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Date :     11-01-2008

Sujets :
Fiches de lecture : 22 ajouts; HODOI ELEKTRONIKAI : 7 nouveaux environnements hypertextes : Athénée de Naucratis (x 2), Euripide, Maxime de Tyr (x 4); Livre (extraits) : JOHN MADDOX ROBERTS, Saturnalia;

Notice :

1. Fiches de lecture :

  • Adresse du site : Lectures (site arrêté à la date du 18 mai 2006)
  • Base de données : Fiches (depuis le 19 mai 2006)

  • Ajouts : consultation des ==> Nouveautés <==

Les Nouveautés concernent :

  • ==> LATIN :
  • JUVÉNAL, Satires, I à VIII

  • ==> GREC :
  • ATHÉNÉE de NAUCRATIS, Les Deipnosophistes, livres IV et XI
  • MAXIME de TYR, Dissertations, X, XII, XXXIV, XXXV

Nouvelles étincelles glanées :

  • Platon a écrit les Lois et la République non pas pour les hommes qui existent mais bien pour les hommes qu'il a imaginés
  • Quel avantage pouvons-nous retirer de l'immortalité de l'âme telle que Platon l'a décrite dans ses Dialogues ?
  • Platon éprouvait de la jalousie pour Xénophon
  • Homère et les songes
  • A propos de l'homme injuste et de l'homme qui se venge de l'injustice subie
  • Le chemin de la vie est semblable à celui des coureurs de profession
  • Homère et les deux tonneaux de Zeus
  • Artaxerxès (roi de Perse), le sentiment du bonheur et le plaisir de boire
  • A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire A propos d'un échange donnant-donnant entre les hommes
  • Pour des repas pantagruéliques : Vivent nos ancêtres !
  • Une gastronomie à la Platon
  • A propos des aliments et des viandes servis aux repas des rois de Perse
  • Un repas celte
  • Au(x) repas avec Cléopâtre et Alexandre
  • Un combat de gladiateurs comme plaisir de la table
  • Chez les Thraces : le jeu de la pendaison
  • A propos de femmes intrépides (ou non)
  • A propos de la femme Romaine qui fait tout à la Grecque
  • La cause de la décadence des moeurs romaines
  • A propos des femmes fardées
  • A propos des relations entre parents et enseignants
  • Comparaison entre Oreste et Néron


2. HODOI ELEKTRONIKAI : environnements hypertextes :

Christian RUELL a de nouveau "mis le turbo" cette semaine-ci : 7 nouveaux environnements hypertextes ont été créés :

  • Athénée de Naucratis, Les Deipnosophistes, livre IV [Texte grec et traduction française repris au site de Philippe Remacle]
  • Athénée de Naucratis, Les Deipnosophistes, livre XI [Texte grec et traduction française repris au site de Philippe Remacle]
  • Euripide, Oreste [Texte grec et traduction française repris au site de Philippe Remacle]
  • Maxime de Tyr, Dissertations, X (Si nos connaissances sont des réminiscences) [Traduction française reprise au site de Philippe Remacle]
  • Maxime de Tyr, Dissertations, XII (Faut-il rendre l'Injustice pour l'Injustice) [Traduction française reprise au site de Philippe Remacle]
  • Maxime de Tyr, Dissertations, XXXIV (Il est un art de mettre à profit tous les accidents de la vie) [Traduction française reprise au site de Philippe Remacle]
  • Maxime de Tyr, Dissertations, XXXV (Quelle est la source des sentiments philanthropiques ?) [Traduction française reprise au site de Philippe Remacle]

Les textes bruts de ces oeuvres sont disponibles dans le Dépôt HODOI ELEKTRONIKAI.


3. Livre : Extraits :

Dans l'actualité du 21 décembre 2007, nous avons présenté le roman policier de John Maddox Roberts, intitulé Saturnalia.

Aujourd'hui, nous livrons ci-dessous trois extraits de ce livre; extraits relatifs aux institutions et/ou la vie à Rome.

