[74,0] LETTRE 74 : CYPRIEN A POMPÉIUS SON FRERE, SALUT. [74,1] Bien que nous ayons traité pleinement toute la question du baptême des hérétiques dans les lettres dont nous vous envoyons des copies, pourtant, frère très cher, comme vous désirez connaître ce qu'a répondu Étienne, notre frère, à notre lettre, je vous envoie une copie de sa réponse. En la lisant, vous verrez de plus en plus l'erreur où il est, lui qui entreprend de soutenir la cause des hérétiques contre les chrétiens et contre l'Église de Dieu. Car, entre autres choses, ou hautaines, ou étrangères au sujet, ou contradictoires, qu'il a écrites, maladroitement et imprudemment, il a encore ajouté ceci : "Si donc des hérétiques viennent à nous, de quelque secte que ce soit, que l'on n'innove point, mais qu'on suive seulement la tradition, en leur imposant les mains pour les recevoir à pénitence, d'autant que les hérétiques eux-mêmes, d'une secte à l'autre, ne baptisent point suivant leur rite particulier ceux qui viennent à eux, mais les admettent simplement à leur communion. [74,2] Il défend de baptiser dans l'Église "ceux qui viennent de quelque hérésie que ce soit", c'est-à-dire qu'il tient les baptêmes de tous les hérétiques pour légitimes et authentiques. Et comme chaque secte a son baptême et ses péchés, en admettant le baptême de tous les hérétiques, ce sont les péchés de tous qu'il assemble et accumule sur sa tête. Il prescrit "de n'innover en rien, mais de suivre seulement la tradition", comme si celui-là innovait, qui, restant fidèle à l'unité, réclame pour l'Église unique un unique baptême, et non pas plutôt celui qui, oubliant l'unité, use du mensonge d'une ablution profane. "Qu'on n'innove en rien, dit-il, mais qu'on suive seulement la tradition." Mais, d'où vient cette tradition ? A-t-elle pour elle l'autorité du Seigneur et de l'Évangile ? Vient-elle des apôtres et de leurs Épîtres ? C'est en effet ce qui est écrit que l'on doit faire. Dieu l'atteste, et nous en avertit, lorsqu'Il dit à Josué, fils de Navé : "Le livre de cette loi ne s'éloignera point de votre bouche, mais vous le méditerez jour et nuit, afin d'être attentif à faire ce qui y est écrit". De même le Seigneur, envoyant ses apôtres, leur prescrit de baptiser les nations et de les instruire à garder tous ses préceptes. Si donc il est prescrit dans l'Évangile, ou dans les Épîtres des apôtres, ou dans les Actes, de ne point baptiser ceux qui viennent de quelque hérésie que ce soit, mais de leur imposer seulement les mains pour les admettre à la pénitence, que l'on observe cette tradition divine et sainte. Mais si les hérétiques n'y ont jamais que le nom "d'adversaires", et "d'antichrists", s'ils y sont déclarés "gens à éviter, pervers, condamnés par eux-mêmes", comment peut-on trouver que ceux-là ne doivent pas être condamnés par nous, que le témoignage apostolique nous montre condamnés par eux-mêmes ? De sorte que personne ne doit faire tort aux apôtres, en laissant croire qu'ils aient approuvé les baptêmes des hérétiques, ou les aient admis à leur communion sans le baptême de l'Église, alors que les apôtres ont parlé de la sorte contre les hérétiques; et cela, à une époque où les plus dangereuses hérésies ne s'étaient pas encore déchaînées, ou Marcion le Pontique n'était pas encore sorti du Pont, lui dont le maître Cerdon ne vint à Rome que sous l'épiscopat d'Hygin, le neuvième évêque de cette ville. Marcion, suivit son maître, en ajoutant à ses crimes. Il blasphéma contre Dieu le Père, le Créateur, avec plus d'impudence et de violence que les autres, et mit une plus grande scélératesse à munir d'armes sacrilèges la fureur hérétique en