???pe?e? ?ste ?a? ß?ß????
sf?s?? ?? t?? ??s?? p?µ?a? ?pa????? a?t?? ????, ? µet? ta?ta ?p´ a?s?????
?p??e??e.t??? te p???t??s?? ???a??? ??s?a? ?pta??s?????? ?a? pe?ta??s???
µ????d?? ??t?sat?, ?a? t?? p???te?e?a? t?? ????? a?t??µe??? pe?ta??s????
t??p?da? ??t????? ????? ??efa?t?p?da? ?s??? ?a? ?µ????? e??e, ?a? ?p´ a?t??
e?st?a. t??t? ??? e?p?? ?a? t???a t? ???????a a?t? ded????a, t?? te
?se??e?a?, ?? p??tt?? ??µ?? te ?p?fa??stat?? ???µe ?a? µe??a????? ???????
??a??e, ?a? t??t? ?a? t?? ?????a p??e?? ?d?da?e, ?a?pe? t?sa?t? p??s?e?
a?st???t?t? t?? t??p?? ???µe??? ?ste ?a? a?t?sas?a? pa?´ a?t?? µ?te f??e??
a?t?? µ?te s?ss?te?? a?t?.
|
Traduction française |
Sénèque aussi fut mis en cause et accusé, entre autres choses, de liaisons criminelles
avec Agrippine ; {il ne suffisait pas, en effet, à ce philosophe d'avoir été l'amant de
Julie, et il ne s'était pas amélioré en revenant de l'exil ; loin de la, il entretenait des
accointances avec Agrippine, femme d'un rang si élevé et mère d'un tel fils}. Il fut,
non seulement sur ce point, mais sur d'autres encore, convaincu de tenir une
conduite tout opposée à ses maximes. Il blâmait la tyrannie, et il était le précepteur
d'un tyran ; il s'élevait contre ceux qui fréquentaient les princes, et il n'abandonnait
pas le palais ; il censurait les flatteurs, et il courtisait Messaline et les affranchis de
Claude, {jusqu'à leur adresser de son île un livre rempli de louanges, livre que, de
honte, il effaça dans la suite}. Il accusait les riches, et il possédait une fortune de
sept millions cinq cent mille drachmes ; il parlait contre le luxe des autres, et il avait
chez lui cinq cents trépieds en bois de citre avec pieds d'ivoire, tous de même
grandeur et de même forme, et il donnait dessus de délicieux repas. Ce détail montre
les dérèglements de sa conduite : il fit un brillant mariage et ne laissa pas d'aimer les
grands garçons et d'enseigner cette débauche à Néron, bien qu'il eût autrefois montré
une austérité de murs telle qu'il avait prié le prince de ne pas l'embrasser et de ne
pas le faire manger avec lui.
Trad. : E. Gros - V. Boissée, Histoire romaine de Dion Cassius. Tome neuvième. Paris, Firmin Didot, 1865 |