A [16] Plus souvent il n'y A que le vent, la pluie, le temps interminable de l'aveuglé. [17] Le désastre qu'il A voulu peut-être ou, pensée inexorable, qui n'a été voulu par personne. [17] Le désastre qu'il a voulu peut-être ou, pensée inexorable, qui n'A été voulu par personne. [18] Clios revient, il A chassé dans la forêt et échangé ses proies contre les deux flûtes qu'il rapporte. [28] Il surnage, mais Clios, qui court en l'appelant le long du rivage, A l'impression qu'il a perdu conscience. [28] Il surnage, mais Clios, qui court en l'appelant le long du rivage, a l'impression qu'il A perdu conscience. [38] A ce moment un tronc le frappe violemment à la tête. [40] Clios revient à lui, il est sur la rive, un homme pèse sur ses poumons avec une force incroyable et l'oblige à vomir toute l'eau qu'il A avalée. [42] Comment, aveugle, l'A-t-il sorti de l'eau et ramené sur le bord ? [61] Oedipe dit seulement: Il y A une source. [69] Elle y A joué autrefois avec Ismène, à l'orée d'un bois près de Thèbes. [75] Il s'aperçoit qu'Oedipe l'A suivi, mais il est trop tard pour s'occuper de lui. [77] Il n'y A plus de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre issue que de s'enfoncer dans la Femme divine et de se perdre en elle comme elle se perd en vous. [89] Il ne sait pas où il se trouve et il A perdu son bâton. [96] Elle n'A plus peur qu'ils deviennent fous. [97] Elle en A parlé à Diotime qui lui a dit : "Il ne faut pas qu'ils enferment leur malheur en eux-mêmes, il vaut mieux qu'ils le vivent. [97] Elle en a parlé à Diotime qui lui A dit : "Il ne faut pas qu'ils enferment leur malheur en eux-mêmes, il vaut mieux qu'ils le vivent. [98] Ton père A retrouvé un métier, les gens aiment beaucoup ses petites statues". [106] A l'heure brûlante, il descend au bord de la mer, entre dans l'eau et, perdant à demi conscience, retrouve des traces de son rêve. [122] Peut-être ne l'A-t-il pas connue quand il avait des yeux. [135] Qu'A-t-il à faire encore de sa pauvre, de sa tendre anxiété, lui qui sait que tous les soucis sont vains ? [156] Il éprouve la tendresse des gestes d'Antigone qui A mis sa tête sur ses genoux et le fait manger très lentement et boire à petites gorgées. [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il A peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. [178] Ismène A fait parvenir un peu d'or à Antigone. [179] Elle A refusé l'or et renvoyé le messager porter des nouvelles à Ismène. [180] Elle A appris aussi que le roi Thésée va passer bientôt le long de la côte avec la flotte athénienne qui, chaque année, part en Thrace. [184] Comme il y A peu de vent, ils doublent le cap à la rame. À [3] C'est un long voyage, en suivant Oedipe qui les ramène par des chemins inattendus À la maison entourée de vignes où Diotime accueille Antigone comme si elle l'avait quittée la veille. [8] Il allume un feu, une pluie fine se met À tomber et sa musique légère ranime en lui un vague et pénétrant regret. [9] Oedipe rompt le silence : "Clios, il te faut une flûte, il faut aussi que tu te remettes À danser". [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé À la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse À nouveau emporter par elle. [27] Il est entraîné par les courants, submergé par les vagues, frôlé par les troncs qui filent À toute allure. [30] Au moment de s'y fracasser, il parvient À se hisser sur le roc. [35] Clios voit sa chute, il court vers l'aval et se jette À l'eau pour intercepter le corps d'Oedipe. [38] A ce moment un tronc le frappe violemment À la tête. [40] Clios revient À lui, il est sur la rive, un homme pèse sur ses poumons avec une force incroyable et l'oblige à vomir toute l'eau qu'il a avalée. [40] Clios revient à lui, il est sur la rive, un homme pèse sur ses poumons avec une force incroyable et l'oblige À vomir toute l'eau qu'il a avalée. [41] Oedipe, c'est lui, le frictionne, le réchauffe, l'oblige À se relever et à repartir sous la pluie vers la cabane. [41] Oedipe, c'est lui, le frictionne, le réchauffe, l'oblige à se relever et À repartir sous la pluie vers la cabane. [44] Il répond seulement, À sa manière : "Nous sommes là". [45] Quand ils ont regagné À grand-peine la cabane où Antigone les attend et panse leurs blessures, Clios comprend qu'il n'en saura jamais plus. [46] L'hiver se passe, Antigone travaille avec Larissa, et Narsès apprend À Clios le métier de potier dans lequel il se révèle très habile. [47] Le soir, Clios apporte sa flûte À Oedipe qui en fait naître une musique barbare, à l'opposé de celle d'Alcyon. [47] Le soir, Clios apporte sa flûte à Oedipe qui en fait naître une musique barbare, À l'opposé de celle d'Alcyon. [48] Elle plaît pourtant À Clios, il danse dans l'espace étroit de la cabane, à peine éclairée par les braises du feu. [48] Elle plaît pourtant à Clios, il danse dans l'espace étroit de la cabane, À peine éclairée par les braises du feu. [49] C'est une danse aiguë, presque sur place, À laquelle il ne s'abandonne pas, mais tranche ou creuse dans une matière encore cachée. [55] Antigone l'offre À Diotime qui la nomme : le premier sourire de la pierre. [56] Quelques jours plus tard, Diotime donne À Antigone une branche d'olivier. [66] Elle est charmée et montre À Antigone que la source est en amont de la sculpture. [69] Elle y a joué autrefois avec Ismène, À l'orée d'un bois près de Thèbes. [72] C'est la nuit de la lune noire, Clios le sent À la violente certitude, à la nécessité de danser qui l'habitent. [72] C'est la nuit de la lune noire, Clios le sent à la violente certitude, À la nécessité de danser qui l'habitent. [79] Au milieu de la course effrénée des nuages, À la fugitive apparition d'un astre, un étrange plaisir vous prend. [82] Est-ce que vous pourrez survivre À cela ? [88] Le soleil est haut dans le ciel quand Oedipe revient À lui. [93] Antigone lui donne À boire, essuie la boue dont il est recouvert et retrouve son bâton. [97] Elle en a parlé À Diotime qui lui a dit : "Il ne faut pas qu'ils enferment leur malheur en eux-mêmes, il vaut mieux qu'ils le vivent. [104] Oedipe est seul presque toute la journée et s'installe pour sculpter À la pointe du cap, sur une roche qui surplombe la mer. [106] A l'heure brûlante, il descend au bord de la mer, entre dans l'eau et, perdant À demi conscience, retrouve des traces de son rêve. [107] Il y avait une porte À laquelle il n'osait pas frapper. [110] Sur les murs du couloir, qui ressemblait À l'entrée d'une caverne, il découvrait des signes verts. [123] Aujourd'hui quelque chose commence À s'ouvrir en lui, et parfois elle est là dans sa plénitude, désirant qu'il se perde ou se consume en elle. [132] Il se retrouve, couché À cette place qu'il croyait avoir quittée pour toujours. [133] Il fait nuit, un feu brûle À côté de lui avec une clarté dérisoire. [135] Qu'a-t-il À faire encore de sa pauvre, de sa tendre anxiété, lui qui sait que tous les soucis sont vains ? [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts À lui ? [143] Est-ce que vraiment je ne te sers À rien, est-ce que tu trouves que je suis de trop ? [144] Elle le secoue, elle crie : "Oedipe, tu ne peux pas mourir, tu le pouvais autrefois, tu le pouvais À Thèbes. [147] Je te le refuse, À cause --- à cause de moi, Antigone ! [147] Je te le refuse, à cause --- À cause de moi, Antigone ! [148] Oedipe entend Clios la calmer, la faire s'agenouiller À nouveau à côté de lui. [148] Oedipe entend Clios la calmer, la faire s'agenouiller à nouveau À côté de lui. [149] Il ne peut pas, il le sent, résister À son juste, à son terrible refus. [149] Il ne peut pas, il le sent, résister à son juste, À son terrible refus. [155] Il revient, il ressent la souffrance de revenir, comme ils le veulent, dans l'opaque instrument de son corps et dans ce monde soumis À la pesanteur. [156] Il éprouve la tendresse des gestes d'Antigone qui a mis sa tête sur ses genoux et le fait manger très lentement et boire À petites gorgées. [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble À des larmes. [166] Oedipe demande À Clios le lendemain : "Pourquoi avez-vous eu si peur ? [172] Il voit que Clios, qui se prépare À descendre au village, ne le croit guère. [173] Après son départ, il prend une pierre et recommence À sculpter. [174] Il pense au rêve avec la sibylle, À la porte qu'elle ouvrait et qui ne donnait pas sur l'infini, mais sur sa propre demeure. [177] Celui-ci est prêt À accueillir Oedipe à Athènes. [177] Celui-ci est prêt à accueillir Oedipe À Athènes. [178] Ismène a fait parvenir un peu d'or À Antigone. [179] Elle a refusé l'or et renvoyé le messager porter des nouvelles À Ismène. [182] Ils vont tous les trois À la pointe du cap. [183] Clios décrit À Oedipe ce qu'il voit: "La flotte comporte sept bateaux. [184] Comme il y a peu de vent, ils doublent le cap À la rame. [190] L'autre est devenue une alliée et le tient au courant de ce qui se passe À Thèbes. [198] Quand le roi se retourne, Oedipe est toujours À la même place. ABANDONNE [49] C'est une danse aiguë, presque sur place, à laquelle il ne s'ABANDONNE pas, mais tranche ou creuse dans une matière encore cachée. [138] Pourquoi pleure-t-elle, pourquoi ne peut-il s'empêcher de l'entendre qui supplie : "Ne nous ABANDONNE pas. ABÎME [34] C'est son destin de s'y laisser glisser en ABÎME. ABOUTIR [99] Ils repartent au printemps et finissent par ABOUTIR sur le cap où ils ont été l'automne précédent. ABSENCE [126] Il connaît des jours d'ABSENCE, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. ABSENTES [139] Voilà deux jours et deux nuits que tu t'ABSENTES, que tu ne manges pas, que tu ne nous reconnais plus. ABSORBER [120] Ses mains deviennent inactives car son esprit, par la porte du songe, se détourne d'elles pour s'ABSORBER dans la mer. ACCEPTER [58] Il hésite avant d'ACCEPTER, il l'éprouve des mains et de tout son corps afin de découvrir ce qui se cache en elle. ACCOMPLIR [109] Elle était belle avec ses cheveux blancs et le regardait avec admiration comme s'il était en train d'ACCOMPLIR une action remarquable. ACCUEILLE [3] C'est un long voyage, en suivant Oedipe qui les ramène par des chemins inattendus à la maison entourée de vignes où Diotime ACCUEILLE Antigone comme si elle l'avait quittée la veille. ACCUEILLIR [177] Celui-ci est prêt à ACCUEILLIR Oedipe à Athènes. ACÉRÉE [186] Clios et Antigone sont enthousiasmés, ils voient se manifester dans le rythme des chants, dans la forme ACÉRÉE des navires, la liberté aventureuse d'un peuple de la mer. ACHETER [13] Quand la cabane est terminée, Clios part pour la ville la plus proche afin d'y ACHETER une flûte. ACTION [109] Elle était belle avec ses cheveux blancs et le regardait avec admiration comme s'il était en train d'accomplir une ACTION remarquable. ACTIVENT [197] Thésée donne des ordres, les marins s'ACTIVENT, la flotte s'éloigne rapidement. ADMIRABLEMENT [127] Les moments où il s'échappe pour grandir ADMIRABLEMENT ou s'effacer dans l'espace se prolongent. ADMIRATION [109] Elle était belle avec ses cheveux blancs et le regardait avec ADMIRATION comme s'il était en train d'accomplir une action remarquable. AFIN [13] Quand la cabane est terminée, Clios part pour la ville la plus proche AFIN d'y acheter une flûte. [58] Il hésite avant d'accepter, il l'éprouve des mains et de tout son corps AFIN de découvrir ce qui se cache en elle. ÂGE [108] La femme de l'ÂGE antérieur l'ouvrait. AGENOUILLER [148] Oedipe entend Clios la calmer, la faire s'AGENOUILLER à nouveau à côté de lui. AIDE [52] Oedipe l'AIDE, il ne croyait plus pouvoir sculpter et s'aperçoit qu'il en est toujours capable. AIENT [195] Sans que ses compagnons AIENT pu le prévenir, Oedipe lui répond d'un geste. AIGU [121] Dans l'étendue, la monotonie et le sel AIGU de la mer. AIGUË [49] C'est une danse AIGUË, presque sur place, à laquelle il ne s'abandonne pas, mais tranche ou creuse dans une matière encore cachée. AIMAIT [92] C'étaient les mots de Mérope dans son enfance et il se souvient de son sourire qu'il AIMAIT. AIME [187] Le roi Thésée est au centre, sur le quatrième bateau et, comme il AIME le faire, il tient lui-même les rames de gouvernail. AIMÉE [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- AIMÉE reviennent plus souvent. AIMENT [98] Ton père a retrouvé un métier, les gens AIMENT beaucoup ses petites statues". AINSI [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez AINSI avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. [170] Tout ce que tu appelles ton vertige et qui s'éteint lorsque tu pars AINSI dans l'inconnu. AIR [157] Clios réchauffe ses mains dans les siennes, puis module sur sa flûte un AIR d'Alcyon. [158] Un AIR bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. [168] Avec cet AIR de bonheur sur ton visage et l'immobilité de ton corps. ALCYON [47] Le soir, Clios apporte sa flûte à Oedipe qui en fait naître une musique barbare, à l'opposé de celle d'ALCYON. [157] Clios réchauffe ses mains dans les siennes, puis module sur sa flûte un air d'ALCYON. ALLER [68] Antigone reconnaît ce ruisseau et la source qui soulève, avec une sorte de roucoulement, un peu de sable, avant de laisser l'eau s'en ALLER. ALLIÉE [190] L'autre est devenue une ALLIÉE et le tient au courant de ce qui se passe à Thèbes. ALLUME [8] Il ALLUME un feu, une pluie fine se met à tomber et sa musique légère ranime en lui un vague et pénétrant regret. ALLURE [27] Il est entraîné par les courants, submergé par les vagues, frôlé par les troncs qui filent à toute ALLURE. ALORS [70] Tout ALORS semblait prévisible et clairement dessiné pour elle. [169] ALORS que nous étions habitués au mouvement sans trêve de tes marches, de tes mains et de tes pensées. AMÉNAGE [102] Clios AMÉNAGE pour Oedipe et pour lui la petite grotte en haut du cap. AMONT [66] Elle est charmée et montre à Antigone que la source est en AMONT de la sculpture. ANCIEN [189] Il sait - car il sait tout ce qui se passe sur ces rivages - qu'Oedipe, l'ANCIEN roi, est réfugié ici avec une de ses filles. ANIMAUX [51] Il la pétrit, il lui donne la forme d'objets ou d'ANIMAUX. ANNÉE [74] Il attend le moment qui va survenir, qui se produisait chaque ANNÉE quand le clan existait encore. [180] Elle a appris aussi que le roi Thésée va passer bientôt le long de la côte avec la flotte athénienne qui, chaque ANNÉE, part en Thrace. ANNONCE [175] Clios, le soir, ANNONCE qu'un envoyé d'Ismène est venu voir Antigone. ANTÉRIEUR [108] La femme de l'âge ANTÉRIEUR l'ouvrait. ANTIGONE [3] C'est un long voyage, en suivant Oedipe qui les ramène par des chemins inattendus à la maison entourée de vignes où Diotime accueille ANTIGONE comme si elle l'avait quittée la veille. [45] Quand ils ont regagné à grand-peine la cabane où ANTIGONE les attend et panse leurs blessures, Clios comprend qu'il n'en saura jamais plus. [46] L'hiver se passe, ANTIGONE travaille avec Larissa, et Narsès apprend à Clios le métier de potier dans lequel il se révèle très habile. [55] ANTIGONE l'offre à Diotime qui la nomme : le premier sourire de la pierre. [56] Quelques jours plus tard, Diotime donne à ANTIGONE une branche d'olivier. [60] ANTIGONE demande le nom de la sculpture. [62] ANTIGONE entend un son d'eau vive. [66] Elle est charmée et montre à ANTIGONE que la source est en amont de la sculpture. [68] ANTIGONE reconnaît ce ruisseau et la source qui soulève, avec une sorte de roucoulement, un peu de sable, avant de laisser l'eau s'en aller. [90] ANTIGONE s'approche, elle apporte de l'eau fraîche. [93] ANTIGONE lui donne à boire, essuie la boue dont il est recouvert et retrouve son bâton. [101] ANTIGONE ne mendie plus car une femme, qui connaît Diotime, lui offre de tisser avec elle les étoffes qu'elle vend aux marchands athéniens. [103] ANTIGONE loge au village et vient chaque jour voir son père. [134] ANTIGONE, la chère, la lointaine, hélas l'intraitable Antigone est penchée sur lui. [134] Antigone, la chère, la lointaine, hélas l'intraitable ANTIGONE est penchée sur lui. [136] La voix d'ANTIGONE résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? [137] ANTIGONE et Clios ne le laisseront-ils pas repartir vers le lieu de bonheur et d'apaisement d'où il vient ? [147] Je te le refuse, à cause --- à cause de moi, ANTIGONE ! [152] Il entend confusément ANTIGONE répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, si toi, tu t'en vas ? [156] Il éprouve la tendresse des gestes d'ANTIGONE qui a mis sa tête sur ses genoux et le fait manger très lentement et boire à petites gorgées. [159] Ne pleure pas, dit ANTIGONE, tu peux repartir si tu veux. [175] Clios, le soir, annonce qu'un envoyé d'Ismène est venu voir ANTIGONE. [178] Ismène a fait parvenir un peu d'or à ANTIGONE. [181] Quelques jours plus tard, ANTIGONE apprend que la flotte de Thésée approche. [186] Clios et ANTIGONE sont enthousiasmés, ils voient se manifester dans le rythme des chants, dans la forme acérée des navires, la liberté aventureuse d'un peuple de la mer. ANXIÉTÉ [135] Qu'a-t-il à faire encore de sa pauvre, de sa tendre ANXIÉTÉ, lui qui sait que tous les soucis sont vains ? APAISEMENT [137] Antigone et Clios ne le laisseront-ils pas repartir vers le lieu de bonheur et d'APAISEMENT d'où il vient ? APERÇOIT [52] Oedipe l'aide, il ne croyait plus pouvoir sculpter et s'APERÇOIT qu'il en est toujours capable. [75] Il s'APERÇOIT qu'Oedipe l'a suivi, mais il est trop tard pour s'occuper de lui. APPARITION [79] Au milieu de la course effrénée des nuages, à la fugitive APPARITION d'un astre, un étrange plaisir vous prend. APPELANT [28] Il surnage, mais Clios, qui court en l'APPELANT le long du rivage, a l'impression qu'il a perdu conscience. APPELIEZ [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que vous APPELIEZ ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. APPELLES [170] Tout ce que tu APPELLES ton vertige et qui s'éteint lorsque tu pars ainsi dans l'inconnu. APPORTE [47] Le soir, Clios APPORTE sa flûte à Oedipe qui en fait naître une musique barbare, à l'opposé de celle d'Alcyon. [90] Antigone s'approche, elle APPORTE de l'eau fraîche. [119] C'est en vain que Clios lui APPORTE des pierres ou des morceaux de bois échoués, il les taille de plus en plus rarement. APPREND [46] L'hiver se passe, Antigone travaille avec Larissa, et Narsès APPREND à Clios le métier de potier dans lequel il se révèle très habile. [181] Quelques jours plus tard, Antigone