  • magistrature (proconsul) : pp. 85-86

    "... Clodia m'entraîna vers un homme de grande taille, à l'air martial. Du genre qui n' aime rien tant qu'exécuter les ordres les plus atroces de son supérieur.
    — Je suis toujours heureux de rencontrer un autre Cécilius Métellus, déclara le tribun. A Rome, les membres de notre famille avaient la réputation de jouir du don d'ubiquité.
    — C'est le tribun Vatinius qui a obtenu pour César l'extraordinaire mission qu'on lui a confiée en Gaule, le complimenta Clodia. Le pouvoir était la seule chose qu'elle plaçait au-dessus du luxe.
    — C'est une façon assez peu banale d'en finir avec la situation là-bas, remarquai-je.
    — Un changement de politique qui se faisait attendre, décréta Vatinius.
    — Un changement ? Veux-tu dire que cela se reproduira ?
    — Bien sûr. Cessons de faire comme si nous vivions au temps de nos ancêtres. Notre empire s'étend dans le monde entier et nous essayons de le gouverner comme si Rome était restée une petite cité-État italienne. Renouveler chaque année les magistrats, quelle absurdité ! A peine s'est-on familiarisé avec ses fonctions ou avec le territoire qu'on est censé gouverner qu'il faut se retirer.
    — Qui accepterait d'occuper le poste de questeur ou d'édile plus d'une année ? objectai-je. Il rit.
    — Certes... Non, je parlais des charges qui donnent droit à l'imperium : préteur et consul. Plus particulièrement, propréteur et proconsul. Un mandat d'un an pour gouverner une province se comprenait quand nos possessions n'étaient qu'à quelques jours de marche de Rome. C'est aujourd'hui totalement inadapté. Il faut parfois des semaines, voire des mois, pour rejoindre sa province. Le temps de prendre la mesure du pays et on est rappelé.

    — En général, il est possible d'obtenir une prorogation d'un an ou deux.
    — Mais ce n'est jamais sûr ! s'exclama-t-il, agacé.

    Et, à supposer que tu veuilles postuler une autre charge, tu dois tout quitter et filer à Rome, même si tu es engagé dans une guerre. Cette nouvelle approche est meilleure. César se rend en Gaule avec la certitude de disposer de cinq années pour remettre de l'ordre. Mieux, il jouit de l'imperium sur les Gaules et l'Illyrie. Donc, s'il met les Barbares en fuite, ils ne pourront pas se contenter de traverser la frontière, et lui ne sera pas obligé de s'entendre avec l'autre proconsul pour agir.

    Une des règles voulait qu'un promagistrat* n'exerçât l'imperium qu'à l'intérieur des frontières de sa province. S'il en faisait usage ailleurs, il risquait d'être accusé de trahison.
    — C'est une politique bien pensée, admis-je.
    — Crois-moi, ce sera la seule, dorénavant, insista-t-il. Et nous avons besoin d'une nouvelle législation pour permettre à un promagistrat en service de postuler une charge in absentia. Si un légat peut gouverner une province ou commander une armée en l'absence d'un magistrat, pourquoi n'aurait-il pas le droit de mener campagne pour les élections une fois de retour à Rome ?

    Cette manière de voir était empreinte d'un grand bon sens. En vérité, notre ancien système républicain de gouvernement se révélait pesant et terriblement difficile à appliquer. Il avait été conçu pour éviter qu'on ne donne trop de pouvoir à un seul homme. Sensible au bien-fondé de cette réforme (inspirée par César et non par Vatinius, je n'en doutais pas), je détestais pourtant l'idée de confier autant de pouvoir pour une durée aussi longue à quiconque. Au bout de cinq années, surtout s'il était victorieux, toutes les légions de Gaule n'obéiraient plus qu'au seul César. Rien de nouveau, par ailleurs. Les légions de Pompée n'étaient pas celles de Rome. ..."

