Référence(s) : du Bellay, Les antiquités de Rome Recherche effectuée le : 1/07/2008 13:40:09 -------------------------------------------------------------------------- Forme(s) Références Rome [1] Rome [9] Rome [9] Rome [9] Rome [9] Rome [9] Rome [11] Rome [11] Rome [11] Rome [11] Rome [12] Rome [17] Rome [18] Rome [18] Rome [19] Rome [22] Rome [22] Rome [22] Rome [22] Rome [23] Rome [26] Rome [35] Rome [43] Rome [59] Rome [59] Rome [60] Rome [60] Rome [60] Rome [61] Rome [62] Rome [66] Rome [76] -------------------------------------------------------------------------- [1] <0> Les Antiquités de Rome. -------------------------------------------------------------------------- [9] <3> Nouveau venu, qui cherches Rome en Rome Et rien de Rome en Rome n'aperçois, Ces vieux palais, ces vieux arcs que tu vois, Et ces vieux murs, c'est ce que Rome on nomme. -------------------------------------------------------------------------- [9] <3> Nouveau venu, qui cherches Rome en Rome Et rien de Rome en Rome n'aperçois, Ces vieux palais, ces vieux arcs que tu vois, Et ces vieux murs, c'est ce que Rome on nomme. -------------------------------------------------------------------------- [9] <3> Nouveau venu, qui cherches Rome en Rome Et rien de Rome en Rome n'aperçois, Ces vieux palais, ces vieux arcs que tu vois, Et ces vieux murs, c'est ce que Rome on nomme. -------------------------------------------------------------------------- [9] <3> Nouveau venu, qui cherches Rome en Rome Et rien de Rome en Rome n'aperçois, Ces vieux palais, ces vieux arcs que tu vois, Et ces vieux murs, c'est ce que Rome on nomme. -------------------------------------------------------------------------- [9] <3> Nouveau venu, qui cherches Rome en Rome Et rien de Rome en Rome n'aperçois, Ces vieux palais, ces vieux arcs que tu vois, Et ces vieux murs, c'est ce que Rome on nomme. -------------------------------------------------------------------------- [11] Rome de Rome est le seul monument, Et Rome Rome a vaincu seulement. -------------------------------------------------------------------------- [11] Rome de Rome est le seul monument, Et Rome Rome a vaincu seulement. -------------------------------------------------------------------------- [11] Rome de Rome est le seul monument, Et Rome Rome a vaincu seulement. -------------------------------------------------------------------------- [11] Rome de Rome est le seul monument, Et Rome Rome a vaincu seulement. -------------------------------------------------------------------------- [12] Le Tibre seul, qui vers la mer s'enfuit, Reste de Rome. -------------------------------------------------------------------------- [17] <5> Qui voudra voir tout ce qu'ont pu nature, L'art et le ciel, Rome, te vienne voir : J'entends s'il peut ta grandeur concevoir Par ce qui n'est que ta morte peinture. -------------------------------------------------------------------------- [18] Rome n'est plus : et si l'architecture Quelque ombre encor de Rome fait revoir, C'est comme un corps par magique savoir Tiré de nuit hors de sa sepulture. -------------------------------------------------------------------------- [18] Rome n'est plus : et si l'architecture Quelque ombre encor de Rome fait revoir, C'est comme un corps par magique savoir Tiré de nuit hors de sa sepulture. -------------------------------------------------------------------------- [19] Le corps de Rome en cendre est devalé, Et son esprit rejoindre s'est allé Au grand esprit de cette masse ronde. -------------------------------------------------------------------------- [22] Rome seule pouvait à Rome ressembler, Rome seule pouvait Rome faire trembler : Aussi n'avait permis l'ordonnance fatale Qu'autre pouvoir humain, tant fût audacieux, Se vantât d'égaler celle qui fit égale Sa puissance à la terre et son courage aux cieux. -------------------------------------------------------------------------- [22] Rome seule pouvait à Rome ressembler, Rome seule pouvait Rome faire trembler : Aussi n'avait permis l'ordonnance fatale Qu'autre pouvoir humain, tant fût audacieux, Se vantât d'égaler celle qui fit égale Sa puissance à la terre et son courage aux cieux. -------------------------------------------------------------------------- [22] Rome seule pouvait à Rome ressembler, Rome seule pouvait Rome faire trembler : Aussi n'avait permis l'ordonnance fatale Qu'autre pouvoir humain, tant fût audacieux, Se vantât d'égaler celle qui fit égale Sa puissance à la terre et son courage aux