APPREND que la flotte de Thésée approche. APPRIS [180] Elle a APPRIS aussi que le roi Thésée va passer bientôt le long de la côte avec la flotte athénienne qui, chaque année, part en Thrace. APPROCHE [90] Antigone s'APPROCHE, elle apporte de l'eau fraîche. [181] Quelques jours plus tard, Antigone apprend que la flotte de Thésée APPROCHE. APRÈS [1] APRÈS quelques jours, ils quittent le cap et repartent. [23] APRÈS une longue marche, ils entendent au loin un bruit sourd, c'est vers lui qu'Oedipe se dirige. [130] Il n'oubliera jamais le jour où, APRÈS s'être avancé loin, toujours plus loin dans cette image sans limites, elle s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. [158] Un air bien pauvre, APRÈS les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. [173] APRÈS son départ, il prend une pierre et recommence à sculpter. ARBRE [15] Parfois l'ARBRE est là et Oedipe découvre le chêne intérieur qui survit malgré tout. ARDENTE [81] Or elle est là, tout en parfums, en chair ARDENTE et en violences de squelette. ARRÊTERONT [128] Il suffit d'attendre, bientôt ils ne s'ARRÊTERONT plus. ARRIÈRE [78] Vous êtes obligé de tournoyer et de vous perdre dans le mouvement du monde qui, loi sque vous penchez la tête en ARRIÈRE, se renverse sauvagement sur vous. AS [145] Ici, tu n'en AS plus le droit". [146] Elle se redresse, elle hurle comme une pythie : "Tu n'en AS plus le droit. ASSEOIR [14] Resté seul, Oedipe va s'ASSEOIR en face du grand chêne et tente de le voir en lui-même avec son fardeau de branches mortes et la couronne souterraine de ses racines. ASTRE [79] Au milieu de la course effrénée des nuages, à la fugitive apparition d'un ASTRE, un étrange plaisir vous prend. ATELIER [50] En revenant de l'ATELIER, Clios rapporte parfois de la terre. ATHÈNES [176] Ismène est entrée en contact avec le roi d'ATHÈNES, Thésée. [177] Celui-ci est prêt à accueillir Oedipe à ATHÈNES. ATHÉNIENNE [180] Elle a appris aussi que le roi Thésée va passer bientôt le long de la côte avec la flotte ATHÉNIENNE qui, chaque année, part en Thrace. ATHÉNIENS [101] Antigone ne mendie plus car une femme, qui connaît Diotime, lui offre de tisser avec elle les étoffes qu'elle vend aux marchands ATHÉNIENS. ATTEINDRE [124] Souvent il ne peut pas l'ATTEINDRE et retombe dans ses ténèbres. ATTEND [45] Quand ils ont regagné à grand-peine la cabane où Antigone les ATTEND et panse leurs blessures, Clios comprend qu'il n'en saura jamais plus. [74] Il ATTEND le moment qui va survenir, qui se produisait chaque année quand le clan existait encore. ATTENDRE [128] Il suffit d'ATTENDRE, bientôt ils ne s'arrêteront plus. ATTENTE [71] Contre toute ATTENTE, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. ATTIRANT [33] Un tourbillon noir et ATTIRANT se forme autour de lui. AUBE [21] Le lendemain, Oedipe s'en va dès l'AUBE. AUJOURD [123] AUJOURD'hui quelque chose commence à s'ouvrir en lui, et parfois elle est là dans sa plénitude, désirant qu'il se perde ou se consume en elle. AUPARAVANT [115] Pendant les jours qui suivent, Oedipe vit comme AUPARAVANT. AUSSI [9] Oedipe rompt le silence : "Clios, il te faut une flûte, il faut AUSSI que tu te remettes à danser". [94] Elle s'occupe AUSSI de Clios qui s'éveille. [180] Elle a appris AUSSI que le roi Thésée va passer bientôt le long de la côte avec la flotte athénienne qui, chaque année, part en Thrace. AUTOMNE [2] L'AUTOMNE se déploie, se dépouille de ses couleurs et la neige descend chaque jour un peu plus bas sur les pentes des montagnes. [99] Ils repartent au printemps et finissent par aboutir sur le cap où ils ont été l'AUTOMNE précédent. AUTOUR [33] Un tourbillon noir et attirant se forme AUTOUR de lui. AUTRE [12] Ils se couchent près du feu, étroitement serrés l'un près de l'AUTRE. [77] Il n'y a plus de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'AUTRE issue que de s'enfoncer dans la Femme divine et de se perdre en elle comme elle se perd en vous. [190] L'AUTRE est devenue une alliée et le tient au courant de ce qui se passe à Thèbes. AUTREFOIS [69] Elle y a joué AUTREFOIS avec Ismène, à l'orée d'un bois près de Thèbes. [144] Elle le secoue, elle crie : "Oedipe, tu ne peux pas mourir, tu le pouvais AUTREFOIS, tu le pouvais à Thèbes. AUTRES [151] Il laisse d'AUTRES forces que celles de la lumière revenir en lui. AVAIT [3] C'est un long voyage, en suivant Oedipe qui les ramène par des chemins inattendus à la maison entourée de vignes où Diotime accueille Antigone comme si elle l'AVAIT quittée la veille. [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'AVAIT pas perdu contact avec la mère. [107] Il y AVAIT une porte à laquelle il n'osait pas frapper. [122] Peut-être ne l'a-t-il pas connue quand il AVAIT des yeux. [131] La porte s'était ouverte, la lumière l'AVAIT saisi, l'avait comblé. [131] La porte s'était ouverte, la lumière l'avait saisi, l'AVAIT comblé. AVAL [35] Clios voit sa chute, il court vers l'AVAL et se jette à l'eau pour intercepter le corps d'Oedipe. AVALÉE [40] Clios revient à lui, il est sur la rive, un homme pèse sur ses poumons avec une force incroyable et l'oblige à vomir toute l'eau qu'il a AVALÉE. AVANCÉ [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'être AVANCÉ loin, toujours plus loin dans cette image sans limites, elle s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. AVANT [58] Il hésite AVANT d'accepter, il l'éprouve des mains et de tout son corps afin de découvrir ce qui se cache en elle. [68] Antigone reconnaît ce ruisseau et la source qui soulève, avec une sorte de roucoulement, un peu de sable, AVANT de laisser l'eau s'en aller. AVEC [4] Tu passeras l'hiver AVEC nous, dit-elle. [14] Resté seul, Oedipe va s'asseoir en face du grand chêne et tente de le voir en lui-même AVEC son fardeau de branches mortes et la couronne souterraine de ses racines. [40] Clios revient à lui, il est sur la rive, un homme pèse sur ses poumons AVEC une force incroyable et l'oblige à vomir toute l'eau qu'il a avalée. [46] L'hiver se passe, Antigone travaille AVEC Larissa, et Narsès apprend à Clios le métier de potier dans lequel il se révèle très habile. [59] Quand elle est terminée, Clios se sent heureux comme si l'été était déjà là AVEC la fraîcheur de l'eau et les plaisirs de l'ombre. [68] Antigone reconnaît ce ruisseau et la source qui soulève, AVEC une sorte de roucoulement, un peu de sable, avant de laisser l'eau s'en aller. [69] Elle y a joué autrefois AVEC Ismène, à l'orée d'un bois près de Thèbes. [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude AVEC son cœur. [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi AVEC des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact AVEC la mère. [100] Dans le petit port qui est proche, Clios peut travailler AVEC un potier. [101] Antigone ne mendie plus car une femme, qui connaît Diotime, lui offre de tisser AVEC elle les étoffes qu'elle vend aux marchands athéniens. [109] Elle était belle AVEC ses cheveux blancs et le regardait avec admiration comme s'il était en train d'accomplir une action remarquable. [109] Elle était belle avec ses cheveux blancs et le regardait AVEC admiration comme s'il était en train d'accomplir une action remarquable. [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'être avancé loin, toujours plus loin dans cette image sans limites, elle s'est dissipée soudain AVEC la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. [133] Il fait nuit, un feu brûle à côté de lui AVEC une clarté dérisoire. [164] AVEC détresse, avec un obscur soulagement, il se retrouve pesant, aveugle, obscur. [164] Avec détresse, AVEC un obscur soulagement, il se retrouve pesant, aveugle, obscur. [168] AVEC cet air de bonheur sur ton visage et l'immobilité de ton corps. [174] Il pense au rêve AVEC la sibylle, à la porte qu'elle ouvrait et qui ne donnait pas sur l'infini, mais sur sa propre demeure. [176] Ismène est entrée en contact AVEC le roi d'Athènes, Thésée. [180] Elle a appris aussi que le roi Thésée va passer bientôt le long de la côte AVEC la flotte athénienne qui, chaque année, part en Thrace. [189] Il sait - car il sait tout ce qui se passe sur ces rivages - qu'Oedipe, l'ancien roi, est réfugié ici AVEC une de ses filles. AVENTUREUSE [186] Clios et Antigone sont enthousiasmés, ils voient se manifester dans le rythme des chants, dans la forme acérée des navires, la liberté AVENTUREUSE d'un peuple de la mer. AVEUGLE [42] Comment, AVEUGLE, l'a-t-il sorti de l'eau et ramené sur le bord ? [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet AVEUGLE vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [164] Avec détresse, avec un obscur soulagement, il se retrouve pesant, AVEUGLE, obscur. AVEUGLÉ [16] Plus souvent il n'y a que le vent, la pluie, le temps interminable de l'AVEUGLÉ. AVEUGLEMENT [125] Celles de l'AVEUGLEMENT coupé de la multitude éclatante, celles de la surdité qui n'entend plus la voix trop haute. AVEUGLES [84] Peut-être, puisque vous le voyez, énorme, tourbillonnant comme une montagne et renversant vers le ciel, vers ses millions d'étoiles AVEUGLES, son visage de voyant. AVEZ [166] Oedipe demande à Clios le lendemain : "Pourquoi AVEZ-vous eu si peur ? AVOIR [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait AVOIR renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [132] Il se retrouve, couché à cette place qu'il croyait AVOIR quittée pour toujours. BANDEAU [193] Il est en haut de la falaise, très grand, le visage durement coupé par le BANDEAU noir qui cache ses yeux. BARBARE [47] Le soir, Clios apporte sa flûte à Oedipe qui en fait naître une musique BARBARE, à l'opposé de celle d'Alcyon. BAS [2] L'automne se déploie, se dépouille de ses couleurs et la neige descend chaque jour un peu plus BAS sur les pentes des montagnes. [152] Il entend confusément Antigone répéter tout BAS de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, si toi, tu t'en vas ? BATEAU [187] Le roi Thésée est au centre, sur le quatrième BATEAU et, comme il aime le faire, il tient lui-même les rames de gouvernail. BATEAUX [183] Clios décrit à Oedipe ce qu'il voit: "La flotte comporte sept BATEAUX. [185] Les rameurs chantent, les flancs des BATEAUX, les rames et les voiles sont teints de pourpre". BÂTIRA [5] Clios BÂTIRA, pour ton père et pour lui, une cabane sur la colline du grand chêne. BÂTON [89] Il ne sait pas où il se trouve et il a perdu son BÂTON. [93] Antigone lui donne à boire, essuie la boue dont il est recouvert et retrouve son BÂTON. BATTRE [117] Il entend les vagues BATTRE contre la falaise et les cris des oiseaux de mer. BEAUCOUP [98] Ton père a retrouvé un métier, les gens aiment BEAUCOUP ses petites statues". BELLE [19] La plus BELLE est pour Oedipe. [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si BELLE que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [109] Elle était BELLE avec ses cheveux blancs et le regardait avec admiration comme s'il était en train d'accomplir une action remarquable. BÊTES [25] Son cours précipité charrie des débris, des troncs, des BÊTES mortes. BIEN [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse BIEN- aimée reviennent plus souvent. [153] Et Clios qui lui dit : "Laisse-le, tu vois BIEN qu'il souffre. [158] Un air BIEN pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. BIENTÔT [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir BIENTÔT pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [128] Il suffit d'attendre, BIENTÔT ils ne s'arrêteront plus. [180] Elle a appris aussi que le roi Thésée va passer BIENTÔT le long de la côte avec la flotte athénienne qui, chaque année, part en Thrace. BLANCS [109] Elle était belle avec ses cheveux BLANCS et le regardait avec admiration comme s'il était en train d'accomplir une action remarquable. BLESSURES [45] Quand ils ont regagné à grand-peine la cabane où Antigone les attend et panse leurs BLESSURES, Clios comprend qu'il n'en saura jamais plus. BOIRE [93] Antigone lui donne à BOIRE, essuie la boue dont il est recouvert et retrouve son bâton. [156] Il éprouve la tendresse des gestes d'Antigone qui a mis sa tête sur ses genoux et le fait manger très lentement et BOIRE à petites gorgées. BOIS [7] Près du chêne, Clios trouve des pierres, du BOIS et des outils. [63] Il vient du mouvement souple et de la déclivité du BOIS. [69] Elle y a joué autrefois avec Ismène, à l'orée d'un BOIS près de Thèbes. [119] C'est en vain que Clios lui apporte des pierres ou des morceaux de BOIS échoués, il les taille de plus en plus rarement. BOIT [150] Puisqu'elle le veut, il BOIT, il s'efforce de manger. BONDIT [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il BONDIT vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. BONHEUR [85] Vous tournez sur le bord tremblant du plaisir et vous découvrez tous les deux le BONHEUR de n'être plus ni le sens ni le centre de vous-mêmes. [105] Une nuit, il éprouve en rêve un grand BONHEUR dont la mémoire se dissipe au réveil. [137] Antigone et Clios ne le laisseront-ils pas repartir vers le lieu de BONHEUR et d'apaisement d'où il vient ? [161] Pas dans ce BONHEUR effrayant, sans nous, sans personne. [168] Avec cet air de BONHEUR sur ton visage et l'immobilité de ton corps. BORD [24] Ils parviennent au BORD d'un fleuve que des orages ont fait déborder. [36] Le courant porte le corps vers Clios qui le saisit, le soutient et tente de nager vers le BORD. [42] Comment, aveugle, l'a-t-il sorti de l'eau et ramené sur le BORD ? [85] Vous tournez sur le BORD tremblant du plaisir et vous découvrez tous les deux le bonheur de n'être plus ni le sens ni le centre de vous-mêmes. [106] A l'heure brûlante, il descend au BORD de la mer, entre dans l'eau et, perdant à demi conscience, retrouve des traces de son rêve. BOUCHE [54] Oedipe y fait naître une BOUCHE et le prélude d'un sourire. BOUE [93] Antigone lui donne à boire, essuie la BOUE dont il est recouvert et retrouve son bâton. BRAISES [48] Elle plaît pourtant à Clios, il danse dans l'espace étroit de la cabane, à peine éclairée par les BRAISES du feu. BRANCHE [56] Quelques jours plus tard, Diotime donne à Antigone une BRANCHE d'olivier. BRANCHES [14] Resté seul, Oedipe va s'asseoir en face du grand chêne et tente de le voir en lui-même avec son fardeau de BRANCHES mortes et la couronne souterraine de ses racines. BRISENT [32] Les vagues s'élèvent, se BRISENT sur ses genoux, tout est mouvement, rafales, sauvageté souveraine. BRUIT [23] Après une longue marche, ils entendent au loin un BRUIT sourd, c'est vers lui qu'Oedipe se dirige. [67] On pressent un soupir qui est la source et on découvre le BRUIT de l'eau qui sinue sous les herbes et s'échappe en sautant quelques pierres. BRÛLANTE [106] A l'heure BRÛLANTE, il descend au bord de la mer, entre dans l'eau et, perdant à demi conscience, retrouve des traces de son rêve. BRÛLE [133] Il fait nuit, un feu BRÛLE à côté de lui avec une clarté dérisoire. ÇA [167] ÇA durait, ça durait chaque fois plus. [167] Ça durait, ÇA durait chaque fois plus. CABANE [5] Clios bâtira, pour ton père et pour lui, une CABANE sur la colline du grand chêne. [13] Quand la CABANE est terminée, Clios part pour la ville la plus proche afin d'y acheter une flûte. [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la CABANE où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [41] Oedipe, c'est lui, le frictionne, le réchauffe, l'oblige à se relever et à repartir sous la pluie vers la CABANE. [45] Quand ils ont regagné à grand-peine la CABANE où Antigone les attend et panse leurs blessures, Clios comprend qu'il n'en saura jamais plus. [48] Elle plaît pourtant à Clios, il danse dans l'espace étroit de la CABANE, à peine éclairée par les braises du feu. [73] Quand il croit Oedipe endormi, il sort de la CABANE et descend dans un vallon solitaire. CACHE [58] Il hésite avant d'accepter, il l'éprouve des mains et de tout son corps afin de découvrir ce qui se CACHE en elle. [193] Il est en haut de la falaise, très grand, le visage durement coupé par le bandeau noir qui CACHE ses yeux. CACHÉE [49] C'est une danse aiguë, presque sur place, à laquelle il ne s'abandonne pas, mais tranche ou creuse dans une matière encore CACHÉE. CALMER [148] Oedipe entend Clios la CALMER, la faire s'agenouiller à nouveau à côté de lui. CAP [1] Après quelques jours, ils quittent le CAP et repartent. [99] Ils repartent au printemps et finissent par aboutir sur le CAP où ils ont été l'automne précédent. [102] Clios aménage pour Oedipe et pour lui la petite grotte en haut du CAP. [104] Oedipe est seul presque toute la journée et s'installe pour sculpter à la pointe du CAP, sur une roche qui surplombe la mer. [116] Il s'installe chaque matin pour sculpter sur la pointe du CAP. [182] Ils vont tous les trois à la pointe du CAP. [184] Comme il y a peu de vent, ils doublent le CAP à la rame. [188] Il regarde le CAP. [192] En doublant le CAP, il peut voir Oedipe de près. [196] Le CAP est passé, le vent se lève et gonfle les voiles. CAPABLE [52] Oedipe l'aide, il ne croyait plus pouvoir sculpter et s'aperçoit qu'il en est toujours CAPABLE. CAR [101] Antigone ne mendie plus CAR une femme, qui connaît Diotime, lui offre de tisser avec elle les étoffes qu'elle vend aux marchands athéniens. [120] Ses mains deviennent inactives CAR son esprit, par la porte du songe, se détourne d'elles pour s'absorber dans la mer. [189] Il sait - CAR il sait tout ce qui se passe sur ces rivages - qu'Oedipe, l'ancien roi, est réfugié ici avec une de ses filles. CAUSE [147] Je te le refuse, à CAUSE --- à cause de moi, Antigone ! [147] Je te le refuse, à cause --- à CAUSE de moi, Antigone ! CAVERNE [110] Sur les murs du couloir, qui ressemblait à l'entrée d'une CAVERNE, il découvrait des signes verts. CE [38] A CE moment un tronc le frappe violemment à la tête. [58] Il hésite avant d'accepter, il l'éprouve des mains et de tout son corps afin de découvrir CE qui se cache en elle. [68] Antigone reconnaît CE ruisseau et la source qui soulève, avec une sorte de roucoulement, un peu de sable, avant de laisser l'eau s'en aller. [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si CE que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. [82] Est-CE que vous pourrez survivre à cela ? [83] Est-CE qu'Oedipe le vit comme vous ? [141] Est-CE que je suis morte pour toi, et Clios est-ce qu'il n'existe plus ? [141] Est-ce que je suis morte pour