révolte contre l'Église. [74,3] Ainsi, il est établi que depuis les apôtres, il s'est élevé des hérésies plus nombreuses et plus graves; nulle part d'ailleurs, dans le passé, il n'est prescrit ni écrit "que l'on doive imposer seulement la main à l'hérétique pour la pénitence", et l'admettre ainsi à la communion. D'autre part, il n'y a qu'un baptême qui est chez nous, à l'intérieur, confié par Dieu à l'Église seule. Quel est donc, après tout cela, cet entêtement, cette présomption, de préférer une tradition humaine à une disposition divine, et ne pas vouloir remarquer que Dieu s'irrite toutes les fois qu'une tradition humaine néglige et ruine les préceptes divins. C'est ce que Dieu Lui-même proclame par la bouche du prophète Isaïe, quand Il dit : "Ce peuple m'honore du bout des lèvres, mais son coeur est loin de Moi. C'est en vain qu'ils Me rendent un culte, puiqu'ils suivent des préceptes et des doctrines, qui sont de l'homme". (Is 29,13). C'est le même reproche que Dieu fait dans l'Évangile : "Vous rejetez les préceptes de Dieu, pour établir notre tradition". (Mc 7,13). Se souvenant de ces paroles, l'Apôtre donne des avertissements à son tour, et dit : "Si quelqu'un, par un aveuglement d'orgueil et par ignorance, vous enseigne autre chose, et ne se conforme pas aux salutaires instructions et à la doctrine de notre Seigneur Jésus Christ, éloignez-vous de lui." (1 Tim 6,3-5). [74,4] Elle est belle, ah oui, et légitime, la tradition que notre frère Étienne propose, pour nous fournir une autorité convenable ! N'ajoute-t-il pas au même endroit de sa lettre : "D'autant que les hérétiques eux-mêmes d'une secte à l'autre ne baptisent pas ceux qui viennent à eux, mais les admettent simplement à leur communion". L'Église de Dieu, l'épouse du Christ est, en effet, devenue bien malheureuse; voilà qu'elle doit se mettre à la remorque des hérétiques, que, pour l'administration des sacrements divins, ce sera la lumière qui empruntera aux ténèbres, et les chrétiens qui feront ce que font les hérétiques ! Mais quel est donc cet aveuglement, quelle est cette aberration, de ne point vouloir reconnaître l'unité de la foi, qui vient de Dieu le Père et de la tradition de Jésus Christ, notre Seigneur et notre Dieu ? En effet, si l'Église n'est pas chez les hérétiques, parce qu'elle est une et ne peut se diviser, et si le saint Esprit n'est pas chez eux, parce qu'Il est un et ne peut être chez des profanes et des gens du dehors, à coup sûr le baptême, qui a la même unité, ne peut être chez les hérétiques, puisqu'il ne peut être séparé ni de l'Église, ni du saint Esprit. [74,5] Ou bien, s'ils attribuent l'efficacité du baptême à la majesté du Nom du Christ, de telle façon que, pour eux, celui qui est baptisé en ce nom, de n'importe quelle manière et n'importe où, soit renouvelé et sanctifié, chez les hérétiques on impose aussi les mains à celui qui a été baptisé pour qu'il reçoive le saint Esprit : alors pourquoi la majesté du nom n'a t-elle pas, dans l'imposition des mains, la même efficacité qu'ils lui attribuent dans la sanctification pour le baptême ? Car si celui qui est né hors de l'Église peut devenir le temple de Dieu, pourquoi le saint Esprit ne pourrait-Il pas descendre dans ce temple ? Celui qui, déposant dans le baptême la souillure de ses péchés, a été sanctifié et est devenu spirituellement un homme nouveau, a été rendu apte à recevoir le saint Esprit, car l'apôtre dit : "Vous tous, qui avez été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ". Celui qui peut, en recevant le baptême des hérétiques, revêtir le Christ, peut, à bien plus forte raison, recevoir le saint Esprit que le