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Langue Latin
Auteur Velleius Paterculus
Références Histoire romaine, II, 52
Sujet Velleius Paterculus et la bataille de Pharsale
Descripteurs Velleius Paterculus; Pharsale; César; Brutus; Pompée; armée romaine; bataille; massacre;
Hypertexte http://agoraclass.fltr.ucl.ac.be/concordances/intro.htm
Extrait Latin
Aciem Pharsalicam et illum cruentissimum Romano nomini diem tantumque 
utriusque exercitus profusum sanguinis et conlisa inter se duo rei publicae capita 
effossumque alterum Romani imperii lumen et tot talesque Pompeianarum partium 
caesos uiros non recipit enarranda hic scripturae modus. 4 lllud notandum est: ut 
primum C- Caesar inclinatam uidit Pompeianorum aciem, neque prius neque 
antiquius quidquam habuit, quam ut indemnes partes, ut militari uerbo ex 
consuetudine utar, dimitteret. Pro dii immortales, 5 quod huius uoluntatis erga 
Brutum suae postea uir tam mitis pretium tulit! Nihil in illa uictoria mirabilius, 
magnificentius, clarius fuit, 6 quam quod neminen nisi acie consumptum ciuem 
patria, desiderauit: sed munus misericordiae corrupit pertinacia, cum libentius uitam 
uictor iam daret, quam uicti acciperent.
 
Traduction française
L'étendue de mon ouvrage ne me permet pas de décrire longuement la bataille de 
Pharsale, ce jour si meurtrier pour le nom romain, les flots de sang que versèrent 
l'une et l'autre armée, la rencontre des deux premiers citoyens de l'Etat, la disparition 
d'une de ces deux lumières de l'empire romain, le massacre de tant d'illustres 
partisans de Pompée. Notons cependant ce détail : dès que Caius César vit en 
déroute l'armée de Pompée, il n'eut rien de plus pressé ni de plus à coeur que, pour 
employer le terme militaire habituel, de licencier tous les partis. Dieux immortels ! 
Comment cet homme si doux fut-il payé plus tard de sa bienveillance pour Brutus ! 
Ce qu'il y a de plus admirable, de plus noble, de plus illustre dans cette victoire, c'est 
que la patrie ne pleura aucun citoyen qui ne fût mort en combattant. Mais 
l'obstination des vaincus rendit vaine cette généreuse clémence, car le vainqueur était 
plus disposé à donner la vie que le vaincu à l'accepter.

Trad. : P. Hainsselin - H. Watelet, Oeuvre complète de Velleius Paterculus; 
Paris, Classiques Garnier, 1932
Date : 11-03-2008

 
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Dernière mise à jour : 17/02/2002