toi, et Clios est-CE qu'il n'existe plus ? [142] Qu'est-CE que nous faisons ici, si tu n'es plus là ? [143] Est-CE que vraiment je ne te sers à rien, est-ce que tu trouves que je suis de trop ? [143] Est-ce que vraiment je ne te sers à rien, est-CE que tu trouves que je suis de trop ? [152] Il entend confusément Antigone répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-CE que nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, si toi, tu t'en vas ? [152] Il entend confusément Antigone répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-CE que nous faisons ici, si toi, tu t'en vas ? [155] Il revient, il ressent la souffrance de revenir, comme ils le veulent, dans l'opaque instrument de son corps et dans CE monde soumis à la pesanteur. [161] Pas dans CE bonheur effrayant, sans nous, sans personne. [162] Est-CE que tu comprends"? [170] Tout CE que tu appelles ton vertige et qui s'éteint lorsque tu pars ainsi dans l'inconnu. [183] Clios décrit à Oedipe CE qu'il voit: "La flotte comporte sept bateaux. [189] Il sait - car il sait tout CE qui se passe sur ces rivages - qu'Oedipe, l'ancien roi, est réfugié ici avec une de ses filles. [190] L'autre est devenue une alliée et le tient au courant de CE qui se passe à Thèbes. CELA [82] Est-ce que vous pourrez survivre à CELA ? CELLE [47] Le soir, Clios apporte sa flûte à Oedipe qui en fait naître une musique barbare, à l'opposé de CELLE d'Alcyon. [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, CELLE peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. [199] CELLE, pense Thésée, du personnage sacré. CELLES [125] CELLES de l'aveuglement coupé de la multitude éclatante, celles de la surdité qui n'entend plus la voix trop haute. [125] Celles de l'aveuglement coupé de la multitude éclatante, CELLES de la surdité qui n'entend plus la voix trop haute. [151] Il laisse d'autres forces que CELLES de la lumière revenir en lui. CELUI [20] CELUI-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [113] Ils lui ont fait perdre le royaume de Thèbes et CELUI de la vue, mais cette sibylle-ci, il en est sûr, ne veut pas l'égarer. [129] Seul compte encore le temps de l'espérance extrême, seul importe CELUI où il peut se plonger dans la contemplation. [177] CELUI-ci est prêt à accueillir Oedipe à Athènes. CENTRE [85] Vous tournez sur le bord tremblant du plaisir et vous découvrez tous les deux le bonheur de n'être plus ni le sens ni le CENTRE de vous-mêmes. [187] Le roi Thésée est au CENTRE, sur le quatrième bateau et, comme il aime le faire, il tient lui-même les rames de gouvernail. CERTITUDE [72] C'est la nuit de la lune noire, Clios le sent à la violente CERTITUDE, à la nécessité de danser qui l'habitent. CES [189] Il sait - car il sait tout ce qui se passe sur CES rivages - qu'Oedipe, l'ancien roi, est réfugié ici avec une de ses filles. CET [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre CET aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [168] Avec CET air de bonheur sur ton visage et l'immobilité de ton corps. CETTE [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle CETTE chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [111] Ceux qu'il pourrait déchiffrer s'il connaissait CETTE langue. [113] Ils lui ont fait perdre le royaume de Thèbes et celui de la vue, mais CETTE sibylle-ci, il en est sûr, ne veut pas l'égarer. [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'être avancé loin, toujours plus loin dans CETTE image sans limites, elle s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. [132] Il se retrouve, couché à CETTE place qu'il croyait avoir quittée pour toujours. CEUX [111] CEUX qu'il pourrait déchiffrer s'il connaissait cette langue. [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais CEUX où il bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. CHAIR [81] Or elle est là, tout en parfums, en CHAIR ardente et en violences de squelette. CHANCELANT [31] Debout, CHANCELANT sur la pierre glissante, il est saisi de joie, transporté par l'enthousiasme et la fureur des éléments. CHANGÉ [118] Tout est pareil et pourtant tout est CHANGÉ. CHANTENT [185] Les rameurs CHANTENT, les flancs des bateaux, les rames et les voiles sont teints de pourpre". CHANTS [186] Clios et Antigone sont enthousiasmés, ils voient se manifester dans le rythme des CHANTS, dans la forme acérée des navires, la liberté aventureuse d'un peuple de la mer. CHAQUE [2] L'automne se déploie, se dépouille de ses couleurs et la neige descend CHAQUE jour un peu plus bas sur les pentes des montagnes. [74] Il attend le moment qui va survenir, qui se produisait CHAQUE année quand le clan existait encore. [103] Antigone loge au village et vient CHAQUE jour voir son père. [116] Il s'installe CHAQUE matin pour sculpter sur la pointe du cap. [167] Ça durait, ça durait CHAQUE fois plus. [180] Elle a appris aussi que le roi Thésée va passer bientôt le long de la côte avec la flotte athénienne qui, CHAQUE année, part en Thrace. CHARMÉE [66] Elle est CHARMÉE et montre à Antigone que la source est en amont de la sculpture. CHARRIE [25] Son cours précipité CHARRIE des débris, des troncs, des bêtes mortes. CHASSÉ [18] Clios revient, il a CHASSÉ dans la forêt et échangé ses proies contre les deux flûtes qu'il rapporte. CHEMINS [3] C'est un long voyage, en suivant Oedipe qui les ramène par des CHEMINS inattendus à la maison entourée de vignes où Diotime accueille Antigone comme si elle l'avait quittée la veille. CHÊNE [5] Clios bâtira, pour ton père et pour lui, une cabane sur la colline du grand CHÊNE. [7] Près du CHÊNE, Clios trouve des pierres, du bois et des outils. [14] Resté seul, Oedipe va s'asseoir en face du grand CHÊNE et tente de le voir en lui-même avec son fardeau de branches mortes et la couronne souterraine de ses racines. [15] Parfois l'arbre est là et Oedipe découvre le CHÊNE intérieur qui survit malgré tout. CHÈRE [134] Antigone, la CHÈRE, la lointaine, hélas l'intraitable Antigone est penchée sur lui. CHEVEUX [109] Elle était belle avec ses CHEVEUX blancs et le regardait avec admiration comme s'il était en train d'accomplir une action remarquable. CHOSE [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette CHOSE si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [123] Aujourd'hui quelque CHOSE commence à s'ouvrir en lui, et parfois elle est là dans sa plénitude, désirant qu'il se perde ou se consume en elle. [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque CHOSE qui ressemble à des larmes. CHUTE [35] Clios voit sa CHUTE, il court vers l'aval et se jette à l'eau pour intercepter le corps d'Oedipe. CI [20] Celui-CI s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [113] Ils lui ont fait perdre le royaume de Thèbes et celui de la vue, mais cette sibylle-CI, il en est sûr, ne veut pas l'égarer. [177] Celui-CI est prêt à accueillir Oedipe à Athènes. CIEL [76] Les nuages ferment le CIEL, l'obscurité est totale et déjà la danse s'est emparée de lui. [84] Peut-être, puisque vous le voyez, énorme, tourbillonnant comme une montagne et renversant vers le CIEL, vers ses millions d'étoiles aveugles, son visage de voyant. [88] Le soleil est haut dans le CIEL quand Oedipe revient à lui. CLAIREMENT [70] Tout alors semblait prévisible et CLAIREMENT dessiné pour elle. CLAN [74] Il attend le moment qui va survenir, qui se produisait chaque année quand le CLAN existait encore. CLARTÉ [133] Il fait nuit, un feu brûle à côté de lui avec une CLARTÉ dérisoire. CLIOS [5] CLIOS bâtira, pour ton père et pour lui, une cabane sur la colline du grand chêne. [7] Près du chêne, CLIOS trouve des pierres, du bois et des outils. [9] Oedipe rompt le silence : "CLIOS, il te faut une flûte, il faut aussi que tu te remettes à danser". [10] Surpris, CLIOS ne répond pas. [13] Quand la cabane est terminée, CLIOS part pour la ville la plus proche afin d'y acheter une flûte. [18] CLIOS revient, il a chassé dans la forêt et échangé ses proies contre les deux flûtes qu'il rapporte. [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où CLIOS, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [22] CLIOS, inquiet, le suit. [28] Il surnage, mais CLIOS, qui court en l'appelant le long du rivage, a l'impression qu'il a perdu conscience. [35] CLIOS voit sa chute, il court vers l'aval et se jette à l'eau pour intercepter le corps d'Oedipe. [36] Le courant porte le corps vers CLIOS qui le saisit, le soutient et tente de nager vers le bord. [37] Oedipe semble inanimé, la rive est proche, CLIOS ne regarde qu'elle. [40] CLIOS revient à lui, il est sur la rive, un homme pèse sur ses poumons avec une force incroyable et l'oblige à vomir toute l'eau qu'il a avalée. [43] CLIOS l'interroge et Oedipe semble étonné de ses questions. [45] Quand ils ont regagné à grand-peine la cabane où Antigone les attend et panse leurs blessures, CLIOS comprend qu'il n'en saura jamais plus. [46] L'hiver se passe, Antigone travaille avec Larissa, et Narsès apprend à CLIOS le métier de potier dans lequel il se révèle très habile. [47] Le soir, CLIOS apporte sa flûte à Oedipe qui en fait naître une musique barbare, à l'opposé de celle d'Alcyon. [48] Elle plaît pourtant à CLIOS, il danse dans l'espace étroit de la cabane, à peine éclairée par les braises du feu. [50] En revenant de l'atelier, CLIOS rapporte parfois de la terre. [53] CLIOS trouve dans un torrent une pierre noire. [59] Quand elle est terminée, CLIOS se sent heureux comme si l'été était déjà là avec la fraîcheur de l'eau et les plaisirs de l'ombre. [65] CLIOS emporte la sculpture dans le jardin de Diotime. [72] C'est la nuit de la lune noire, CLIOS le sent à la violente certitude, à la nécessité de danser qui l'habitent. [94] Elle s'occupe aussi de CLIOS qui s'éveille. [100] Dans le petit port qui est proche, CLIOS peut travailler avec un potier. [102] CLIOS aménage pour Oedipe et pour lui la petite grotte en haut du cap. [119] C'est en vain que CLIOS lui apporte des pierres ou des morceaux de bois échoués, il les taille de plus en plus rarement. [137] Antigone et CLIOS ne le laisseront-ils pas repartir vers le lieu de bonheur et d'apaisement d'où il vient ? [141] Est-ce que je suis morte pour toi, et CLIOS est-ce qu'il n'existe plus ? [148] Oedipe entend CLIOS la calmer, la faire s'agenouiller à nouveau à côté de lui. [153] Et CLIOS qui lui dit : "Laisse-le, tu vois bien qu'il souffre. [157] CLIOS réchauffe ses mains dans les siennes, puis module sur sa flûte un air d'Alcyon. [166] Oedipe demande à CLIOS le lendemain : "Pourquoi avez-vous eu si peur ? [172] Il voit que CLIOS, qui se prépare à descendre au village, ne le croit guère. [175] CLIOS, le soir, annonce qu'un envoyé d'Ismène est venu voir Antigone. [183] CLIOS décrit à Oedipe ce qu'il voit: "La flotte comporte sept bateaux. [186] CLIOS et Antigone sont enthousiasmés, ils voient se manifester dans le rythme des chants, dans la forme acérée des navires, la liberté aventureuse d'un peuple de la mer. COLLINE [5] Clios bâtira, pour ton père et pour lui, une cabane sur la COLLINE du grand chêne. COMBLÉ [131] La porte s'était ouverte, la lumière l'avait saisi, l'avait COMBLÉ. COMME [3] C'est un long voyage, en suivant Oedipe qui les ramène par des chemins inattendus à la maison entourée de vignes où Diotime accueille Antigone COMME si elle l'avait quittée la veille. [59] Quand elle est terminée, Clios se sent heureux COMME si l'été était déjà là avec la fraîcheur de l'eau et les plaisirs de l'ombre. [77] Il n'y a plus de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre issue que de s'enfoncer dans la Femme divine et de se perdre en elle COMME elle se perd en vous. [83] Est-ce qu'Oedipe le vit COMME vous ? [84] Peut-être, puisque vous le voyez, énorme, tourbillonnant COMME une montagne et renversant vers le ciel, vers ses millions d'étoiles aveugles, son visage de voyant. [95] Elle remonte la pente du vallon, ils la suivent COMME deux enfants. [109] Elle était belle avec ses cheveux blancs et le regardait avec admiration COMME s'il était en train d'accomplir une action remarquable. [115] Pendant les jours qui suivent, Oedipe vit COMME auparavant. [146] Elle se redresse, elle hurle COMME une pythie : "Tu n'en as plus le droit. [155] Il revient, il ressent la souffrance de revenir, COMME ils le veulent, dans l'opaque instrument de son corps et dans ce monde soumis à la pesanteur. [184] COMME il y a peu de vent, ils doublent le cap à la rame. [187] Le roi Thésée est au centre, sur le quatrième bateau et, COMME il aime le faire, il tient lui-même les rames de gouvernail. COMMENCE [123] Aujourd'hui quelque chose COMMENCE à s'ouvrir en lui, et parfois elle est là dans sa plénitude, désirant qu'il se perde ou se consume en elle. COMMENT [42] COMMENT, aveugle, l'a-t-il sorti de l'eau et ramené sur le bord ? [87] Vous êtes fauchés et jetés par lui sur le sol, n'importe où, n'importe COMMENT. COMPAGNONS [195] Sans que ses COMPAGNONS aient pu le prévenir, Oedipe lui répond d'un geste. COMPORTE [183] Clios décrit à Oedipe ce qu'il voit: "La flotte COMPORTE sept bateaux. COMPREND [45] Quand ils ont regagné à grand-peine la cabane où Antigone les attend et panse leurs blessures, Clios COMPREND qu'il n'en saura jamais plus. [163] Hélas, il COMPREND. COMPRENDS [162] Est-ce que tu COMPRENDS"? COMPTE [129] Seul COMPTE encore le temps de l'espérance extrême, seul importe celui où il peut se plonger dans la contemplation. CONFUSÉMENT [152] Il entend CONFUSÉMENT Antigone répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, si toi, tu t'en vas ? CONNAISSAIT [111] Ceux qu'il pourrait déchiffrer s'il CONNAISSAIT cette langue. CONNAÎT [101] Antigone ne mendie plus car une femme, qui CONNAÎT Diotime, lui offre de tisser avec elle les étoffes qu'elle vend aux marchands athéniens. [126] Il CONNAÎT des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. CONNUE [122] Peut-être ne l'a-t-il pas CONNUE quand il avait des yeux. CONSCIENCE [28] Il surnage, mais Clios, qui court en l'appelant le long du rivage, a l'impression qu'il a perdu CONSCIENCE. [106] A l'heure brûlante, il descend au bord de la mer, entre dans l'eau et, perdant à demi CONSCIENCE, retrouve des traces de son rêve. CONSUME [123] Aujourd'hui quelque chose commence à s'ouvrir en lui, et parfois elle est là dans sa plénitude, désirant qu'il se perde ou se CONSUME en elle. CONTACT [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu CONTACT avec la mère. [176] Ismène est entrée en CONTACT avec le roi d'Athènes, Thésée. CONTEMPLATION [129] Seul compte encore le temps de l'espérance extrême, seul importe celui où il peut se plonger dans la CONTEMPLATION. CONTEMPLER [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut CONTEMPLER des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. CONTRAIRE [114] Elle lui ouvre, au CONTRAIRE, la porte de sa propre demeure. CONTRE [18] Clios revient, il a chassé dans la forêt et échangé ses proies CONTRE les deux flûtes qu'il rapporte. [71] CONTRE toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [117] Il entend les vagues battre CONTRE la falaise et les cris des oiseaux de mer. CORPS [35] Clios voit sa chute, il court vers l'aval et se jette à l'eau pour intercepter le CORPS d'Oedipe. [36] Le courant porte le CORPS vers Clios qui le saisit, le soutient et tente de nager vers le bord. [58] Il hésite avant d'accepter, il l'éprouve des mains et de tout son CORPS afin de découvrir ce qui se cache en elle. [155] Il revient, il ressent la souffrance de revenir, comme ils le veulent, dans l'opaque instrument de son CORPS et dans ce monde soumis à la pesanteur. [168] Avec cet air de bonheur sur ton visage et l'immobilité de ton CORPS. CÔTE [180] Elle a appris aussi que le roi Thésée va passer bientôt le long de la CÔTE avec la flotte athénienne qui, chaque année, part en Thrace. [191] Thésée serre la CÔTE. CÔTÉ [133] Il fait nuit, un feu brûle à CÔTÉ de lui avec une clarté dérisoire. [148] Oedipe entend Clios la calmer, la faire s'agenouiller à nouveau à CÔTÉ de lui. COUCHÉ [132] Il se retrouve, COUCHÉ à cette place qu'il croyait avoir quittée pour toujours. COUCHENT [12] Ils se COUCHENT près du feu, étroitement serrés l'un près de l'autre. COULE [39] Il lâche Oedipe et COULE. COULEURS [2] L'automne se déploie, se dépouille de ses COULEURS et la neige descend chaque jour un peu plus bas sur les pentes des montagnes. COULOIR [110] Sur les murs du COULOIR, qui ressemblait à l'entrée d'une caverne, il découvrait des signes verts. COUPÉ [125] Celles de l'aveuglement COUPÉ de la multitude éclatante, celles de la surdité qui n'entend plus la voix trop haute. [193] Il est en haut de la falaise, très grand, le visage durement COUPÉ par le bandeau noir qui cache ses yeux. COURANT [36] Le COURANT porte le corps vers Clios qui le saisit, le soutient et tente de nager vers le bord. [190] L'autre est devenue une alliée et le tient au COURANT de ce qui se passe à Thèbes. COURANTS [27] Il est entraîné par les COURANTS, submergé par les vagues, frôlé par les troncs qui filent à toute allure. COURONNE [14] Resté seul, Oedipe va s'asseoir en face du grand chêne et tente de le voir en lui-même avec son fardeau de branches mortes et la COURONNE souterraine de ses racines. COURS [25] Son COURS précipité charrie des débris, des troncs, des bêtes mortes. COURSE [79] Au milieu de la COURSE effrénée des nuages, à la fugitive apparition d'un astre, un étrange plaisir vous prend. COURT [28] Il surnage, mais Clios, qui COURT en l'appelant le long du rivage, a l'impression qu'il a perdu conscience. [35] Clios voit sa chute, il COURT vers l'aval et se jette à l'eau pour intercepter le corps d'Oedipe. COUTEAU [80] Sur le fil tranchant d'un COUTEAU, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. CREUSE [49] C'est une danse aiguë, presque sur place, à laquelle il ne s'abandonne pas, mais tranche ou CREUSE dans une matière encore cachée. CRIE [144] Elle le secoue, elle CRIE : "Oedipe, tu ne peux pas mourir, tu le pouvais autrefois, tu le pouvais à Thèbes. CRIS [117] Il entend les vagues battre contre la falaise et les CRIS des oiseaux de mer. CROIT [73] Quand il CROIT Oedipe endormi, il sort de la cabane et descend dans un vallon solitaire. [172] Il voit que Clios, qui se prépare à descendre au village, ne le CROIT guère. CROYAIT [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui CROYAIT avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [52] Oedipe l'aide, il ne CROYAIT plus pouvoir sculpter et s'aperçoit qu'il en est toujours capable. [132] Il se retrouve, couché à cette place qu'il CROYAIT avoir quittée pour toujours. DANGEREUSE [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus DANGEREUSE, celle peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. DANS [18] Clios revient, il a chassé DANS la forêt et échangé ses proies contre les deux flûtes qu'il rapporte. [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption DANS la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [26] Oedipe est ému par le tumulte et la violence des eaux, il enlève ses vêtements et se précipite DANS le fleuve. [46] L'hiver se passe, Antigone travaille avec Larissa, et Narsès apprend à Clios le métier de potier DANS lequel il se révèle très habile. [48] Elle plaît pourtant à Clios, il danse DANS l'espace étroit de la cabane, à peine éclairée par les braises du feu. [49] C'est une danse aiguë, presque sur place, à laquelle il ne s'abandonne pas, mais tranche ou creuse DANS une matière encore cachée. [53] Clios trouve DANS un torrent une pierre noire. [65] Clios emporte la sculpture DANS le jardin de Diotime. [73] Quand il croit Oedipe endormi, il sort de la cabane et descend DANS un vallon solitaire. [77] Il n'y a plus de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre issue que de s'enfoncer DANS la Femme divine et de se perdre en elle comme elle se perd en vous. [78] Vous êtes obligé de tournoyer et de vous perdre DANS le mouvement du monde qui, loi sque vous penchez la tête en arrière, se renverse sauvagement sur vous. [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez DANS la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. [88] Le soleil est haut DANS le ciel quand Oedipe revient à lui. [91] Elle dit : "DANS quel état tu t'es mis ! [92] C'étaient les mots de Mérope DANS son enfance et il se souvient de son sourire qu'il aimait. [100] DANS le petit port qui est proche, Clios peut travailler avec un potier. [106] A l'heure brûlante, il descend au bord de la mer, entre DANS l'eau et, perdant à demi conscience, retrouve des traces de son rêve. [120] Ses mains deviennent inactives car son esprit, par la porte du songe, se détourne d'elles pour s'absorber DANS la mer. [121] DANS l'étendue, la monotonie et le sel aigu de la mer. [123] Aujourd'hui quelque chose commence à s'ouvrir en lui, et parfois elle est là DANS sa plénitude, désirant qu'il se perde ou se consume en elle. [124] Souvent il ne peut pas l'atteindre et retombe DANS ses ténèbres. [127] Les moments où il s'échappe pour grandir admirablement ou s'effacer DANS l'espace se prolongent. [129] Seul compte encore le temps de l'espérance extrême, seul importe celui où il peut se plonger DANS la contemplation. [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'être avancé loin, toujours plus loin DANS cette image sans limites, elle s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. [155] Il revient, il ressent la souffrance de revenir, comme ils le veulent, DANS l'opaque instrument de son corps et dans ce monde soumis à la pesanteur. [155] Il revient, il ressent la souffrance de revenir, comme ils le veulent, dans l'opaque instrument de son corps et DANS ce monde soumis à la pesanteur. [157] Clios réchauffe ses mains DANS les siennes, puis module sur sa flûte un air d'Alcyon. [161] Pas DANS ce bonheur effrayant, sans nous, sans personne. [170] Tout ce que tu appelles ton vertige et qui s'éteint lorsque tu pars ainsi DANS l'inconnu. [186] Clios et Antigone sont enthousiasmés, ils voient se manifester DANS le rythme des chants, dans la forme acérée des navires, la liberté aventureuse d'un peuple de la mer. [186] Clios et Antigone sont enthousiasmés, ils voient se manifester dans le rythme des chants, DANS la forme acérée des navires, la liberté aventureuse d'un peuple de la mer. DANSE [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la DANSE, se laisse à nouveau emporter par elle. [48] Elle plaît pourtant à Clios, il DANSE dans l'espace étroit de la cabane, à peine éclairée par les braises du feu. [49] C'est une DANSE aiguë, presque sur place, à laquelle il ne s'abandonne pas, mais tranche ou creuse dans une matière encore cachée. [76] Les nuages ferment le ciel, l'obscurité est totale et déjà la DANSE s'est emparée de lui. DANSER [9] Oedipe rompt le silence : "Clios, il te faut une flûte, il faut aussi que tu te remettes à DANSER". [72] C'est la nuit de la lune noire, Clios le sent à la violente certitude, à la nécessité de DANSER qui l'habitent. DÉBORDER [24] Ils parviennent au bord d'un fleuve que des orages ont fait DÉBORDER. DEBOUT [31] DEBOUT, chancelant sur la pierre glissante, il est saisi de joie, transporté par l'enthousiasme et la fureur des éléments. DÉBRIS [25] Son cours précipité charrie des DÉBRIS, des troncs, des bêtes mortes. DÉCHIFFRER [111] Ceux qu'il pourrait DÉCHIFFRER s'il connaissait cette langue. DÉCHIRANTE [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'être avancé loin, toujours plus loin dans cette image sans limites, elle s'est dissipée soudain avec la sensation DÉCHIRANTE d'un incompréhensible rejet. DÉCIDE [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y DÉCIDE et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. DÉCLIVITÉ [63] Il vient du mouvement souple et de la DÉCLIVITÉ du bois. DÉCOUVRAIT [110] Sur les murs du couloir, qui ressemblait à l'entrée d'une caverne, il DÉCOUVRAIT des signes verts. DÉCOUVRE [15] Parfois l'arbre est là et Oedipe DÉCOUVRE le chêne intérieur qui survit malgré tout. [67] On pressent un soupir qui est la source et on DÉCOUVRE le bruit de l'eau qui sinue sous les herbes et s'échappe en sautant quelques pierres. DÉCOUVREZ [85] Vous tournez sur le bord tremblant du plaisir et vous DÉCOUVREZ tous les deux le bonheur de n'être plus ni le sens ni le centre de vous-mêmes. DÉCOUVRIR [58] Il hésite avant d'accepter, il l'éprouve des mains et de tout son corps afin de DÉCOUVRIR ce qui se cache en elle. DÉCRIT [183] Clios DÉCRIT à Oedipe ce qu'il voit: "La flotte comporte sept bateaux. DÉJÀ [59] Quand elle est terminée, Clios se sent heureux comme si l'été était DÉJÀ là avec la fraîcheur de l'eau et les plaisirs de l'ombre. [76] Les nuages ferment le ciel, l'obscurité est totale et DÉJÀ la danse s'est emparée de lui. DEMANDE [20] Celui-ci s'en effraie, il se DEMANDE s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [60] Antigone DEMANDE le nom de la sculpture. [166] Oedipe DEMANDE à Clios le lendemain : "Pourquoi avez-vous eu si peur ? DEMEURE [114] Elle lui ouvre, au contraire, la porte de sa propre DEMEURE. [174] Il pense au rêve avec la sibylle, à la porte qu'elle ouvrait et qui ne donnait pas sur l'infini, mais sur sa propre DEMEURE. DEMI [106] A l'heure brûlante, il descend au bord de la mer, entre dans l'eau et, perdant à DEMI conscience, retrouve des traces de son rêve. DÉPART [173] Après son DÉPART, il prend une pierre et recommence à sculpter. DÉPLOIE [2] L'automne se DÉPLOIE, se dépouille de ses couleurs et la neige descend chaque jour un peu plus bas sur les pentes des montagnes. DÉPOUILLE [2] L'automne se déploie, se DÉPOUILLE de ses couleurs et la neige descend chaque jour un peu plus bas sur les pentes des montagnes. DÉRÉLICTION [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de DÉRÉLICTION, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. DÉRISOIRE [133] Il fait nuit, un feu brûle à côté de lui avec une clarté DÉRISOIRE. DÈS [21] Le lendemain, Oedipe s'en va DÈS l'aube. DÉSASTRE [17] Le DÉSASTRE qu'il a voulu peut-être ou, pensée inexorable, qui n'a été voulu par personne. DESCEND [2] L'automne se déploie, se dépouille de ses couleurs et la neige DESCEND chaque jour un peu plus bas sur les pentes des montagnes. [73] Quand il croit Oedipe endormi, il sort de la cabane et DESCEND dans un vallon solitaire. [106] A l'heure brûlante, il DESCEND au bord de la mer, entre dans l'eau et, perdant à demi conscience, retrouve des traces de son rêve. DESCENDRE [172] Il voit que Clios, qui se prépare à DESCENDRE au village, ne le croit guère. DÉSIRANT [123] Aujourd'hui quelque chose commence à s'ouvrir en lui, et parfois elle est là dans sa plénitude, DÉSIRANT qu'il se perde ou se consume en elle. DESSINÉ [70] Tout alors semblait prévisible et clairement DESSINÉ pour elle. DESTIN [34] C'est son DESTIN de s'y laisser glisser en abîme. DÉTOURNE [120] Ses mains deviennent inactives car son esprit, par la porte du songe, se DÉTOURNE d'elles pour s'absorber dans la mer. DÉTRESSE [164] Avec DÉTRESSE, avec un obscur soulagement, il se retrouve pesant, aveugle, obscur. DEUX [18] Clios revient, il a chassé dans la forêt et échangé ses proies contre les DEUX flûtes qu'il rapporte. [85] Vous tournez sur le bord tremblant du plaisir et vous découvrez tous les DEUX le bonheur de n'être plus ni le sens ni le centre de vous-mêmes. [95] Elle remonte la pente du vallon, ils la suivent comme DEUX enfants. [139] Voilà DEUX jours et deux nuits que tu t'absentes, que tu ne manges pas, que tu ne nous reconnais plus. [139] Voilà deux jours et DEUX nuits que tu t'absentes, que tu ne manges pas, que tu ne nous reconnais plus. DEVENIR [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-même pour DEVENIR l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. DEVENUE [190] L'autre est DEVENUE une alliée et le tient au courant de ce qui se passe à Thèbes. DEVIENNENT [96] Elle n'a plus peur qu'ils DEVIENNENT fous. [120] Ses mains DEVIENNENT inactives car son esprit, par la porte du songe, se détourne d'elles pour s'absorber dans la mer. DIOTIME [3] C'est un long voyage, en suivant Oedipe qui les ramène par des chemins inattendus à la maison entourée de vignes où DIOTIME accueille Antigone comme si elle l'avait quittée la veille. [55] Antigone l'offre à DIOTIME qui la nomme : le premier sourire de la pierre. [56] Quelques jours plus tard, DIOTIME donne à Antigone une branche d'olivier. [65] Clios emporte la sculpture dans le jardin de DIOTIME. [97] Elle en a parlé à DIOTIME qui lui a dit : "Il ne faut pas qu'ils enferment leur malheur en eux-mêmes, il vaut mieux qu'ils le vivent. [101] Antigone ne mendie plus car une femme, qui connaît DIOTIME, lui offre de tisser avec elle les étoffes qu'elle vend aux marchands athéniens. DIRECTION [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la DIRECTION la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. DIRIGE [23] Après une longue marche, ils entendent au loin un bruit sourd, c'est vers lui qu'Oedipe se DIRIGE. DISSIPE [105] Une nuit, il éprouve en rêve un grand bonheur dont la mémoire se DISSIPE au réveil. DISSIPÉE [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'être avancé loin, toujours plus loin dans cette image sans limites, elle s'est DISSIPÉE soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. DIT [4] Tu passeras l'hiver avec nous, DIT-elle. [61] Oedipe DIT seulement: Il y a une source. [91] Elle DIT : "Dans quel état tu t'es mis ! [97] Elle en a parlé à Diotime qui lui a DIT : "Il ne faut pas qu'ils enferment leur malheur en eux-mêmes, il vaut mieux qu'ils le vivent. [153] Et Clios qui lui DIT : "Laisse-le, tu vois bien qu'il souffre. [159] Ne pleure pas, DIT Antigone, tu peux repartir si tu veux. DIVINE [77] Il n'y a plus de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre issue que de s'enfoncer dans la Femme DIVINE et de se perdre en elle comme elle se perd en vous. DONNAIT [174] Il pense au rêve avec la sibylle, à la porte qu'elle ouvrait et qui ne DONNAIT pas sur l'infini, mais sur sa propre demeure. DONNE [51] Il la pétrit, il lui DONNE la forme d'objets ou d'animaux. [56] Quelques jours plus tard, Diotime DONNE à Antigone une branche d'olivier. [93] Antigone lui DONNE à boire, essuie la boue dont il est recouvert et retrouve son bâton. [197] Thésée DONNE des ordres, les marins s'activent, la flotte s'éloigne rapidement. DONT [93] Antigone lui donne à boire, essuie la boue DONT il est recouvert et retrouve son bâton. [105] Une nuit, il éprouve en rêve un grand bonheur DONT la mémoire se dissipe au réveil. DOUBLANT [192] En DOUBLANT le cap, il peut voir Oedipe de près. DOUBLENT [184] Comme il y a peu de vent, ils DOUBLENT le cap à la rame. DROIT [145] Ici, tu n'en as plus le DROIT". [146] Elle se redresse, elle hurle comme une pythie : "Tu n'en as plus le DROIT. DURAIT [167] Ça DURAIT, ça durait chaque fois plus. [167] Ça durait, ça DURAIT chaque fois plus. DUREMENT [193] Il est en haut de la falaise, très grand, le visage DUREMENT coupé par le bandeau noir qui cache ses yeux. EAU [35] Clios voit sa chute, il court vers l'aval et se jette à l'EAU pour intercepter le corps d'Oedipe. [40] Clios revient à lui, il est sur la rive, un homme pèse sur ses poumons avec une force incroyable et l'oblige à vomir toute l'EAU qu'il a avalée. [42] Comment, aveugle, l'a-t-il sorti de l'EAU et ramené sur le bord ? [59] Quand elle est terminée, Clios se sent heureux comme si l'été était déjà là avec la fraîcheur de l'EAU et les plaisirs de l'ombre. [62] Antigone entend un son d'EAU vive. [67] On pressent un soupir qui est la source et on découvre le bruit de l'EAU qui sinue sous les herbes et s'échappe en sautant quelques pierres. [68] Antigone reconnaît ce ruisseau et la source qui soulève, avec une sorte de roucoulement, un peu de sable, avant de laisser l'EAU s'en aller. [90] Antigone s'approche, elle apporte de l'EAU fraîche. [106] A l'heure brûlante, il descend au bord de la mer, entre dans l'EAU et, perdant à demi conscience, retrouve des traces de son rêve. EAUX [26] Oedipe est ému par le tumulte et la violence des EAUX, il enlève ses vêtements et se précipite dans le fleuve. ÉCHANGÉ [18] Clios revient, il a chassé dans la forêt et ÉCHANGÉ ses proies contre les deux flûtes qu'il rapporte. ÉCHAPPE [67] On pressent un soupir qui est la source et on découvre le bruit de l'eau qui sinue sous les herbes et s'ÉCHAPPE en sautant quelques pierres. [127] Les moments où il s'ÉCHAPPE pour grandir admirablement ou s'effacer dans l'espace se prolongent. ÉCHOUÉS [119] C'est en vain que Clios lui apporte des pierres ou des morceaux de bois ÉCHOUÉS, il les taille de plus en plus rarement. ÉCLAIRÉE [48] Elle plaît pourtant à Clios, il danse dans l'espace étroit de la cabane, à peine ÉCLAIRÉE par les braises du feu. ÉCLATANTE [125] Celles de l'aveuglement coupé de la multitude ÉCLATANTE, celles de la surdité qui n'entend plus la voix trop haute. ÉCOUTER [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus ÉCOUTER personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? EFFACER [127] Les moments où il s'échappe pour grandir admirablement ou s'EFFACER dans l'espace se prolongent. EFFORCE [150] Puisqu'elle le veut, il boit, il s'EFFORCE de manger. EFFRAIE [20] Celui-ci s'en EFFRAIE, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. EFFRAYANT [161] Pas dans ce bonheur EFFRAYANT, sans nous, sans personne. EFFRÉNÉE [79] Au milieu de la course EFFRÉNÉE des nuages, à la fugitive apparition d'un astre, un étrange plaisir vous prend. ÉGARER [113] Ils lui ont fait perdre le royaume de Thèbes et celui de la vue, mais cette sibylle-ci, il en est sûr, ne veut pas l'ÉGARER. ÉLÉMENTS [31] Debout, chancelant sur la pierre glissante, il est saisi de joie, transporté par l'enthousiasme et la fureur des ÉLÉMENTS. ÉLÈVENT [32] Les vagues s'ÉLÈVENT, se brisent sur ses genoux, tout est mouvement, rafales, sauvageté souveraine. ELLE [3] C'est un long voyage, en suivant Oedipe qui les ramène par des chemins inattendus à la maison entourée de vignes où Diotime accueille Antigone comme si ELLE l'avait quittée la veille. [4] Tu passeras l'hiver avec nous, dit-ELLE. [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par ELLE. [37] Oedipe semble inanimé, la rive est proche, Clios ne regarde qu'ELLE. [48] ELLE plaît pourtant à Clios, il danse dans l'espace étroit de la cabane, à peine éclairée par les braises du feu. [57] ELLE souhaite qu'Oedipe la sculpte. [58] Il hésite avant d'accepter, il l'éprouve des mains et de tout son corps afin de découvrir ce qui se cache en ELLE. [59] Quand ELLE est terminée, Clios se sent heureux comme si l'été était déjà là avec la fraîcheur de l'eau et les plaisirs de l'ombre. [64] ELLE ne voit pas la source et Oedipe n'explique pas. [66] ELLE est charmée et montre à Antigone que la source est en amont de la sculpture. [69] ELLE y a joué autrefois avec Ismène, à l'orée d'un bois près de Thèbes. [70] Tout alors semblait prévisible et clairement dessiné pour ELLE. [71] Contre toute attente, voici qu'ELLE est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour ELLE cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [77] Il n'y a plus de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre issue que de s'enfoncer dans la Femme divine et de se perdre en ELLE comme elle se perd en vous. [77] Il n'y a plus de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre issue que de s'enfoncer dans la Femme divine et de se perdre en elle comme ELLE se perd en vous. [81] Or ELLE est là, tout en parfums, en chair ardente et en violences de squelette. [90] Antigone s'approche, ELLE apporte de l'eau fraîche. [91] ELLE dit : "Dans quel état tu t'es mis ! [94] ELLE s'occupe aussi de Clios qui s'éveille. [95] ELLE remonte la pente du vallon, ils la suivent comme deux enfants. [96] ELLE n'a plus peur qu'ils deviennent fous. [97] ELLE en a parlé à Diotime qui lui a dit : "Il ne faut pas qu'ils enferment leur malheur en eux-mêmes, il vaut mieux qu'ils le vivent. [101] Antigone ne mendie plus car une femme, qui connaît Diotime, lui offre de tisser avec ELLE les étoffes qu'elle vend aux marchands athéniens. [101] Antigone ne mendie plus car une femme, qui connaît Diotime, lui offre de tisser avec elle les étoffes qu'ELLE vend aux marchands athéniens. [109] ELLE était belle avec ses cheveux blancs et le regardait avec admiration comme s'il était en train d'accomplir une action remarquable. [114] ELLE lui ouvre, au contraire, la porte de sa propre demeure. [123] Aujourd'hui quelque chose commence à s'ouvrir en lui, et parfois ELLE est là dans sa plénitude, désirant qu'il se perde ou se consume en elle. [123] Aujourd'hui quelque chose commence à s'ouvrir en lui, et parfois elle est là dans sa