Christ a envoyé. Aussi bien, pour que celui qui a été baptisé en dehors ait pu revêtir le Christ sans recevoir le saint Esprit, il faudra que celui qui est envoyé soit plus grand que celui qui l'envoie, sans compter d'ailleurs que le Christ ne saurait être revêtu sans l'Esprit, ni l'Esprit séparé du Christ. C'est un autre illogisme de dire, alors que la naissance est spirituelle dont nous naissons dans le Christ par le bain de la régénération, que quelqu'un peut naître spirituellement chez les hérétiques, où ils n'admettent pas la Présence de l'Esprit. L'eau seule, sans le saint Esprit, ne peut effacer les péchés et sanctifier l'homme. Il est donc nécessaire, ou bien qu'ils nous accordent que le saint Esprit aussi est là ou ils disent qu'est le baptême, ou bien que le baptême n'est pas là où l'Esprit n'est pas, puisque le baptême ne peut être sans l'Esprit. [74,6] Quelle est d'autre part cette prétention de soutenir que l'on puisse être fils de Dieu sans être né dans l'Église ? C'est dans le baptême que meurt le vieil homme et que naît l'homme nouveau, comme le montre le bienheureux Apôtre : "Il nous a sauvés, dit-il, par le bain de la régénération". (Tit 3,5). Si donc c'est par le bain, c'est-à-dire par le baptême, que se fait cette régénération, comment l'hérésie pourrait-elle enfanter des fils à Dieu par le Christ, elle qui n'est pas l'épouse du Christ ? C'est l'Église seule en effet qui, unie au Christ, enfante spirituellement, comme le dit encore le même Apôtre : "Le Christ a aimé son Église, et s'est livré pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant par son bain". (Ep 5,25-26). Si donc elle est la bien-aimée et l'épouse, qui seule est sanctifiée par le Christ, et seule purifiée par son bain, il est manifeste que l'hérésie, qui, n'étant pas l'épouse du Christ, ne peut être purifiée ni sanctifiée par son bain, ne peut enfanter des fils à Dieu [74,7] De plus, ce n'est pas quand on reçoit le saint Esprit par l'imposition des mains, que l'on naît, c'est dans le baptême; mais l'on reçoit le saint homme. Dieu le forma d'abord, puis il souffla sur sa face un souffle de vie. Le saint Esprit, en effet, ne peut être reçu si celui qui le doit recevoir n'existe d'abord. Mais alors, comme la naissance des chrétiens a lieu au baptême, que la génération et la sanctification ne se trouvent que chez l'épouse du Christ, qui seule peut enfanter spirituellement et donner des enfants à Dieu, où donc, de qui, à qui est né celui qui n'est pas le fils de l'Église ? Pour pouvoir avoir Dieu pour père, qu'il ait d'abord l'Église pour mère ! Et, alors que, hors de l'Église, aucune hérésie, ni même aucun schisme ne peut posséder la sanctification du baptême salutaire, l'inflexible entêtement de notre frère Étienne va jusqu'à prétendre que même le baptême de Marcion, et aussi celui de Valentin, d'Apelle et des autres, qui blasphèment contre Dieu le Père, donne naissance à des enfants de Dieu, jusqu'à dire que la rémission des péchés est accordée au Nom de Jésus Christ là même ou l'on blasphème contre le Père et contre le Christ notre Seigneur ! [74,8] Et ici, frère très cher, nous devons nous demander, en tenant compte des devoirs de notre charge, si au jour du jugement, un évêque de Dieu pourra être en règle avec son maître, s'il défend, approuve, et reçoit comme authentiques les blasphèmes des blasphémateurs, alors que le Seigneur fait cette menace : "Et maintenant voici mon décret pour vous, ô prêtres. Si vous n'écoutez pas, et si vous ne prenez pas à coeur d'honorer mon Nom, dit le Seigneur Tout-Puissant Je lancerai contre vous ma malédiction, et Je maudirai vos bénédictions". (Mt 