  • La fête des Saturnales et l'âge d'or : pp. 131-133

    "...Ce soir-là, nous nous préparions à accomplir les rites au temple de Saturne. Réunis chez moi, dans leurs plus beaux habits, mes clients étaient d'humeur joyeuse, car ils avaient commencé à boire quelques coupes bien avant le début officiel des festivités. Elles ne commenceraient qu' après le coucher du soleil, mais c'est au matin qu'elles prendraient tout leur sens, quand entière licence serait donnée aux esclaves et que chacun de nous pourrait s'habiller et se comporter à sa guise. Alors, oui, ce serait le grand jour des Saturnales.

    Mes esclaves servaient des boissons destinées à entretenir l'allégresse générale et se mêlaient à mes clients ; ils employaient un grand nombre d'expressions ineptes censées traduire la bonne volonté qui était de rigueur en de telles occasions. Si la ville semblait flotter dans un nuage de gaieté, je n'en conservais pas moins une dague et un ceste sous ma tunique. Des rues bruyantes, grouillantes d'une foule excitée, sont bien plus propices à un guet-apens que ces mêmes rues la nuit et désertes.

    Nous quittâmes ma demeure pour gagner d'un pas tranquille la rue de Subure, puis le Forum. Nous avancions à une allure d'escargot car quiconque à Rome n'était pas sur son lit de mort était dehors, saluant ses amis, dansant, s'agitant d'une manière ou d'une autre. Les mârchands de vin avaient déjà fait des affaires et la plupart des joueurs de flûtes manquaient à l'évidence de talent.

    Nous parvînmes enfin à nous mêler à la foule qui descendait la Via Sacra, puis, au-delà des basiliques et des portiques, nous nous retrouvâmes tous devant le grand temple de Saturne. Les licteurs et les esclaves du temple étaient présents en nombre, conduisant les gens à leurs places. Je me séparai de mes clients et m'installai avec les autres sénateurs sur les escaliers du temple où, en vertu de ma jeunesse, j'étais confiné à l'un des derniers rangs. Cela m'offrait néanmoins un excellent poste d'observation et j'eus l'occasion d'apercevoir tous les personnages importants du gouvernement présents à Rome ce jour-là.

    Aux places d'honneur, près de l'autel devant l'entrée, se tenaient les vestales, y compris ma tante Cécilia, les flamines – nous n'avions pas de Flamen dialis cette année-là –, les pontifes et les magistrats en exercice. Parmi les édiles, je distinguai Calpurnius Bestia et c'est en vain que j'essayai d'imaginer qui était Muréna, son collègue. Je vis Métellus Scipion, au milieu des tribuns en poste, et Clodius avec les futurs tribuns. Le consul Bibulus avait finalement quitté sa maison, car le rituel exigeait la présence de tous les officiels bénéficiant de l'imperium. Il ressemblait à un homme qui se serait gavé de pêches vertes.

    Plus bas, sur la gauche, je découvris les familles patriciennes, debout aux premiers rangs des escaliers. D'où je les observais, leur faible nombre avait quelque chose de pathétique. Jadis dépositaires du pouvoir suprême, les patriciens étaient si peu nombreux désormais qu'il n'y avait plus aucun avantage à en être, hormis le prestige. A l'époque dont je vous parle, il restait à peu près quatorze familles et certaines, comme les Julii, étaient minuscules. La gens Cornélia était peut-être plus fournie, sans qu'on puisse parler d'une grande famille.

    Parmi eux je distinguai Clodia, Fausta et Fulvia. Une fois que j'eus repéré les Julii, il me fut facile de dénicher Julia. Elle surprit mon regard et m'adressa un joyeux sourire auquel je répondis. Cela dit, qui ne souriait pas ? Tout le monde se montre un peu niais le jour des Saturnales. Derrière les patriciens se tenaient les equites, beaucoup plus nombreux et collectivement l'ordre le plus important, car le titre de chevalier s'acquérait par le mérite et non par la naissance.