plénitude, désirant qu'il se perde ou se consume en ELLE. [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'être avancé loin, toujours plus loin dans cette image sans limites, ELLE s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-ELLE pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? [138] Pourquoi pleure-t-ELLE, pourquoi ne peut-il s'empêcher de l'entendre qui supplie : "Ne nous abandonne pas. [144] ELLE le secoue, elle crie : "Oedipe, tu ne peux pas mourir, tu le pouvais autrefois, tu le pouvais à Thèbes. [144] Elle le secoue, ELLE crie : "Oedipe, tu ne peux pas mourir, tu le pouvais autrefois, tu le pouvais à Thèbes. [146] ELLE se redresse, elle hurle comme une pythie : "Tu n'en as plus le droit. [146] Elle se redresse, ELLE hurle comme une pythie : "Tu n'en as plus le droit. [150] Puisqu'ELLE le veut, il boit, il s'efforce de manger. [174] Il pense au rêve avec la sibylle, à la porte qu'ELLE ouvrait et qui ne donnait pas sur l'infini, mais sur sa propre demeure. [179] ELLE a refusé l'or et renvoyé le messager porter des nouvelles à Ismène. [180] ELLE a appris aussi que le roi Thésée va passer bientôt le long de la côte avec la flotte athénienne qui, chaque année, part en Thrace. ELLES [120] Ses mains deviennent inactives car son esprit, par la porte du songe, se détourne d'ELLES pour s'absorber dans la mer. ÉLOIGNE [197] Thésée donne des ordres, les marins s'activent, la flotte s'ÉLOIGNE rapidement. EMPARÉE [76] Les nuages ferment le ciel, l'obscurité est totale et déjà la danse s'est EMPARÉE de lui. EMPÊCHER [138] Pourquoi pleure-t-elle, pourquoi ne peut-il s'EMPÊCHER de l'entendre qui supplie : "Ne nous abandonne pas. EMPORTE [65] Clios EMPORTE la sculpture dans le jardin de Diotime. EMPORTÉ [29] Oedipe est EMPORTÉ par le flot vers l'éperon d'un îlot rocheux. EMPORTER [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau EMPORTER par elle. ÉMU [26] Oedipe est ÉMU par le tumulte et la violence des eaux, il enlève ses vêtements et se précipite dans le fleuve. EN [3] C'est un long voyage, EN suivant Oedipe qui les ramène par des chemins inattendus à la maison entourée de vignes où Diotime accueille Antigone comme si elle l'avait quittée la veille. [8] Il allume un feu, une pluie fine se met à tomber et sa musique légère ranime EN lui un vague et pénétrant regret. [14] Resté seul, Oedipe va s'asseoir EN face du grand chêne et tente de le voir en lui-même avec son fardeau de branches mortes et la couronne souterraine de ses racines. [14] Resté seul, Oedipe va s'asseoir en face du grand chêne et tente de le voir EN lui-même avec son fardeau de branches mortes et la couronne souterraine de ses racines. [20] Celui-ci s'EN effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [21] Le lendemain, Oedipe s'EN va dès l'aube. [28] Il surnage, mais Clios, qui court EN l'appelant le long du rivage, a l'impression qu'il a perdu conscience. [34] C'est son destin de s'y laisser glisser EN abîme. [45] Quand ils ont regagné à grand-peine la cabane où Antigone les attend et panse leurs blessures, Clios comprend qu'il n'EN saura jamais plus. [47] Le soir, Clios apporte sa flûte à Oedipe qui EN fait naître une musique barbare, à l'opposé de celle d'Alcyon. [50] EN revenant de l'atelier, Clios rapporte parfois de la terre. [52] Oedipe l'aide, il ne croyait plus pouvoir sculpter et s'aperçoit qu'il EN est toujours capable. [58] Il hésite avant d'accepter, il l'éprouve des mains et de tout son corps afin de découvrir ce qui se cache EN elle. [66] Elle est charmée et montre à Antigone que la source est EN amont de la sculpture. [67] On pressent un soupir qui est la source et on découvre le bruit de l'eau qui sinue sous les herbes et s'échappe EN sautant quelques pierres. [68] Antigone reconnaît ce ruisseau et la source qui soulève, avec une sorte de roucoulement, un peu de sable, avant de laisser l'eau s'EN aller. [77] Il n'y a plus de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre issue que de s'enfoncer dans la Femme divine et de se perdre EN elle comme elle se perd en vous. [77] Il n'y a plus de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre issue que de s'enfoncer dans la Femme divine et de se perdre en elle comme elle se perd EN vous. [78] Vous êtes obligé de tournoyer et de vous perdre dans le mouvement du monde qui, loi sque vous penchez la tête EN arrière, se renverse sauvagement sur vous. [81] Or elle est là, tout EN parfums, en chair ardente et en violences de squelette. [81] Or elle est là, tout en parfums, EN chair ardente et en violences de squelette. [81] Or elle est là, tout en parfums, en chair ardente et EN violences de squelette. [97] Elle EN a parlé à Diotime qui lui a dit : "Il ne faut pas qu'ils enferment leur malheur en eux-mêmes, il vaut mieux qu'ils le vivent. [97] Elle en a parlé à Diotime qui lui a dit : "Il ne faut pas qu'ils enferment leur malheur EN eux-mêmes, il vaut mieux qu'ils le vivent. [102] Clios aménage pour Oedipe et pour lui la petite grotte EN haut du cap. [105] Une nuit, il éprouve EN rêve un grand bonheur dont la mémoire se dissipe au réveil. [109] Elle était belle avec ses cheveux blancs et le regardait avec admiration comme s'il était EN train d'accomplir une action remarquable. [113] Ils lui ont fait perdre le royaume de Thèbes et celui de la vue, mais cette sibylle-ci, il EN est sûr, ne veut pas l'égarer. [119] C'est EN vain que Clios lui apporte des pierres ou des morceaux de bois échoués, il les taille de plus en plus rarement. [119] C'est en vain que Clios lui apporte des pierres ou des morceaux de bois échoués, il les taille de plus EN plus rarement. [123] Aujourd'hui quelque chose commence à s'ouvrir EN lui, et parfois elle est là dans sa plénitude, désirant qu'il se perde ou se consume en elle. [123] Aujourd'hui quelque chose commence à s'ouvrir en lui, et parfois elle est là dans sa plénitude, désirant qu'il se perde ou se consume EN elle. [145] Ici, tu n'EN as plus le droit". [146] Elle se redresse, elle hurle comme une pythie : "Tu n'EN as plus le droit. [151] Il laisse d'autres forces que celles de la lumière revenir EN lui. [152] Il entend confusément Antigone répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, si toi, tu t'EN vas ? [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur EN un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter EN lui quelque chose qui ressemble à des larmes. [176] Ismène est entrée EN contact avec le roi d'Athènes, Thésée. [180] Elle a appris aussi que le roi Thésée va passer bientôt le long de la côte avec la flotte athénienne qui, chaque année, part EN Thrace. [192] EN doublant le cap, il peut voir Oedipe de près. [193] Il est EN haut de la falaise, très grand, le visage durement coupé par le bandeau noir qui cache ses yeux. ENCORE [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut ENCORE jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [49] C'est une danse aiguë, presque sur place, à laquelle il ne s'abandonne pas, mais tranche ou creuse dans une matière ENCORE cachée. [74] Il attend le moment qui va survenir, qui se produisait chaque année quand le clan existait ENCORE. [129] Seul compte ENCORE le temps de l'espérance extrême, seul importe celui où il peut se plonger dans la contemplation. [135] Qu'a-t-il à faire ENCORE de sa pauvre, de sa tendre anxiété, lui qui sait que tous les soucis sont vains ? ENDORMI [73] Quand il croit Oedipe ENDORMI, il sort de la cabane et descend dans un vallon solitaire. ENFANCE [92] C'étaient les mots de Mérope dans son ENFANCE et il se souvient de son sourire qu'il aimait. ENFANTS [95] Elle remonte la pente du vallon, ils la suivent comme deux ENFANTS. ENFERMENT [97] Elle en a parlé à Diotime qui lui a dit : "Il ne faut pas qu'ils ENFERMENT leur malheur en eux-mêmes, il vaut mieux qu'ils le vivent. ENFONCER [77] Il n'y a plus de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre issue que de s'ENFONCER dans la Femme divine et de se perdre en elle comme elle se perd en vous. ENLÈVE [26] Oedipe est ému par le tumulte et la violence des eaux, il ENLÈVE ses vêtements et se précipite dans le fleuve. ÉNORME [84] Peut-être, puisque vous le voyez, ÉNORME, tourbillonnant comme une montagne et renversant vers le ciel, vers ses millions d'étoiles aveugles, son visage de voyant. ENTEND [62] Antigone ENTEND un son d'eau vive. [117] Il ENTEND les vagues battre contre la falaise et les cris des oiseaux de mer. [125] Celles de l'aveuglement coupé de la multitude éclatante, celles de la surdité qui n'ENTEND plus la voix trop haute. [148] Oedipe ENTEND Clios la calmer, la faire s'agenouiller à nouveau à côté de lui. [152] Il ENTEND confusément Antigone répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, si toi, tu t'en vas ? ENTENDENT [23] Après une longue marche, ils ENTENDENT au loin un bruit sourd, c'est vers lui qu'Oedipe se dirige. ENTENDRE [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et ENTENDRE sans lassitude avec son cœur. [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'ENTENDRE ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? [138] Pourquoi pleure-t-elle, pourquoi ne peut-il s'empêcher de l'ENTENDRE qui supplie : "Ne nous abandonne pas. ENTENDUES [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être ENTENDUES, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. ENTHOUSIASME [31] Debout, chancelant sur la pierre glissante, il est saisi de joie, transporté par l'ENTHOUSIASME et la fureur des éléments. ENTHOUSIASMÉS [186] Clios et Antigone sont ENTHOUSIASMÉS, ils voient se manifester dans le rythme des chants, dans la forme acérée des navires, la liberté aventureuse d'un peuple de la mer. ENTOURÉE [3] C'est un long voyage, en suivant Oedipe qui les ramène par des chemins inattendus à la maison ENTOURÉE de vignes où Diotime accueille Antigone comme si elle l'avait quittée la veille. ENTRAÎNÉ [27] Il est ENTRAÎNÉ par les courants, submergé par les vagues, frôlé par les troncs qui filent à toute allure. ENTRE [106] A l'heure brûlante, il descend au bord de la mer, ENTRE dans l'eau et, perdant à demi conscience, retrouve des traces de son rêve. ENTRÉE [110] Sur les murs du couloir, qui ressemblait à l'ENTRÉE d'une caverne, il découvrait des signes verts. [176] Ismène est ENTRÉE en contact avec le roi d'Athènes, Thésée. ENVOYÉ [175] Clios, le soir, annonce qu'un ENVOYÉ d'Ismène est venu voir Antigone. ÉPERON [29] Oedipe est emporté par le flot vers l'ÉPERON d'un îlot rocheux. ÉPOUSE [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son ÉPOUSE bien- aimée reviennent plus souvent. ÉPOUX [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'ÉPOUX nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. ÉPROUVE [58] Il hésite avant d'accepter, il l'ÉPROUVE des mains et de tout son corps afin de découvrir ce qui se cache en elle. [105] Une nuit, il ÉPROUVE en rêve un grand bonheur dont la mémoire se dissipe au réveil. [156] Il ÉPROUVE la tendresse des gestes d'Antigone qui a mis sa tête sur ses genoux et le fait manger très lentement et boire à petites gorgées. ES [91] Elle dit : "Dans quel état tu t'ES mis ! [142] Qu'est-ce que nous faisons ici, si tu n'ES plus là ? ESPACE [48] Elle plaît pourtant à Clios, il danse dans l'ESPACE étroit de la cabane, à peine éclairée par les braises du feu. [127] Les moments où il s'échappe pour grandir admirablement ou s'effacer dans l'ESPACE se prolongent. ESPACES [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands ESPACES lumineux qui se sont ouverts à lui ? ESPÉRANCE [129] Seul compte encore le temps de l'ESPÉRANCE extrême, seul importe celui où il peut se plonger dans la contemplation. ESPRIT [120] Ses mains deviennent inactives car son ESPRIT, par la porte du songe, se détourne d'elles pour s'absorber dans la mer. ESSUIE [93] Antigone lui donne à boire, ESSUIE la boue dont il est recouvert et retrouve son bâton. EST [3] C'EST un long voyage, en suivant Oedipe qui les ramène par des chemins inattendus à la maison entourée de vignes où Diotime accueille Antigone comme si elle l'avait quittée la veille. [11] L'obscurité EST venue, la nuit sera froide. [13] Quand la cabane EST terminée, Clios part pour la ville la plus proche afin d'y acheter une flûte. [15] Parfois l'arbre EST là et Oedipe découvre le chêne intérieur qui survit malgré tout. [19] La plus belle EST pour Oedipe. [23] Après une longue marche, ils entendent au loin un bruit sourd, c'EST vers lui qu'Oedipe se dirige. [26] Oedipe EST ému par le tumulte et la violence des eaux, il enlève ses vêtements et se précipite dans le fleuve. [27] Il EST entraîné par les courants, submergé par les vagues, frôlé par les troncs qui filent à toute allure. [29] Oedipe EST emporté par le flot vers l'éperon d'un îlot rocheux. [31] Debout, chancelant sur la pierre glissante, il EST saisi de joie, transporté par l'enthousiasme et la fureur des éléments. [32] Les vagues s'élèvent, se brisent sur ses genoux, tout EST mouvement, rafales, sauvageté souveraine. [34] C'EST son destin de s'y laisser glisser en abîme. [37] Oedipe semble inanimé, la rive EST proche, Clios ne regarde qu'elle. [40] Clios revient à lui, il EST sur la rive, un homme pèse sur ses poumons avec une force incroyable et l'oblige à vomir toute l'eau qu'il a avalée. [41] Oedipe, c'EST lui, le frictionne, le réchauffe, l'oblige à se relever et à repartir sous la pluie vers la cabane. [49] C'EST une danse aiguë, presque sur place, à laquelle il ne s'abandonne pas, mais tranche ou creuse dans une matière encore cachée. [52] Oedipe l'aide, il ne croyait plus pouvoir sculpter et s'aperçoit qu'il en EST toujours capable. [59] Quand elle EST terminée, Clios se sent heureux comme si l'été était déjà là avec la fraîcheur de l'eau et les plaisirs de l'ombre. [66] Elle EST charmée et montre à Antigone que la source est en amont de la sculpture. [66] Elle est charmée et montre à Antigone que la source EST en amont de la sculpture. [67] On pressent un soupir qui EST la source et on découvre le bruit de l'eau qui sinue sous les herbes et s'échappe en sautant quelques pierres. [71] Contre toute attente, voici qu'elle EST une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [72] C'EST la nuit de la lune noire, Clios le sent à la violente certitude, à la nécessité de danser qui l'habitent. [75] Il s'aperçoit qu'Oedipe l'a suivi, mais il EST trop tard pour s'occuper de lui. [76] Les nuages ferment le ciel, l'obscurité EST totale et déjà la danse s'est emparée de lui. [76] Les nuages ferment le ciel, l'obscurité est totale et déjà la danse s'EST emparée de lui. [81] Or elle EST là, tout en parfums, en chair ardente et en violences de squelette. [82] EST-ce que vous pourrez survivre à cela ? [83] EST-ce qu'Oedipe le vit comme vous ? [88] Le soleil EST haut dans le ciel quand Oedipe revient à lui. [93] Antigone lui donne à boire, essuie la boue dont il EST recouvert et retrouve son bâton. [100] Dans le petit port qui EST proche, Clios peut travailler avec un potier. [104] Oedipe EST seul presque toute la journée et s'installe pour sculpter à la pointe du cap, sur une roche qui surplombe la mer. [113] Ils lui ont fait perdre le royaume de Thèbes et celui de la vue, mais cette sibylle-ci, il en EST sûr, ne veut pas l'égarer. [118] Tout EST pareil et pourtant tout est changé. [118] Tout est pareil et pourtant tout EST changé. [119] C'EST en vain que Clios lui apporte des pierres ou des morceaux de bois échoués, il les taille de plus en plus rarement. [123] Aujourd'hui quelque chose commence à s'ouvrir en lui, et parfois elle EST là dans sa plénitude, désirant qu'il se perde ou se consume en elle. [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'être avancé loin, toujours plus loin dans cette image sans limites, elle s'EST dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. [134] Antigone, la chère, la lointaine, hélas l'intraitable Antigone EST penchée sur lui. [140] C'EST pis que ta folie, pis que ton vertige. [141] EST-ce que je suis morte pour toi, et Clios est-ce qu'il n'existe plus ? [141] Est-ce que je suis morte pour toi, et Clios EST-ce qu'il n'existe plus ? [142] Qu'EST-ce que nous faisons ici, si tu n'es plus là ? [143] EST-ce que vraiment je ne te sers à rien, est-ce que tu trouves que je suis de trop ? [143] Est-ce que vraiment je ne te sers à rien, EST-ce que tu trouves que je suis de trop ? [152] Il entend confusément Antigone répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'EST-ce que nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, si toi, tu t'en vas ? [152] Il entend confusément Antigone répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'EST-ce que nous faisons ici, si toi, tu t'en vas ? [162] EST-ce que tu comprends"? [165] Là où il EST, sur la route. [175] Clios, le soir, annonce qu'un envoyé d'Ismène EST venu voir Antigone. [176] Ismène EST entrée en contact avec le roi d'Athènes, Thésée. [177] Celui-ci EST prêt à accueillir Oedipe à Athènes. [187] Le roi Thésée EST au centre, sur le quatrième bateau et, comme il aime le faire, il tient lui-même les rames de gouvernail. [189] Il sait - car il sait tout ce qui se passe sur ces rivages - qu'Oedipe, l'ancien roi, EST réfugié ici avec une de ses filles. [190] L'autre EST devenue une alliée et le tient au courant de ce qui se passe à Thèbes. [193] Il EST en haut de la falaise, très grand, le visage durement coupé par le bandeau noir qui cache ses yeux. [196] Le cap EST passé, le vent se lève et gonfle les voiles. [198] Quand le roi se retourne, Oedipe EST toujours à la même place. ÉTAIENT [92] C'ÉTAIENT les mots de Mérope dans son enfance et il se souvient de son sourire qu'il aimait. ÉTAIT [59] Quand elle est terminée, Clios se sent heureux comme si l'été ÉTAIT déjà là avec la fraîcheur de l'eau et les plaisirs de l'ombre. [109] Elle ÉTAIT belle avec ses cheveux blancs et le regardait avec admiration comme s'il était en train d'accomplir une action remarquable. [109] Elle était belle avec ses cheveux blancs et le regardait avec admiration comme s'il ÉTAIT en train d'accomplir une action remarquable. [131] La porte s'ÉTAIT ouverte, la lumière l'avait saisi, l'avait comblé. ÉTAT [91] Elle dit : "Dans quel ÉTAT tu t'es mis ! ÉTÉ [17] Le désastre qu'il a voulu peut-être ou, pensée inexorable, qui n'a ÉTÉ voulu par personne. [59] Quand elle est terminée, Clios se sent heureux comme si