Extrait Grec |
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Traduction française |
Les anciens, en combattant les bêtes féroces, n'avaient d'autre but que de se défendre
de leurs attaques. Les hommes aujourd'hui ont appris à se rendre utiles leurs
dépouilles. Ils se nourrissent de leur chair, font des étoffes de leur poil, des remèdes
de leur fiel et de leur présure, et de leur peau des armes défensives. Et l'on peut dire
que, si les animaux féroces venaient à manquer à l'homme, il mènerait une vie moins
agréable, moins commode, et risquerait de devenir lui-même sauvage.
Trad. : abbé RICARD, Oeuvres morales de Plutarque. Tome I, Paris, Lefèvre, 1844
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