2,1-2). Honore-t-il Dieu, celui qui est en communion avec le baptême de Marcion ? Honore-t-il Dieu, celui qui estime que la rémission des péchés se donne chez ceux qui blasphèment contre Dieu ? Honore-t-il Dieu, celui qui prétend que, hors de l'Église naissent, d'une adultère et d'une prostituée, des enfants de Dieu ? Honore-t-il Dieu, celui qui, infidèle à l'unité et à la vérité établie par l'institution divine, défend les hérésies contre l'Église ? Honore-t-il Dieu celui qui, se faisant l'ami des hérétiques et l'ennemi des chrétiens, croit que les évêques, qui restent fidèles à la vérité du Christ, et à l'unité de l'Église, doivent être excommuniés ? Si c'est ainsi que Dieu est honoré, si c'est ainsi que la crainte de Dieu et la discipline sont observées par ses adorateurs et ses évêques, mettons bas les armes, rendons-nous pour être esclaves, livrons au diable les règles de l'Évangile, la loi du Christ, la Majesté de Dieu. Rompons les serments de la milice divine, livrons les étendards du camp spirituel, que l'Église cède à l'hérésie, la lumière aux ténèbres, la foi à l'infidélité, l'espérance au désespoir, la raison à l'erreur, l'immortalité à la mort, la charité à la haine, la vérité au mensonge, le Christ à l'Antichrist. Quoi d'étonnant alors, que chaque jour s'élèvent des schismes et des hérésies, qu'ils croissent et grandissent, que les serpents de leurs têtes prennent plus de force pour lancer leur venin contre l'Église de Dieu, quand certains les soutiennent et leur prêtent l'appui de leur patronage, quand on défend leur baptême, quand on trahit la foi, la vérité; quand ce qui se fait au dehors contre l'Église est ratifié à l'intérieur, dans l'Église même ? [74,9] Que si nous avons en nous, frère très cher, la crainte de Dieu, si nous observons les préceptes du Christ, si nous gardons incorruptible et inviolable la sainteté de son épouse, si nos sens et nos coeurs ont présente la parole du Seigneur : "Croyez-vous, que quand le Fils de l'homme viendra, il trouvera de la foi sur la terre ?", (Lc 18,8) en tant que fidèles soldats de Dieu, faisant notre service avec une foi et une piété sincère, gardons courageusement et fidèlement le camp qui nous a été divinement confié. La coutume, qui s'est peu à peu établie chez quelques-uns, ne doit pas empêcher la vérité de prévaloir et de triompher. Car la coutume sans la vérité n'est qu'une erreur qui est vieille. Donc laissons-là l'erreur et attachons nous à la vérité, sachant bien que la vérité triomphe, comme il est écrit en Esdras. "La vérité demeure et reste forte éternellement, elle subsiste dans les siècles des siècles. Il n'y a pas chez elle d'acception de personnes, ni de différence; elle fait ce qui est juste. L'iniquité n'est point dans son jugement. Elle est la force, l'autorité, la majesté et la puissance pour tous les siècles. Béni soit le Dieu de vérité". (1 Esr 4,38-40). C'est cette vérité que le Christ nous montre, quand Il dit dans son Évangile : "Je suis la Vérité". (Jn 14,6). Par conséquent si nous sommes dans le Christ et que le Christ soit en nous, si nous demeurons dans la vérité, et que la vérité demeure en nous, attachons nous à ce qui est vrai. [74,10] Il arrive malheureusement que par présomption et entêtement on défende son opinion, fausse et mauvaise, plutôt que de se rallier à celle d'autrui, même juste et vraie. C'est à quoi pense le bienheureux apôtre Paul, quand, écrivant à Timothée, il l'avertit qu'un évêque ne doit pas être querelleur ni opiniâtre, mais doux et docile. Or, celui-là est docile, qui est assez doux et facile pour avoir la patience de s'instruire. Il faut, en effet, que les évêques