l'ÉTÉ était déjà là avec la fraîcheur de l'eau et les plaisirs de l'ombre. [99] Ils repartent au printemps et finissent par aboutir sur le cap où ils ont ÉTÉ l'automne précédent. ÉTEINT [170] Tout ce que tu appelles ton vertige et qui s'ÉTEINT lorsque tu pars ainsi dans l'inconnu. ÉTENDUE [121] Dans l'ÉTENDUE, la monotonie et le sel aigu de la mer. ÊTES [78] Vous ÊTES obligé de tournoyer et de vous perdre dans le mouvement du monde qui, loi sque vous penchez la tête en arrière, se renverse sauvagement sur vous. [87] Vous ÊTES fauchés et jetés par lui sur le sol, n'importe où, n'importe comment. ÉTIONS [169] Alors que nous ÉTIONS habitués au mouvement sans trêve de tes marches, de tes mains et de tes pensées. ÉTOFFES [101] Antigone ne mendie plus car une femme, qui connaît Diotime, lui offre de tisser avec elle les ÉTOFFES qu'elle vend aux marchands athéniens. ÉTOILES [84] Peut-être, puisque vous le voyez, énorme, tourbillonnant comme une montagne et renversant vers le ciel, vers ses millions d'ÉTOILES aveugles, son visage de voyant. ÉTONNÉ [43] Clios l'interroge et Oedipe semble ÉTONNÉ de ses questions. ÉTRANGE [79] Au milieu de la course effrénée des nuages, à la fugitive apparition d'un astre, un ÉTRANGE plaisir vous prend. ÊTRE [17] Le désastre qu'il a voulu peut-ÊTRE ou, pensée inexorable, qui n'a été voulu par personne. [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-ÊTRE de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. [84] Peut-ÊTRE, puisque vous le voyez, énorme, tourbillonnant comme une montagne et renversant vers le ciel, vers ses millions d'étoiles aveugles, son visage de voyant. [85] Vous tournez sur le bord tremblant du plaisir et vous découvrez tous les deux le bonheur de n'ÊTRE plus ni le sens ni le centre de vous-mêmes. [122] Peut-ÊTRE ne l'a-t-il pas connue quand il avait des yeux. [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'ÊTRE avancé loin, toujours plus loin dans cette image sans limites, elle s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-ÊTRE entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. ÉTROIT [48] Elle plaît pourtant à Clios, il danse dans l'espace ÉTROIT de la cabane, à peine éclairée par les braises du feu. ÉTROITEMENT [12] Ils se couchent près du feu, ÉTROITEMENT serrés l'un près de l'autre. EU [166] Oedipe demande à Clios le lendemain : "Pourquoi avez-vous EU si peur ? EUX [97] Elle en a parlé à Diotime qui lui a dit : "Il ne faut pas qu'ils enferment leur malheur en EUX-mêmes, il vaut mieux qu'ils le vivent. ÉVEILLE [94] Elle s'occupe aussi de Clios qui s'ÉVEILLE. EXISTAIT [74] Il attend le moment qui va survenir, qui se produisait chaque année quand le clan EXISTAIT encore. EXISTE [141] Est-ce que je suis morte pour toi, et Clios est-ce qu'il n'EXISTE plus ? EXPLIQUE [64] Elle ne voit pas la source et Oedipe n'EXPLIQUE pas. EXTRÊME [129] Seul compte encore le temps de l'espérance EXTRÊME, seul importe celui où il peut se plonger dans la contemplation. FACE [14] Resté seul, Oedipe va s'asseoir en FACE du grand chêne et tente de le voir en lui-même avec son fardeau de branches mortes et la couronne souterraine de ses racines. FAIRE [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de FAIRE pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [135] Qu'a-t-il à FAIRE encore de sa pauvre, de sa tendre anxiété, lui qui sait que tous les soucis sont vains ? [148] Oedipe entend Clios la calmer, la FAIRE s'agenouiller à nouveau à côté de lui. [187] Le roi Thésée est au centre, sur le quatrième bateau et, comme il aime le FAIRE, il tient lui-même les rames de gouvernail. FAISONS [142] Qu'est-ce que nous FAISONS ici, si tu n'es plus là ? [152] Il entend confusément Antigone répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-ce que nous FAISONS ici, si toi, tu t'en vas ? FAIT [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique FAIT irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [24] Ils parviennent au bord d'un fleuve que des orages ont FAIT déborder. [47] Le soir, Clios apporte sa flûte à Oedipe qui en FAIT naître une musique barbare, à l'opposé de celle d'Alcyon. [54] Oedipe y FAIT naître une bouche et le prélude d'un sourire. [113] Ils lui ont FAIT perdre le royaume de Thèbes et celui de la vue, mais cette sibylle-ci, il en est sûr, ne veut pas l'égarer. [133] Il FAIT nuit, un feu brûle à côté de lui avec une clarté dérisoire. [156] Il éprouve la tendresse des gestes d'Antigone qui a mis sa tête sur ses genoux et le FAIT manger très lentement et boire à petites gorgées. [178] Ismène a FAIT parvenir un peu d'or à Antigone. FALAISE [117] Il entend les vagues battre contre la FALAISE et les cris des oiseaux de mer. [193] Il est en haut de la FALAISE, très grand, le visage durement coupé par le bandeau noir qui cache ses yeux. FARDEAU [14] Resté seul, Oedipe va s'asseoir en face du grand chêne et tente de le voir en lui-même avec son FARDEAU de branches mortes et la couronne souterraine de ses racines. FAUCHÉS [87] Vous êtes FAUCHÉS et jetés par lui sur le sol, n'importe où, n'importe comment. FAUT [9] Oedipe rompt le silence : "Clios, il te FAUT une flûte, il faut aussi que tu te remettes à danser". [9] Oedipe rompt le silence : "Clios, il te faut une flûte, il FAUT aussi que tu te remettes à danser". [97] Elle en a parlé à Diotime qui lui a dit : "Il ne FAUT pas qu'ils enferment leur malheur en eux-mêmes, il vaut mieux qu'ils le vivent. FEMME [77] Il n'y a plus de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre issue que de s'enfoncer dans la FEMME divine et de se perdre en elle comme elle se perd en vous. [101] Antigone ne mendie plus car une FEMME, qui connaît Diotime, lui offre de tisser avec elle les étoffes qu'elle vend aux marchands athéniens. [108] La FEMME de l'âge antérieur l'ouvrait. FERMENT [76] Les nuages FERMENT le ciel, l'obscurité est totale et déjà la danse s'est emparée de lui. FEU [8] Il allume un FEU, une pluie fine se met à tomber et sa musique légère ranime en lui un vague et pénétrant regret. [12] Ils se couchent près du FEU, étroitement serrés l'un près de l'autre. [48] Elle plaît pourtant à Clios, il danse dans l'espace étroit de la cabane, à peine éclairée par les braises du FEU. [133] Il fait nuit, un FEU brûle à côté de lui avec une clarté dérisoire. FIL [80] Sur le FIL tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. FILENT [27] Il est entraîné par les courants, submergé par les vagues, frôlé par les troncs qui FILENT à toute allure. FILLES [189] Il sait - car il sait tout ce qui se passe sur ces rivages - qu'Oedipe, l'ancien roi, est réfugié ici avec une de ses FILLES. FIN [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans FIN les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? FINE [8] Il allume un feu, une pluie FINE se met à tomber et sa musique légère ranime en lui un vague et pénétrant regret. FINISSENT [99] Ils repartent au printemps et FINISSENT par aboutir sur le cap où ils ont été l'automne précédent. FLANCS [185] Les rameurs chantent, les FLANCS des bateaux, les rames et les voiles sont teints de pourpre". FLEUVE [24] Ils parviennent au bord d'un FLEUVE que des orages ont fait déborder. [26] Oedipe est ému par le tumulte et la violence des eaux, il enlève ses vêtements et se précipite dans le FLEUVE. FLOT [29] Oedipe est emporté par le FLOT vers l'éperon d'un îlot rocheux. FLOTTE [180] Elle a appris aussi que le roi Thésée va passer bientôt le long de la côte avec la FLOTTE athénienne qui, chaque année, part en Thrace. [181] Quelques jours plus tard, Antigone apprend que la FLOTTE de Thésée approche. [183] Clios décrit à Oedipe ce qu'il voit: "La FLOTTE comporte sept bateaux. [197] Thésée donne des ordres, les marins s'activent, la FLOTTE s'éloigne rapidement. FLÛTE [9] Oedipe rompt le silence : "Clios, il te faut une FLÛTE, il faut aussi que tu te remettes à danser". [13] Quand la cabane est terminée, Clios part pour la ville la plus proche afin d'y acheter une FLÛTE. [47] Le soir, Clios apporte sa FLÛTE à Oedipe qui en fait naître une musique barbare, à l'opposé de celle d'Alcyon. [157] Clios réchauffe ses mains dans les siennes, puis module sur sa FLÛTE un air d'Alcyon. FLÛTES [18] Clios revient, il a chassé dans la forêt et échangé ses proies contre les deux FLÛTES qu'il rapporte. FOIS [167] Ça durait, ça durait chaque FOIS plus. FOLIE [140] C'est pis que ta FOLIE, pis que ton vertige. FORCE [40] Clios revient à lui, il est sur la rive, un homme pèse sur ses poumons avec une FORCE incroyable et l'oblige à vomir toute l'eau qu'il a avalée. FORCES [151] Il laisse d'autres FORCES que celles de la lumière revenir en lui. FORÊT [18] Clios revient, il a chassé dans la FORÊT et échangé ses proies contre les deux flûtes qu'il rapporte. FORME [33] Un tourbillon noir et attirant se FORME autour de lui. [51] Il la pétrit, il lui donne la FORME d'objets ou d'animaux. [186] Clios et Antigone sont enthousiasmés, ils voient se manifester dans le rythme des chants, dans la FORME acérée des navires, la liberté aventureuse d'un peuple de la mer. FOUS [96] Elle n'a plus peur qu'ils deviennent FOUS. FRACASSER [30] Au moment de s'y FRACASSER, il parvient à se hisser sur le roc. FRAÎCHE [90] Antigone s'approche, elle apporte de l'eau FRAÎCHE. FRAÎCHEUR [59] Quand elle est terminée, Clios se sent heureux comme si l'été était déjà là avec la FRAÎCHEUR de l'eau et les plaisirs de l'ombre. FRAPPE [38] A ce moment un tronc le FRAPPE violemment à la tête. FRAPPER [107] Il y avait une porte à laquelle il n'osait pas FRAPPER. FRICTIONNE [41] Oedipe, c'est lui, le FRICTIONNE, le réchauffe, l'oblige à se relever et à repartir sous la pluie vers la cabane. FROIDE [11] L'obscurité est venue, la nuit sera FROIDE. FRÔLÉ [27] Il est entraîné par les courants, submergé par les vagues, FRÔLÉ par les troncs qui filent à toute allure. FUGITIVE [79] Au milieu de la course effrénée des nuages, à la FUGITIVE apparition d'un astre, un étrange plaisir vous prend. FUREUR [31] Debout, chancelant sur la pierre glissante, il est saisi de joie, transporté par l'enthousiasme et la FUREUR des éléments. GENOUX [32] Les vagues s'élèvent, se brisent sur ses GENOUX, tout est mouvement, rafales, sauvageté souveraine. [156] Il éprouve la tendresse des gestes d'Antigone qui a mis sa tête sur ses GENOUX et le fait manger très lentement et boire à petites gorgées. GENS [98] Ton père a retrouvé un métier, les GENS aiment beaucoup ses petites statues". GESTE [195] Sans que ses compagnons aient pu le prévenir, Oedipe lui répond d'un GESTE. GESTES [77] Il n'y a plus de pas, plus de GESTES maîtrisés, plus d'autre issue que de s'enfoncer dans la Femme divine et de se perdre en elle comme elle se perd en vous. [156] Il éprouve la tendresse des GESTES d'Antigone qui a mis sa tête sur ses genoux et le fait manger très lentement et boire à petites gorgées. GLISSANTE [31] Debout, chancelant sur la pierre GLISSANTE, il est saisi de joie, transporté par l'enthousiasme et la fureur des éléments. GLISSER [34] C'est son destin de s'y laisser GLISSER en abîme. GONFLE [196] Le cap est passé, le vent se lève et GONFLE les voiles. GORGÉES [156] Il éprouve la tendresse des gestes d'Antigone qui a mis sa tête sur ses genoux et le fait manger très lentement et boire à petites GORGÉES. GOUVERNAIL [187] Le roi Thésée est au centre, sur le quatrième bateau et, comme il aime le faire, il tient lui-même les rames de GOUVERNAIL. GRAND [5] Clios bâtira, pour ton père et pour lui, une cabane sur la colline du GRAND chêne. [14] Resté seul, Oedipe va s'asseoir en face du GRAND chêne et tente de le voir en lui-même avec son fardeau de branches mortes et la couronne souterraine de ses racines. [45] Quand ils ont regagné à GRAND-peine la cabane où Antigone les attend et panse leurs blessures, Clios comprend qu'il n'en saura jamais plus. [105] Une nuit, il éprouve en rêve un GRAND bonheur dont la mémoire se dissipe au réveil. [193] Il est en haut de la falaise, très GRAND, le visage durement coupé par le bandeau noir qui cache ses yeux. GRANDIR [127] Les moments où il s'échappe pour GRANDIR admirablement ou s'effacer dans l'espace se prolongent. GRANDS [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les GRANDS espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? GROTTE [102] Clios aménage pour Oedipe et pour lui la petite GROTTE en haut du cap. GUÈRE [172] Il voit que Clios, qui se prépare à descendre au village, ne le croit GUÈRE. HABILE [46] L'hiver se passe, Antigone travaille avec Larissa, et Narsès apprend à Clios le métier de potier dans lequel il se révèle très HABILE. HABITENT [72] C'est la nuit de la lune noire, Clios le sent à la violente certitude, à la nécessité de danser qui l'HABITENT. HABITUÉS [169] Alors que nous étions HABITUÉS au mouvement sans trêve de tes marches, de tes mains et de tes pensées. HAUT [88] Le soleil est HAUT dans le ciel quand Oedipe revient à lui. [102] Clios aménage pour Oedipe et pour lui la petite grotte en HAUT du cap. [193] Il est en HAUT de la falaise, très grand, le visage durement coupé par le bandeau noir qui cache ses yeux. HAUTE [125] Celles de l'aveuglement coupé de la multitude éclatante, celles de la surdité qui n'entend plus la voix trop HAUTE. HÉLAS [134] Antigone, la chère, la lointaine, HÉLAS l'intraitable Antigone est penchée sur lui. [163] HÉLAS, il comprend. HERBES [67] On pressent un soupir qui est la source et on découvre le bruit de l'eau qui sinue sous les HERBES et s'échappe en sautant quelques pierres. HÉSITE [58] Il HÉSITE avant d'accepter, il l'éprouve des mains et de tout son corps afin de découvrir ce qui se cache en elle. HEURE [106] A l'HEURE brûlante, il descend au bord de la mer, entre dans l'eau et, perdant à demi conscience, retrouve des traces de son rêve. HEUREUX [59] Quand elle est terminée, Clios se sent HEUREUX comme si l'été était déjà là avec la fraîcheur de l'eau et les plaisirs de l'ombre. HISSER [30] Au moment de s'y fracasser, il parvient à se HISSER sur le roc. HIVER [4] Tu passeras l'HIVER avec nous, dit-elle. [46] L'HIVER se passe, Antigone travaille avec Larissa, et Narsès apprend à Clios le métier de potier dans lequel il se révèle très habile. HOMME [40] Clios revient à lui, il est sur la rive, un HOMME pèse sur ses poumons avec une force incroyable et l'oblige à vomir toute l'eau qu'il a avalée. HORS [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement HORS de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. HUI [123] Aujourd'HUI quelque chose commence à s'ouvrir en lui, et parfois elle est là dans sa plénitude, désirant qu'il se perde ou se consume en elle. HURLE [146] Elle se redresse, elle HURLE comme une pythie : "Tu n'en as plus le droit. ICI [142] Qu'est-ce que nous faisons ICI, si tu n'es plus là ? [145] ICI, tu n'en as plus le droit". [152] Il entend confusément Antigone répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ICI, si toi, tu t'en vas ? [189] Il sait - car il sait tout ce qui se passe sur ces rivages - qu'Oedipe, l'ancien roi, est réfugié ICI avec une de ses filles. IL [8] IL allume un feu, une pluie fine se met à tomber et sa musique légère ranime en lui un vague et pénétrant regret. [9] Oedipe rompt le silence : "Clios, IL te faut une flûte, il faut aussi que tu te remettes à danser". [9] Oedipe rompt le silence : "Clios, il te faut une flûte, IL faut aussi que tu te remettes à danser". [16] Plus souvent IL n'y a que le vent, la pluie, le temps interminable de l'aveuglé. [17] Le désastre qu'IL a voulu peut-être ou, pensée inexorable, qui n'a été voulu par personne. [18] Clios revient, IL a chassé dans la forêt et échangé ses proies contre les deux flûtes qu'il rapporte. [18] Clios revient, il a chassé dans la forêt et échangé ses proies contre les deux flûtes qu'IL rapporte. [20] Celui-ci s'en effraie, IL se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'IL peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, IL s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [26] Oedipe est ému par le tumulte et la violence des eaux, IL enlève ses vêtements et se précipite dans le fleuve. [27] IL est entraîné par les courants, submergé par les vagues, frôlé par les troncs qui filent à toute allure. [28] IL surnage, mais Clios, qui court en l'appelant le long du rivage, a l'impression qu'il a perdu conscience. [28] Il surnage, mais Clios, qui court en l'appelant le long du rivage, a l'impression qu'IL a perdu conscience. [30] Au moment de s'y fracasser, IL parvient à se hisser sur le roc. [31] Debout, chancelant sur la pierre glissante, IL est saisi de joie, transporté par l'enthousiasme et la fureur des éléments. [35] Clios voit sa chute, IL court vers l'aval et se jette à l'eau pour intercepter le corps d'Oedipe. [39] IL lâche Oedipe et coule. [40] Clios revient à lui, IL est sur la rive, un homme pèse sur ses poumons avec une force incroyable et l'oblige à vomir toute l'eau qu'il a avalée. [40] Clios revient à lui, il est sur la rive, un homme pèse sur ses poumons avec une force incroyable et l'oblige à vomir toute l'eau qu'IL a avalée. [42] Comment, aveugle, l'a-t-IL sorti de l'eau et ramené sur le bord ? [44] IL répond seulement, à sa manière : "Nous sommes là". [45] Quand ils ont regagné à grand-peine la cabane où Antigone les attend et panse leurs blessures, Clios comprend qu'IL n'en saura jamais plus. [46] L'hiver se passe, Antigone travaille avec Larissa, et Narsès apprend à Clios le métier de potier dans lequel IL se révèle très habile. [48] Elle plaît pourtant à Clios, IL danse dans l'espace étroit de la cabane, à peine éclairée par les braises du feu. [49] C'est une danse aiguë, presque sur place, à laquelle IL ne s'abandonne pas, mais tranche ou creuse dans une matière encore cachée. [51] IL la pétrit, il lui donne la forme d'objets ou d'animaux. [51] Il la pétrit, IL lui donne la forme d'objets ou d'animaux. [52] Oedipe l'aide, IL ne croyait plus pouvoir sculpter et s'aperçoit qu'il en est toujours capable. [52] Oedipe l'aide, il ne croyait plus pouvoir sculpter et s'aperçoit qu'IL en est toujours capable. [58] IL hésite avant d'accepter, il l'éprouve des mains et de tout son corps afin de découvrir ce qui se cache en elle. [58] Il hésite avant d'accepter, IL l'éprouve des mains et de tout son corps afin de découvrir ce qui se cache en elle. [61] Oedipe dit seulement: IL y