Extrait Grec |
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Traduction française |
Les Perses traitaient leurs intérêts politiques, au milieu des banquets, comme les
Athéniens dans leurs assemblées ; et les choses se passaient avec bien plus de
décence et de dignité dans les festins des premiers, que dans les Comices des autres.
Car, chez les Perses, la loi punissant l'ivrognerie, la jovialité des convives tournait
au profit de leur vertu. C'était comme de l'huile sur le feu. L'allégresse, l'hilarité se
répandaient dans l'âme avec poids et mesure, sans y éteindre entièrement l'ambition,
et sans lui laisser franchir les bornes que l'utilité lui prescrit. Au lieu qu'à Athènes, où
n'existait aucune loi pour réprimer les écarts et la licence de la parole, tout sobres
d'ailleurs qu'étaient ses orateurs, ils s'abandonnaient à des transports de démence,
pires que ceux que les derniers degrés dé l'ivresse peuvent enfanter.
Trad. : J. J. COMBES-DOUNOUS, Dissertations de Maxime de Tyr. Paris, Bossange, 1802 |