    Cette disposition figée était toute symbolique car, à la fin de la cérémonie, les ordres se mêleraient, manière de rappeler l'Âge d'or de Saturne que commémorait notre rite annuel. Au contraire des autres cérémonies sacrificielles, personne, qu'il fût homme, femme, esclave ou affranchi, ne pouvait avoir la tête couverte, car une telle marque de solennité était bannie de la fête la plus joyeuse de Rome.

    Quand tous furent rassemblés, les augures s'avancèrent près de l'autel et observèrent le ciel en quête de présages. Parmi eux, Pompée était vêtu comme les autres, d'une robe rayée, et il tenait dans la main droite le bâton à tête courbe. Chacun dans la foule retint sa respiration. La soirée était belle, ni l'orage ni le tonnerre ne menaçaient et aucun oiseau funeste n'apparut. Les augures annoncèrent que les dieux étaient favorables à la poursuite de la cérémonie.

    Alors César fit son apparition. Il franchit à grandes enjambées la porte du temple. Rien ne justifiait qu'un consul appliquât un tel protocole, mais nous avions affaire à César, dont le rôle, ce jour-là, était doublement important : outre son titre de consul, il honorait celui de pontifex maximus, juge suprême pour tout ce qui touchait à la religion d'Etat. Il s'arrêta près de l'autel et effectua un demi-tour sur lui-même, accompagnant son mouvement d'un geste majestueux, digne de l'acteur consommé qu'il était. ..."

  • Dieux et sacrifices humains : pp. 170-173

    "— Marcus Tullius [Cicéron], tu es un des hommes les plus savants de notre époque. Est-ce que je me trompe si j'affirme que ta connaissance des dieux est aussi vaste que ton érudition en matière de législation, d'histoire ou de philosophie ?
    — Permets-moi d'abord une légère nuance : personne ne peut vraiment connaître les dieux. Il est vrai, j'ai consacré beaucoup de temps à consulter ce qui a été écrit ou dit à leur propos.
    — C'est de ton érudition en ce domaine que j'ai besoin. Si je peux poser une question aussi personnelle, quelles sont tes croyances à ce sujet ? Il se tut un moment.
    — Il y a une vingtaine d'années, j'ai effectué un long voyage en Grèce. Je voulais étudier, soigner ma santé chancelante et, en passant, me faire oublier de Sylla. Il était encore dictateur et ne manquait pas de raisons de me haïr. J'ai étudié auprès d'Antiochus, un célèbre érudit. J'ai aussi été initié aux mystères d'Eleusis. Mon scepticisme était grand, mais pénétrer les mystères a constitué une expérience très émouvante, qui m'a énormément apporté. Certes, il est interdit d'en discuter avec les non-initiés, mais il suffit de te dire que, depuis, j'ai été convaincu, non seulement de la possibilité de mener une belle vie, mais aussi de l'immortalité, ou, du moins, de la pérennité de l'âme.
    Je ne m'attendais pas à une réponse aussi fouillée.
    — Je vois. Pourtant, la plupart des gens, quel que soit le pays, possèdent leurs propres dieux, et sont persuadés que ce sont eux qui président aux destinées du monde. Y a-t-il là un semblant de vérité ?
    — Ce que les gens ont en commun, pour la plupart, c'est la peur, me répondit-il. Ils ont peur du monde dans lequel ils vivent. Ils ont peur de ce qu'ils voient et de ce qu'ils ne voient pas. Ils ont peur des autres hommes. Aucune de ces peurs, je m'empresse de le souligner, n'est sans fondement. Oui, le monde est un endroit dangereux et hostile. Les humains cherchent à entrer en relation avec les puissances qui règnent sur ce monde pour les amadouer.
    — Et ces puissances, correspondent-elles à l'idée que nous nous en faisons ?
    — Veux-tu savoir si Jupiter est un homme d'un certain âge, plein de majesté et servi par des aigles ? Neptune a-t-il des cheveux bleus et un trident ? Vénus est-elle bien une femme voluptueuse aux charmes incomparables ?
    Il eut un petit rire.