a une source. [63] IL vient du mouvement souple et de la déclivité du bois. [73] Quand IL croit Oedipe endormi, il sort de la cabane et descend dans un vallon solitaire. [73] Quand il croit Oedipe endormi, IL sort de la cabane et descend dans un vallon solitaire. [74] IL attend le moment qui va survenir, qui se produisait chaque année quand le clan existait encore. [75] IL s'aperçoit qu'Oedipe l'a suivi, mais il est trop tard pour s'occuper de lui. [75] Il s'aperçoit qu'Oedipe l'a suivi, mais IL est trop tard pour s'occuper de lui. [77] IL n'y a plus de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre issue que de s'enfoncer dans la Femme divine et de se perdre en elle comme elle se perd en vous. [89] IL ne sait pas où il se trouve et il a perdu son bâton. [89] Il ne sait pas où IL se trouve et il a perdu son bâton. [89] Il ne sait pas où il se trouve et IL a perdu son bâton. [92] C'étaient les mots de Mérope dans son enfance et IL se souvient de son sourire qu'il aimait. [92] C'étaient les mots de Mérope dans son enfance et il se souvient de son sourire qu'IL aimait. [93] Antigone lui donne à boire, essuie la boue dont IL est recouvert et retrouve son bâton. [97] Elle en a parlé à Diotime qui lui a dit : "IL ne faut pas qu'ils enferment leur malheur en eux-mêmes, il vaut mieux qu'ils le vivent. [97] Elle en a parlé à Diotime qui lui a dit : "Il ne faut pas qu'ils enferment leur malheur en eux-mêmes, IL vaut mieux qu'ils le vivent. [105] Une nuit, IL éprouve en rêve un grand bonheur dont la mémoire se dissipe au réveil. [106] A l'heure brûlante, IL descend au bord de la mer, entre dans l'eau et, perdant à demi conscience, retrouve des traces de son rêve. [107] IL y avait une porte à laquelle il n'osait pas frapper. [107] Il y avait une porte à laquelle IL n'osait pas frapper. [109] Elle était belle avec ses cheveux blancs et le regardait avec admiration comme s'IL était en train d'accomplir une action remarquable. [110] Sur les murs du couloir, qui ressemblait à l'entrée d'une caverne, IL découvrait des signes verts. [111] Ceux qu'IL pourrait déchiffrer s'il connaissait cette langue. [111] Ceux qu'il pourrait déchiffrer s'IL connaissait cette langue. [113] Ils lui ont fait perdre le royaume de Thèbes et celui de la vue, mais cette sibylle-ci, IL en est sûr, ne veut pas l'égarer. [116] IL s'installe chaque matin pour sculpter sur la pointe du cap. [117] IL entend les vagues battre contre la falaise et les cris des oiseaux de mer. [119] C'est en vain que Clios lui apporte des pierres ou des morceaux de bois échoués, IL les taille de plus en plus rarement. [122] Peut-être ne l'a-t-IL pas connue quand il avait des yeux. [122] Peut-être ne l'a-t-il pas connue quand IL avait des yeux. [123] Aujourd'hui quelque chose commence à s'ouvrir en lui, et parfois elle est là dans sa plénitude, désirant qu'IL se perde ou se consume en elle. [124] Souvent IL ne peut pas l'atteindre et retombe dans ses ténèbres. [126] IL connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où IL bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. [127] Les moments où IL s'échappe pour grandir admirablement ou s'effacer dans l'espace se prolongent. [128] IL suffit d'attendre, bientôt ils ne s'arrêteront plus. [129] Seul compte encore le temps de l'espérance extrême, seul importe celui où IL peut se plonger dans la contemplation. [130] IL n'oubliera jamais le jour où, après s'être avancé loin, toujours plus loin dans cette image sans limites, elle s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. [132] IL se retrouve, couché à cette place qu'il croyait avoir quittée pour toujours. [132] Il se retrouve, couché à cette place qu'IL croyait avoir quittée pour toujours. [133] IL fait nuit, un feu brûle à côté de lui avec une clarté dérisoire. [135] Qu'a-t-IL à faire encore de sa pauvre, de sa tendre anxiété, lui qui sait que tous les soucis sont vains ? [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'IL ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'IL ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? [137] Antigone et Clios ne le laisseront-ils pas repartir vers le lieu de bonheur et d'apaisement d'où IL vient ? [138] Pourquoi pleure-t-elle, pourquoi ne peut-IL s'empêcher de l'entendre qui supplie : "Ne nous abandonne pas. [141] Est-ce que je suis morte pour toi, et Clios est-ce qu'IL n'existe plus ? [149] IL ne peut pas, il le sent, résister à son juste, à son terrible refus. [149] Il ne peut pas, IL le sent, résister à son juste, à son terrible refus. [150] Puisqu'elle le veut, IL boit, il s'efforce de manger. [150] Puisqu'elle le veut, il boit, IL s'efforce de manger. [151] IL laisse d'autres forces que celles de la lumière revenir en lui. [152] IL entend confusément Antigone répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, si toi, tu t'en vas ? [153] Et Clios qui lui dit : "Laisse-le, tu vois bien qu'IL souffre. [154] Tu vois qu'IL revient". [155] IL revient, il ressent la souffrance de revenir, comme ils le veulent, dans l'opaque instrument de son corps et dans ce monde soumis à la pesanteur. [155] Il revient, IL ressent la souffrance de revenir, comme ils le veulent, dans l'opaque instrument de son corps et dans ce monde soumis à la pesanteur. [156] IL éprouve la tendresse des gestes d'Antigone qui a mis sa tête sur ses genoux et le fait manger très lentement et boire à petites gorgées. [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'IL a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'IL sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. [163] Hélas, IL comprend. [164] Avec détresse, avec un obscur soulagement, IL se retrouve pesant, aveugle, obscur. [165] Là où IL est, sur la route. [172] IL voit que Clios, qui se prépare à descendre au village, ne le croit guère. [173] Après son départ, IL prend une pierre et recommence à sculpter. [174] IL pense au rêve avec la sibylle, à la porte qu'elle ouvrait et qui ne donnait pas sur l'infini, mais sur sa propre demeure. [183] Clios décrit à Oedipe ce qu'IL voit: "La flotte comporte sept bateaux. [184] Comme IL y a peu de vent, ils doublent le cap à la rame. [187] Le roi Thésée est au centre, sur le quatrième bateau et, comme IL aime le faire, il tient lui-même les rames de gouvernail. [187] Le roi Thésée est au centre, sur le quatrième bateau et, comme il aime le faire, IL tient lui-même les rames de gouvernail. [188] IL regarde le cap. [189] IL sait - car il sait tout ce qui se passe sur ces rivages - qu'Oedipe, l'ancien roi, est réfugié ici avec une de ses filles. [189] Il sait - car IL sait tout ce qui se passe sur ces rivages - qu'Oedipe, l'ancien roi, est réfugié ici avec une de ses filles. [192] En doublant le cap, IL peut voir Oedipe de près. [193] IL est en haut de la falaise, très grand, le visage durement coupé par le bandeau noir qui cache ses yeux. ÎLOT [29] Oedipe est emporté par le flot vers l'éperon d'un ÎLOT rocheux. ILS [1] Après quelques jours, ILS quittent le cap et repartent. [12] ILS se couchent près du feu, étroitement serrés l'un près de l'autre. [23] Après une longue marche, ILS entendent au loin un bruit sourd, c'est vers lui qu'Oedipe se dirige. [24] ILS parviennent au bord d'un fleuve que des orages ont fait déborder. [45] Quand ILS ont regagné à grand-peine la cabane où Antigone les attend et panse leurs blessures, Clios comprend qu'il n'en saura jamais plus. [95] Elle remonte la pente du vallon, ILS la suivent comme deux enfants. [96] Elle n'a plus peur qu'ILS deviennent fous. [97] Elle en a parlé à Diotime qui lui a dit : "Il ne faut pas qu'ILS enferment leur malheur en eux-mêmes, il vaut mieux qu'ils le vivent. [97] Elle en a parlé à Diotime qui lui a dit : "Il ne faut pas qu'ils enferment leur malheur en eux-mêmes, il vaut mieux qu'ILS le vivent. [99] ILS repartent au printemps et finissent par aboutir sur le cap où ils ont été l'automne précédent. [99] Ils repartent au printemps et finissent par aboutir sur le cap où ILS ont été l'automne précédent. [113] ILS lui ont fait perdre le royaume de Thèbes et celui de la vue, mais cette sibylle-ci, il en est sûr, ne veut pas l'égarer. [128] Il suffit d'attendre, bientôt ILS ne s'arrêteront plus. [137] Antigone et Clios ne le laisseront-ILS pas repartir vers le lieu de bonheur et d'apaisement d'où il vient ? [155] Il revient, il ressent la souffrance de revenir, comme ILS le veulent, dans l'opaque instrument de son corps et dans ce monde soumis à la pesanteur. [182] ILS vont tous les trois à la pointe du cap. [184] Comme il y a peu de vent, ILS doublent le cap à la rame. [186] Clios et Antigone sont enthousiasmés, ILS voient se manifester dans le rythme des chants, dans la forme acérée des navires, la liberté aventureuse d'un peuple de la mer. IMAGE [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'être avancé loin, toujours plus loin dans cette IMAGE sans limites, elle s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. IMMOBILITÉ [168] Avec cet air de bonheur sur ton visage et l'IMMOBILITÉ de ton corps. IMPORTE [87] Vous êtes fauchés et jetés par lui sur le sol, n'IMPORTE où, n'importe comment. [87] Vous êtes fauchés et jetés par lui sur le sol, n'importe où, n'IMPORTE comment. [129] Seul compte encore le temps de l'espérance extrême, seul IMPORTE celui où il peut se plonger dans la contemplation. IMPRESSION [28] Il surnage, mais Clios, qui court en l'appelant le long du rivage, a l'IMPRESSION qu'il a perdu conscience. INACTIVES [120] Ses mains deviennent INACTIVES car son esprit, par la porte du songe, se détourne d'elles pour s'absorber dans la mer. INANIMÉ [37] Oedipe semble INANIMÉ, la rive est proche, Clios ne regarde qu'elle. INATTENDU [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point INATTENDU et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. INATTENDUS [3] C'est un long voyage, en suivant Oedipe qui les ramène par des chemins INATTENDUS à la maison entourée de vignes où Diotime accueille Antigone comme si elle l'avait quittée la veille. INCOMPRÉHENSIBLE [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'être avancé loin, toujours plus loin dans cette image sans limites, elle s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un INCOMPRÉHENSIBLE rejet. INCONNU [170] Tout ce que tu appelles ton vertige et qui s'éteint lorsque tu pars ainsi dans l'INCONNU. INCROYABLE [40] Clios revient à lui, il est sur la rive, un homme pèse sur ses poumons avec une force INCROYABLE et l'oblige à vomir toute l'eau qu'il a avalée. INEXORABLE [17] Le désastre qu'il a voulu peut-être ou, pensée INEXORABLE, qui n'a été voulu par personne. INEXORABLEMENT [136] La voix d'Antigone résonne INEXORABLEMENT, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? INFINI [174] Il pense au rêve avec la sibylle, à la porte qu'elle ouvrait et qui ne donnait pas sur l'INFINI, mais sur sa propre demeure. INQUIET [22] Clios, INQUIET, le suit. INSTALLE [104] Oedipe est seul presque toute la journée et s'INSTALLE pour sculpter à la pointe du cap, sur une roche qui surplombe la mer. [116] Il s'INSTALLE chaque matin pour sculpter sur la pointe du cap. INSTRUMENT [155] Il revient, il ressent la souffrance de revenir, comme ils le veulent, dans l'opaque INSTRUMENT de son corps et dans ce monde soumis à la pesanteur. INTERCEPTER [35] Clios voit sa chute, il court vers l'aval et se jette à l'eau pour INTERCEPTER le corps d'Oedipe. INTÉRIEUR [15] Parfois l'arbre est là et Oedipe découvre le chêne INTÉRIEUR qui survit malgré tout. INTERMINABLE [16] Plus souvent il n'y a que le vent, la pluie, le temps INTERMINABLE de l'aveuglé. INTERROGE [43] Clios l'INTERROGE et Oedipe semble étonné de ses questions. INTRAITABLE [134] Antigone, la chère, la lointaine, hélas l'INTRAITABLE Antigone est penchée sur lui. IRRUPTION [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait IRRUPTION dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. ISMÈNE [69] Elle y a joué autrefois avec ISMÈNE, à l'orée d'un bois près de Thèbes. [175] Clios, le soir, annonce qu'un envoyé d'ISMÈNE est venu voir Antigone. [176] ISMÈNE est entrée en contact avec le roi d'Athènes, Thésée. [178] ISMÈNE a fait parvenir un peu d'or à Antigone. [179] Elle a refusé l'or et renvoyé le messager porter des nouvelles à ISMÈNE. ISSUE [77] Il n'y a plus de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre ISSUE que de s'enfoncer dans la Femme divine et de se perdre en elle comme elle se perd en vous. JAMAIS [45] Quand ils ont regagné à grand-peine la cabane où Antigone les attend et panse leurs blessures, Clios comprend qu'il n'en saura JAMAIS plus. [130] Il n'oubliera JAMAIS le jour où, après s'être avancé loin, toujours plus loin dans cette image sans limites, elle s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. JARDIN [65] Clios emporte la sculpture dans le JARDIN de Diotime. JE [141] Est-ce que JE suis morte pour toi, et Clios est-ce qu'il n'existe plus ? [143] Est-ce que vraiment JE ne te sers à rien, est-ce que tu trouves que je suis de trop ? [143] Est-ce que vraiment je ne te sers à rien, est-ce que tu trouves que JE suis de trop ? [147] JE te le refuse, à cause --- à cause de moi, Antigone ! [171] JE ne partirai plus". JETÉS [87] Vous êtes fauchés et JETÉS par lui sur le sol, n'importe où, n'importe comment. JETTE [35] Clios voit sa chute, il court vers l'aval et se JETTE à l'eau pour intercepter le corps d'Oedipe. JOIE [31] Debout, chancelant sur la pierre glissante, il est saisi de JOIE, transporté par l'enthousiasme et la fureur des éléments. JOUÉ [69] Elle y a JOUÉ autrefois avec Ismène, à l'orée d'un bois près de Thèbes. JOUER [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore JOUER, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. JOUR [2] L'automne se déploie, se dépouille de ses couleurs et la neige descend chaque JOUR un peu plus bas sur les pentes des montagnes. [103] Antigone loge au village et vient chaque JOUR voir son père. [130] Il n'oubliera jamais le JOUR où, après s'être avancé loin, toujours plus loin dans cette image sans limites, elle s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. JOURNÉE [104] Oedipe est seul presque toute la JOURNÉE et s'installe pour sculpter à la pointe du cap, sur une roche qui surplombe la mer. JOURS [1] Après quelques JOURS, ils quittent le cap et repartent. [56] Quelques JOURS plus tard, Diotime donne à Antigone une branche d'olivier. [115] Pendant les JOURS qui suivent, Oedipe vit comme auparavant. [126] Il connaît des JOURS d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. [139] Voilà deux JOURS et deux nuits que tu t'absentes, que tu ne manges pas, que tu ne nous reconnais plus. [181] Quelques JOURS plus tard, Antigone apprend que la flotte de Thésée approche. JUSTE [149] Il ne peut pas, il le sent, résister à son JUSTE, à son terrible refus. LÀ [15] Parfois l'arbre est LÀ et Oedipe découvre le chêne intérieur qui survit malgré tout. [44] Il répond seulement, à sa manière : "Nous sommes LÀ". [59] Quand elle est terminée, Clios se sent heureux comme si l'été était déjà LÀ avec la fraîcheur de l'eau et les plaisirs de l'ombre. [81] Or elle est LÀ, tout en parfums, en chair ardente et en violences de squelette. [123] Aujourd'hui quelque chose commence à s'ouvrir en lui, et parfois elle est LÀ dans sa plénitude, désirant qu'il se perde ou se consume en elle. [142] Qu'est-ce que nous faisons ici, si tu n'es plus LÀ ? [165] LÀ où il est, sur la route. LÂCHE [39] Il LÂCHE Oedipe et coule. LAISSE [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se LAISSE à nouveau emporter par elle. [151] Il LAISSE d'autres forces que celles de la lumière revenir en lui. [153] Et Clios qui lui dit : "LAISSE-le, tu vois bien qu'il souffre. LAISSER [34] C'est son destin de s'y LAISSER glisser en abîme. [68] Antigone reconnaît ce ruisseau et la source qui soulève, avec une sorte de roucoulement, un peu de sable, avant de LAISSER l'eau s'en aller. LAISSERONT [137] Antigone et Clios ne le LAISSERONT-ils pas repartir vers le lieu de bonheur et d'apaisement d'où il vient ? LANGUE [111] Ceux qu'il pourrait déchiffrer s'il connaissait cette LANGUE. LAQUELLE [49] C'est une danse aiguë, presque sur place, à LAQUELLE il ne s'abandonne pas, mais tranche ou creuse dans une matière encore cachée. [107] Il y avait une porte à LAQUELLE il n'osait pas frapper. LARISSA [46] L'hiver se passe, Antigone travaille avec LARISSA, et Narsès apprend à Clios le métier de potier dans lequel il se révèle très habile. LARMES [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des LARMES. LASSITUDE [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans LASSITUDE avec son cœur. LÉGÈRE [8] Il allume un feu, une pluie fine se met à tomber et sa musique LÉGÈRE ranime en lui un vague et pénétrant regret. LENDEMAIN [21] Le LENDEMAIN, Oedipe s'en va dès l'aube. [166] Oedipe demande à Clios le LENDEMAIN : "Pourquoi avez-vous eu si peur ? LENTEMENT [156] Il éprouve la tendresse des gestes d'Antigone qui a mis sa tête sur ses genoux et le fait manger très LENTEMENT et boire à petites gorgées. LEQUEL [46] L'hiver se passe, Antigone travaille avec Larissa, et Narsès apprend à Clios le métier de potier dans LEQUEL il se révèle très habile. LEUR [97] Elle en a parlé à Diotime qui lui a dit : "Il ne faut pas qu'ils enferment LEUR malheur en eux-mêmes, il vaut mieux qu'ils le vivent. LEURS [45] Quand ils ont regagné à grand-peine la cabane où Antigone les attend et panse LEURS blessures, Clios comprend qu'il n'en saura jamais plus. LÈVE [196] Le cap est passé, le vent se LÈVE et gonfle les voiles. LIBERTÉ [186] Clios et Antigone sont enthousiasmés, ils voient se manifester dans le rythme des chants, dans la forme acérée des navires, la LIBERTÉ aventureuse d'un peuple de la mer. LIEU [137] Antigone et Clios ne le laisseront-ils pas repartir vers le LIEU de bonheur et d'apaisement d'où il vient ? LIMITES [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'être avancé loin, toujours plus loin dans cette image sans LIMITES, elle s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. LOGE [103] Antigone LOGE au village et vient chaque jour voir son père. LOI [78] Vous êtes obligé de tournoyer et de vous perdre dans le mouvement du monde qui, LOI sque vous penchez la tête en arrière, se renverse sauvagement sur vous. LOIN [23] Après une longue marche, ils