cieux. -------------------------------------------------------------------------- [22] Rome seule pouvait à Rome ressembler, Rome seule pouvait Rome faire trembler : Aussi n'avait permis l'ordonnance fatale Qu'autre pouvoir humain, tant fût audacieux, Se vantât d'égaler celle qui fit égale Sa puissance à la terre et son courage aux cieux. -------------------------------------------------------------------------- [23] <7> Sacrés coteaux, et vous saintes ruines, Qui le seul nom de Rome retenez, Vieux monuments, qui encor soutenez L'honneur poudreux de tant d'âmes divines : Arcs triomphaux, pointes du ciel voisines, Qui de vous voir le ciel même étonnez, Las, peu à peu cendre vous devenez, Fable du peuple et publiques rapines! -------------------------------------------------------------------------- [26] <8> Par armes et vaisseaux Rome dompta le monde, Et pouvait-on juger qu'une seule cité Avait de sa grandeur le terme limité Par la même rondeur de la terre et de l'onde. -------------------------------------------------------------------------- [35] <13> Ni la fureur de la flamme enragée, Ni le tranchant du fer victorieux, Ni le dégât du soldat furieux, Qui tant de fois, Rome, t'a saccagée, Ni coup sur coup ta fortune changée, Ni le ronger des siècles envieux, Ni le dépit des hommes et des dieux, Ni contre toi ta puissance rangée, Ni l'ébranler des vents impétueux, Ni le débord de ce dieu tortueux Qui tant de fois t'a couvert de son onde, Ont tellement ton orgueil abaissé, Que la grandeur du rien qu'ils t'ont laissé Ne fasse encore émerveiller le monde. -------------------------------------------------------------------------- [43] <19> Tout le parfait dont le ciel nous honore, Tout l'imparfait qui naît dessous les cieux, Tout ce qui paît nos esprits et nos yeux, Et tout cela qui nos plaisirs dévore : Tout le malheur qui notre âge dédore, Tout le bonheur des siècles les plus vieux, Rome du temps de ses premiers aïeux Le tenait clos, ainsi qu'une Pandore. -------------------------------------------------------------------------- [59] Rome fut tout le monde, et tout le monde est Rome. -------------------------------------------------------------------------- [59] Rome fut tout le monde, et tout le monde est Rome. -------------------------------------------------------------------------- [60] Et si par mêmes noms mêmes choses on nomme, Comme du nom de Rome on se pourrait passer, La nommant par le nom de la terre et de l'onde : Ainsi le monde on peut sur Rome compasser, Puisque le plan de Rome est la carte du monde. -------------------------------------------------------------------------- [60] Et si par mêmes noms mêmes choses on nomme, Comme du nom de Rome on se pourrait passer, La nommant par le nom de la terre et de l'onde : Ainsi le monde on peut sur Rome compasser, Puisque le plan de Rome est la carte du monde. -------------------------------------------------------------------------- [60] Et si par mêmes noms mêmes choses on nomme, Comme du nom de Rome on se pourrait passer, La nommant par le nom de la terre et de l'onde : Ainsi le monde on peut sur Rome compasser, Puisque le plan de Rome est la carte du monde. -------------------------------------------------------------------------- [61] <27> Toi qui de Rome émerveillé contemples L'antique orgueil, qui menaçait les cieux, Ces vieux palais, ces monts audacieux, Ces murs, ces arcs, ces thermes et ces temples, Juge, en voyant ces ruines si amples, Ce qu'a rongé le temps injurieux, Puisqu'aux ouvriers les plus industrieux Ces vieux fragments encor servent d'exemples. -------------------------------------------------------------------------- [62] Regarde après, comme de jour en jour Rome, fouillant son antique séjour, Se rebâtit de tant d'oeuvres divines : Tu jugeras que le démon romain S'efforce encor d'une fatale main Ressusciter ces poudreuses ruines. -------------------------------------------------------------------------- [66] Rome vivant fut l'ornement du monde, Et morte elle est du monde le tombeau. -------------------------------------------------------------------------- [76] C'était alors que le présent des dieux Plus doucement s'écoule aux yeux de l'homme, Faisant noyer dedans l'oubli du somme Tout le souci du jour laborieux; Quand un démon apparut à mes yeux Dessus le bord du grand fleuve de Rome, Qui, m'appelant du nom dont je me nomme, Me commanda regarder vers les cieux : Puis m'écria : Vois, dit-il, et contemple Tout ce qui est compris sous ce grand temple, Vois comme tout n'est rien que vanité.