    — Cela fait partie de notre héritage grec. Pour nos ancêtres, les dieux n'avaient pas de forme. C'étaient des puissances de la nature. On les priait dans les champs et les bois, et dans des sanctuaires. Mais il est difficile d'imaginer des dieux dépourvus de forme et, quand nous avons découvert les représentations qu'en avaient conçues les Grecs, nous les avons adoptées.
    — Est-ce que nous influençons vraiment les dieux avec nos rituels, nos cérémonies et nos sacrifices ?
    — C'est nous-mêmes que nous influençons... Reconnaître ces pouvoirs ineffables nous remet à notre juste place, nous rend notre humilité. Nos rituels renforcent l'ordre sans lequel il n'est pas de société, des cérémonies quotidiennes dirigées par le chef de famille jusqu'aux rites organisés par l'État. Tous ont pour fonction de rassembler, et tous mettent en valeur la stricte hiérarchie d'un Etat subordonné aux dieux qu'il reconnaît. Quant aux sacrifices, il n'est pas un homme qui ne comprenne le principe de l'échange. On donne quelque chose de valeur en échange d'autre chose. Pour le commun, le sacrifice n'est rien de plus – l'échange d'objets matériels contre des bénéfices plus spirituels, mais néanmoins tangibles, accordés par les dieux. Les gens éduqués voient dans le sacrifice un acte symbolique qui relie nos êtres mortels aux pouvoirs supérieurs dont nous admettons la suprématie.

    — Et les sacrifices humains ?
    Il me lança un regard pénétrant, quelque peu exaspéré.
    — Décius [Metellus], tu m'as parlé d'une enquête. Pourrais-je savoir où tout cela va nous mener ?
    — Je t'en prie, sois patient, Marcus Tullius. Je voudrais connaître ton état d'esprit sur le sujet avant d'entrer dans les détails. Tout s'expliquera, pour autant que je parvienne à y voir clair...
    — A ta guise. La plupart des peuples, nous y compris, ont pratiqué les sacrifices humains. Ce fut toujours considéré comme un geste suprême. Certaines sociétés furent célèbres à cause de cette pratique, les Carthaginois notamment. Depuis longtemps nous les avons interdits, à Rome mais aussi sur les territoires que nous gouvernons. Si j'étais cynique, je dirais que c'est parce qu'il y a peu de choses auxquelles nous attachons moins d'importance que la vie humaine, aussi ne pouvons-nous concevoir que nos dieux exigeraient un sacrifice d'aussi peu de prix.

    « Il arrive pourtant que la vérité soit différente. Lors d'un sacrifice humain, nous offrons aux dieux ce qui nous ressemble le plus. Dans le domaine religieux ou magique, l'identité est le facteur essentiel. Nous pouvons mépriser des hommes que nous considérons d'une importance moindre, économiquement parlant, que celle des animaux domestiques, mais nous reconnaissons en eux des créatures qui nous sont semblables.
    Pour être juste envers ces Carthaginois sanguinaires, je dois admettre qu'ils estimaient au plus haut la valeur et l'identité de l'homme, car dans leurs plus terribles cérémonies, ils sacrifiaient leurs propres enfants. Vers la fin de notre dernière guerre contre eux, ils en immolèrent des centaines à leurs dieux, en pure perte d'ailleurs.
    « Chacun de nous reconnaît confusément une force de vie que tous partagent, et c'est l'offrande de cette force, espérons-nous, qui satisfera les dieux. A un détail près : la cérémonie doit se tenir au bon endroit et au bon moment, avec un rituel adéquat. Si l'on négligeait ces contraintes, les abattoirs, les champs de bataille et les arènes seraient les lieux les plus sacrés du monde. Bien. Dis-moi maintenant pourquoi tu m'interroges sur les sacrifices humains. ..."


Jean Schumacher
11 janvier 2008


 
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Dernière mise à jour : 17/02/2002