non seulement enseignent, mais encore s'instruisent, car justement on enseigne mieux quand on gagne tous les jours et qu'on fait des progrès en s'instruisant. C'est précisément ce que nous enseigne le même apôtre Paul, en prescrivant que si, pendant que l'un parle, "l'autre qui est assis a une meilleure révélation, le premier se taise". (cf 1 Cor 14,30). Or, il est facile aux âmes religieuses et droites de se défaire de l'erreur, de découvrir la vérité et de l'amener au jour. Si l'on remonte à la source et à l'origine de la tradition divine, l'erreur humaine cesse, et, quand on a pénétré l'économie des sacrements célestes, tout ce qui restait obscur sous le voile de la nuit et des ténèbres vient à la lumière de la vérité et s'éclaire. Quand l'eau d'un aqueduc, qui coulait en abondance, vient à manquer, est-ce qu'on ne remonte pas à la source pour reconnaître la cause de l'arrêt ? On recherche si les veines se sont taries au point de départ, ou bien si l'eau s'est arrêtée au milieu de sa course, afin que, si ce qui empêche l'eau de couler sans cesse, c'est que l'aqueduc a une solution de continuité, ou n'est plus étanche, on le répare, et qu'ainsi la même quantité qui sort de la source soit transportée de nouveau et soit à la disposition de la cité. C'est ce que doivent faire ces évêques de Dieu, qui sont fidèles à ses préceptes, afin que, si la vérité a fléchi en quelque point, nous revenions à l'usage originel établi par notre Seigneur, à la tradition évangélique et apostolique, et que notre conduite tire ses règles de là même d'où notre dignité tire son origine. [74,11] Cette tradition porte qu'il y a un seul Dieu, un seul Christ, une seule espérance et une seule foi, une seule Église et un seul baptême qui n'est que dans l'Église, de laquelle on ne peut se séparer sans se trouver avec les hérétiques et sans attaquer l'enseignement sacré de la tradition divine, en les soutenant contre l'Église. C'est le mystère de cette unité que nous voyons exprimé au Cantique des Cantiques ou, parlant au nom du Christ, quelqu'un dit : "Ma soeur est un jardin fermé, mon épouse une fontaine scellée, un puits d'eau vive, un jardin avec le fruit de ses arbres" (Can 4,12). Mais si son Église est un jardin fermé, une fontaine scellée, comment pourrait-il entrer dans ce jardin, ou boire à cette fontaine, celui qui n'est pas dans l'Église ? De même, Pierre, signifiant lui aussi et défendant l'unité, nous fait remarquer que nous ne pouvons être sauvé que par le baptême unique d'une unique Église : "Dans l'arche de Noé, dit-il, peu de monde c'est-à-dire huit personnes, furent sauvés à travers l'eau. C'est de la même manière que le baptême vous sauvera."(1 Pi 3,20-21). Dans ce résumé bref et symbolique, il a exprimé le mystère de l'unité. De même, en effet, que dans ce baptême du monde, qui le purifia de la perversité d'autrefois, celui qui n'était pas dans l'arche, ne put être sauvé à travers l'eau, de même maintenant on ne peut être tenu pour sauvé par le baptême, si l'on n'a été baptisé dans l'Église, qui selon le symbole de l'arche unique a été fondée sur l'unité. [74,12] Donc, frère très cher, après avoir cherché et reconnu la vérité, nous observons de baptiser de l'unique baptême légitime tous ceux qui, de l'hérésie quelle qu'elle soit, viennent à l'Église, à l'exception de ceux qui sont passés à l'hérésie après avoir été baptisés dans l'Église. Pour ceux-ci, quand ils reviennent et ont fait pénitence, ils doivent être reçus par la seule imposition des mains du pasteur et réadmis dans le bercail dont ils s'étaient écartés. Je souhaite, frère très cher, que vous vous portiez toujours bien.