entendent au LOIN un bruit sourd, c'est vers lui qu'Oedipe se dirige. [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'être avancé LOIN, toujours plus loin dans cette image sans limites, elle s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'être avancé loin, toujours plus LOIN dans cette image sans limites, elle s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. [160] Mais plus si LOIN, plus si longtemps. LOINTAINE [134] Antigone, la chère, la LOINTAINE, hélas l'intraitable Antigone est penchée sur lui. LONG [3] C'est un LONG voyage, en suivant Oedipe qui les ramène par des chemins inattendus à la maison entourée de vignes où Diotime accueille Antigone comme si elle l'avait quittée la veille. [28] Il surnage, mais Clios, qui court en l'appelant le LONG du rivage, a l'impression qu'il a perdu conscience. [180] Elle a appris aussi que le roi Thésée va passer bientôt le LONG de la côte avec la flotte athénienne qui, chaque année, part en Thrace. LONGTEMPS [160] Mais plus si loin, plus si LONGTEMPS. LONGUE [23] Après une LONGUE marche, ils entendent au loin un bruit sourd, c'est vers lui qu'Oedipe se dirige. LORSQUE [170] Tout ce que tu appelles ton vertige et qui s'éteint LORSQUE tu pars ainsi dans l'inconnu. LUI [5] Clios bâtira, pour ton père et pour LUI, une cabane sur la colline du grand chêne. [8] Il allume un feu, une pluie fine se met à tomber et sa musique légère ranime en LUI un vague et pénétrant regret. [14] Resté seul, Oedipe va s'asseoir en face du grand chêne et tente de le voir en LUI-même avec son fardeau de branches mortes et la couronne souterraine de ses racines. [23] Après une longue marche, ils entendent au loin un bruit sourd, c'est vers LUI qu'Oedipe se dirige. [33] Un tourbillon noir et attirant se forme autour de LUI. [40] Clios revient à LUI, il est sur la rive, un homme pèse sur ses poumons avec une force incroyable et l'oblige à vomir toute l'eau qu'il a avalée. [41] Oedipe, c'est LUI, le frictionne, le réchauffe, l'oblige à se relever et à repartir sous la pluie vers la cabane. [51] Il la pétrit, il LUI donne la forme d'objets ou d'animaux. [75] Il s'aperçoit qu'Oedipe l'a suivi, mais il est trop tard pour s'occuper de LUI. [76] Les nuages ferment le ciel, l'obscurité est totale et déjà la danse s'est emparée de LUI. [87] Vous êtes fauchés et jetés par LUI sur le sol, n'importe où, n'importe comment. [88] Le soleil est haut dans le ciel quand Oedipe revient à LUI. [93] Antigone LUI donne à boire, essuie la boue dont il est recouvert et retrouve son bâton. [97] Elle en a parlé à Diotime qui LUI a dit : "Il ne faut pas qu'ils enferment leur malheur en eux-mêmes, il vaut mieux qu'ils le vivent. [101] Antigone ne mendie plus car une femme, qui connaît Diotime, LUI offre de tisser avec elle les étoffes qu'elle vend aux marchands athéniens. [102] Clios aménage pour Oedipe et pour LUI la petite grotte en haut du cap. [112] Oracles et pythonisses se sont ri de LUI. [113] Ils LUI ont fait perdre le royaume de Thèbes et celui de la vue, mais cette sibylle-ci, il en est sûr, ne veut pas l'égarer. [114] Elle LUI ouvre, au contraire, la porte de sa propre demeure. [119] C'est en vain que Clios LUI apporte des pierres ou des morceaux de bois échoués, il les taille de plus en plus rarement. [123] Aujourd'hui quelque chose commence à s'ouvrir en LUI, et parfois elle est là dans sa plénitude, désirant qu'il se perde ou se consume en elle. [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de LUI-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. [133] Il fait nuit, un feu brûle à côté de LUI avec une clarté dérisoire. [134] Antigone, la chère, la lointaine, hélas l'intraitable Antigone est penchée sur LUI. [135] Qu'a-t-il à faire encore de sa pauvre, de sa tendre anxiété, LUI qui sait que tous les soucis sont vains ? [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à LUI ? [148] Oedipe entend Clios la calmer, la faire s'agenouiller à nouveau à côté de LUI. [151] Il laisse d'autres forces que celles de la lumière revenir en LUI. [153] Et Clios qui LUI dit : "Laisse-le, tu vois bien qu'il souffre. [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en LUI quelque chose qui ressemble à des larmes. [187] Le roi Thésée est au centre, sur le quatrième bateau et, comme il aime le faire, il tient LUI-même les rames de gouvernail. [195] Sans que ses compagnons aient pu le prévenir, Oedipe LUI répond d'un geste. LUMIÈRE [131] La porte s'était ouverte, la LUMIÈRE l'avait saisi, l'avait comblé. [151] Il laisse d'autres forces que celles de la LUMIÈRE revenir en lui. LUMINEUX [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces LUMINEUX qui se sont ouverts à lui ? LUNE [72] C'est la nuit de la LUNE noire, Clios le sent à la violente certitude, à la nécessité de danser qui l'habitent. MAGNANIME [194] MAGNANIME, Thésée le salue de son sceptre. MAINS [58] Il hésite avant d'accepter, il l'éprouve des MAINS et de tout son corps afin de découvrir ce qui se cache en elle. [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses MAINS et entendre sans lassitude avec son cœur. [120] Ses MAINS deviennent inactives car son esprit, par la porte du songe, se détourne d'elles pour s'absorber dans la mer. [157] Clios réchauffe ses MAINS dans les siennes, puis module sur sa flûte un air d'Alcyon. [169] Alors que nous étions habitués au mouvement sans trêve de tes marches, de tes MAINS et de tes pensées. MAIS [28] Il surnage, MAIS Clios, qui court en l'appelant le long du rivage, a l'impression qu'il a perdu conscience. [49] C'est une danse aiguë, presque sur place, à laquelle il ne s'abandonne pas, MAIS tranche ou creuse dans une matière encore cachée. [75] Il s'aperçoit qu'Oedipe l'a suivi, MAIS il est trop tard pour s'occuper de lui. [113] Ils lui ont fait perdre le royaume de Thèbes et celui de la vue, MAIS cette sibylle-ci, il en est sûr, ne veut pas l'égarer. [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, MAIS ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, MAIS seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, MAIS qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. [160] MAIS plus si loin, plus si longtemps. [174] Il pense au rêve avec la sibylle, à la porte qu'elle ouvrait et qui ne donnait pas sur l'infini, MAIS sur sa propre demeure. MAISON [3] C'est un long voyage, en suivant Oedipe qui les ramène par des chemins inattendus à la MAISON entourée de vignes où Diotime accueille Antigone comme si elle l'avait quittée la veille. MAÎTRISÉS [77] Il n'y a plus de pas, plus de gestes MAÎTRISÉS, plus d'autre issue que de s'enfoncer dans la Femme divine et de se perdre en elle comme elle se perd en vous. MALGRÉ [15] Parfois l'arbre est là et Oedipe découvre le chêne intérieur qui survit MALGRÉ tout. MALHEUR [97] Elle en a parlé à Diotime qui lui a dit : "Il ne faut pas qu'ils enferment leur MALHEUR en eux-mêmes, il vaut mieux qu'ils le vivent. MANGER [150] Puisqu'elle le veut, il boit, il s'efforce de MANGER. [156] Il éprouve la tendresse des gestes d'Antigone qui a mis sa tête sur ses genoux et le fait MANGER très lentement et boire à petites gorgées. MANGES [139] Voilà deux jours et deux nuits que tu t'absentes, que tu ne MANGES pas, que tu ne nous reconnais plus. MANIÈRE [44] Il répond seulement, à sa MANIÈRE : "Nous sommes là". MANIFESTER [186] Clios et Antigone sont enthousiasmés, ils voient se MANIFESTER dans le rythme des chants, dans la forme acérée des navires, la liberté aventureuse d'un peuple de la mer. MARCHANDS [101] Antigone ne mendie plus car une femme, qui connaît Diotime, lui offre de tisser avec elle les étoffes qu'elle vend aux MARCHANDS athéniens. MARCHE [23] Après une longue MARCHE, ils entendent au loin un bruit sourd, c'est vers lui qu'Oedipe se dirige. MARCHES [169] Alors que nous étions habitués au mouvement sans trêve de tes MARCHES, de tes mains et de tes pensées. MARINS [197] Thésée donne des ordres, les MARINS s'activent, la flotte s'éloigne rapidement. MATIÈRE [49] C'est une danse aiguë, presque sur place, à laquelle il ne s'abandonne pas, mais tranche ou creuse dans une MATIÈRE encore cachée. MATIN [116] Il s'installe chaque MATIN pour sculpter sur la pointe du cap. MÊME [14] Resté seul, Oedipe va s'asseoir en face du grand chêne et tente de le voir en lui-MÊME avec son fardeau de branches mortes et la couronne souterraine de ses racines. [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-MÊME pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. [187] Le roi Thésée est au centre, sur le quatrième bateau et, comme il aime le faire, il tient lui-MÊME les rames de gouvernail. [198] Quand le roi se retourne, Oedipe est toujours à la MÊME place. MÊMES [85] Vous tournez sur le bord tremblant du plaisir et vous découvrez tous les deux le bonheur de n'être plus ni le sens ni le centre de vous-MÊMES. [97] Elle en a parlé à Diotime qui lui a dit : "Il ne faut pas qu'ils enferment leur malheur en eux-MÊMES, il vaut mieux qu'ils le vivent. MÉMOIRE [105] Une nuit, il éprouve en rêve un grand bonheur dont la MÉMOIRE se dissipe au réveil. MENDIANTE [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une MENDIANTE qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. MENDIE [101] Antigone ne MENDIE plus car une femme, qui connaît Diotime, lui offre de tisser avec elle les étoffes qu'elle vend aux marchands athéniens. MER [104] Oedipe est seul presque toute la journée et s'installe pour sculpter à la pointe du cap, sur une roche qui surplombe la MER. [106] A l'heure brûlante, il descend au bord de la MER, entre dans l'eau et, perdant à demi conscience, retrouve des traces de son rêve. [117] Il entend les vagues battre contre la falaise et les cris des oiseaux de MER. [120] Ses mains deviennent inactives car son esprit, par la porte du songe, se détourne d'elles pour s'absorber dans la MER. [121] Dans l'étendue, la monotonie et le sel aigu de la MER. [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la MER ou son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. [186] Clios et Antigone sont enthousiasmés, ils voient se manifester dans le rythme des chants, dans la forme acérée des navires, la liberté aventureuse d'un peuple de la MER. MÈRE [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la MÈRE. MÉROPE [92] C'étaient les mots de MÉROPE dans son enfance et il se souvient de son sourire qu'il aimait. MESSAGER [179] Elle a refusé l'or et renvoyé le MESSAGER porter des nouvelles à Ismène. MET [8] Il allume un feu, une pluie fine se MET à tomber et sa musique légère ranime en lui un vague et pénétrant regret. MÉTIER [46] L'hiver se passe, Antigone travaille avec Larissa, et Narsès apprend à Clios le MÉTIER de potier dans lequel il se révèle très habile. [98] Ton père a retrouvé un MÉTIER, les gens aiment beaucoup ses petites statues". MIEUX [97] Elle en a parlé à Diotime qui lui a dit : "Il ne faut pas qu'ils enferment leur malheur en eux-mêmes, il vaut MIEUX qu'ils le vivent. MILIEU [79] Au MILIEU de la course effrénée des nuages, à la fugitive apparition d'un astre, un étrange plaisir vous prend. MILLIONS [84] Peut-être, puisque vous le voyez, énorme, tourbillonnant comme une montagne et renversant vers le ciel, vers ses MILLIONS d'étoiles aveugles, son visage de voyant. MIS [91] Elle dit : "Dans quel état tu t'es MIS ! [156] Il éprouve la tendresse des gestes d'Antigone qui a MIS sa tête sur ses genoux et le fait manger très lentement et boire à petites gorgées. MODULE [157] Clios réchauffe ses mains dans les siennes, puis MODULE sur sa flûte un air d'Alcyon. MOI [147] Je te le refuse, à cause --- à cause de MOI, Antigone ! MOMENT [30] Au MOMENT de s'y fracasser, il parvient à se hisser sur le roc. [38] A ce MOMENT un tronc le frappe violemment à la tête. [74] Il attend le MOMENT qui va survenir, qui se produisait chaque année quand le clan existait encore. MOMENTS [127] Les MOMENTS où il s'échappe pour grandir admirablement ou s'effacer dans l'espace se prolongent. MONDE [78] Vous êtes obligé de tournoyer et de vous perdre dans le mouvement du MONDE qui, loi sque vous penchez la tête en arrière, se renverse sauvagement sur vous. [155] Il revient, il ressent la souffrance de revenir, comme ils le veulent, dans l'opaque instrument de son corps et dans ce MONDE soumis à la pesanteur. MONOTONIE [121] Dans l'étendue, la MONOTONIE et le sel aigu de la mer. MONTAGNE [84] Peut-être, puisque vous le voyez, énorme, tourbillonnant comme une MONTAGNE et renversant vers le ciel, vers ses millions d'étoiles aveugles, son visage de voyant. MONTAGNES [2] L'automne se déploie, se dépouille de ses couleurs et la neige descend chaque jour un peu plus bas sur les pentes des MONTAGNES. MONTER [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent MONTER en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. MONTRE [66] Elle est charmée et MONTRE à Antigone que la source est en amont de la sculpture. MORCEAUX [119] C'est en vain que Clios lui apporte des pierres ou des MORCEAUX de bois échoués, il les taille de plus en plus rarement. MORTE [141] Est-ce que je suis MORTE pour toi, et Clios est-ce qu'il n'existe plus ? MORTES [14] Resté seul, Oedipe va s'asseoir en face du grand chêne et tente de le voir en lui-même avec son fardeau de branches MORTES et la couronne souterraine de ses racines. [25] Son cours précipité charrie des débris, des troncs, des bêtes MORTES. MOTS [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des MOTS n'avait pas perdu contact avec la mère. [92] C'étaient les MOTS de Mérope dans son enfance et il se souvient de son sourire qu'il aimait. MOURIR [144] Elle le secoue, elle crie : "Oedipe, tu ne peux pas MOURIR, tu le pouvais autrefois, tu le pouvais à Thèbes. MOUVEMENT [32] Les vagues s'élèvent, se brisent sur ses genoux, tout est MOUVEMENT, rafales, sauvageté souveraine. [63] Il vient du MOUVEMENT souple et de la déclivité du bois. [78] Vous êtes obligé de tournoyer et de vous perdre dans le MOUVEMENT du monde qui, loi sque vous penchez la tête en arrière, se renverse sauvagement sur vous. [169] Alors que nous étions habitués au MOUVEMENT sans trêve de tes marches, de tes mains et de tes pensées. MULTITUDE [125] Celles de l'aveuglement coupé de la MULTITUDE éclatante, celles de la surdité qui n'entend plus la voix trop haute. MURS [110] Sur les MURS du couloir, qui ressemblait à l'entrée d'une caverne, il découvrait des signes verts. MUSIQUE [8] Il allume un feu, une pluie fine se met à tomber et sa MUSIQUE légère ranime en lui un vague et pénétrant regret. [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la MUSIQUE fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [47] Le soir, Clios apporte sa flûte à Oedipe qui en fait naître une MUSIQUE barbare, à l'opposé de celle d'Alcyon. MUSIQUES [158] Un air bien pauvre, après les MUSIQUES qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. NAGER [36] Le courant porte le corps vers Clios qui le saisit, le soutient et tente de NAGER vers le bord. NAÎTRE [47] Le soir, Clios apporte sa flûte à Oedipe qui en fait NAÎTRE une musique barbare, à l'opposé de celle d'Alcyon. [54] Oedipe y fait NAÎTRE une bouche et le prélude d'un sourire. NARSÈS [46] L'hiver se passe, Antigone travaille avec Larissa, et NARSÈS apprend à Clios le métier de potier dans lequel il se révèle très habile. NAVIRES [186] Clios et Antigone sont enthousiasmés, ils voient se manifester dans le rythme des chants, dans la forme acérée des NAVIRES, la liberté aventureuse d'un peuple de la mer. NE [6] Personne NE viendra les troubler". [10] Surpris, Clios NE répond pas. [37] Oedipe semble inanimé, la rive est proche, Clios NE regarde qu'elle. [49] C'est une danse aiguë, presque sur place, à laquelle il NE s'abandonne pas, mais tranche ou creuse dans une matière encore cachée. [52] Oedipe l'aide, il NE croyait plus pouvoir sculpter et s'aperçoit qu'il en est toujours capable. [64] Elle NE voit pas la source et Oedipe n'explique pas. [89] Il NE sait pas où il se trouve et il a perdu son bâton. [97] Elle en a parlé à Diotime qui lui a dit : "Il NE faut pas qu'ils enferment leur malheur en eux-mêmes, il vaut mieux qu'ils le vivent. [101] Antigone NE mendie plus car une femme, qui connaît Diotime, lui offre de tisser avec elle les étoffes qu'elle vend aux marchands athéniens. [113] Ils lui ont fait perdre le royaume de Thèbes et celui de la vue, mais cette sibylle-ci, il en est sûr, NE veut pas l'égarer. [122] Peut-être NE l'a-t-il pas connue quand il avait des yeux. [124] Souvent il NE peut pas l'atteindre et retombe dans ses ténèbres. [128] Il suffit d'attendre, bientôt ils NE s'arrêteront plus. [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, NE sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il NE peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il NE peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? [137] Antigone et Clios NE le laisseront-ils pas repartir vers le lieu de bonheur et d'apaisement d'où il vient ? [138] Pourquoi pleure-t-elle, pourquoi NE peut-il s'empêcher de l'entendre qui supplie : "Ne nous abandonne pas. [138] Pourquoi pleure-t-elle, pourquoi ne peut-il s'empêcher de l'entendre qui supplie : "NE nous abandonne pas. [139] Voilà deux jours et deux nuits que tu t'absentes, que tu NE manges pas, que tu ne nous reconnais plus. [139] Voilà deux jours et deux nuits que tu t'absentes, que tu ne manges pas, que tu NE nous reconnais plus. [143] Est-ce que vraiment je NE te sers à rien, est-ce que tu trouves que je suis de trop ? [144] Elle le secoue, elle crie : "Oedipe, tu NE peux pas mourir, tu le pouvais autrefois, tu le pouvais à Thèbes. [149] Il NE peut pas, il le sent, résister à son juste, à son terrible refus. [159] NE pleure pas, dit Antigone, tu peux repartir si tu veux. [171] Je NE partirai plus". [172] Il voit que Clios, qui se prépare à descendre au village, NE le croit guère. [174] Il pense au rêve avec la sibylle, à la porte qu'elle ouvrait et qui NE donnait pas sur l'infini, mais sur sa propre demeure. NÉCESSITÉ [72] C'est la nuit de la lune noire, Clios le sent à la violente certitude, à la NÉCESSITÉ de danser qui l'habitent. NEIGE [2] L'automne se déploie, se dépouille de ses couleurs et la NEIGE descend chaque jour un peu plus bas sur les pentes des montagnes. NI [85] Vous tournez sur le bord tremblant du plaisir et vous découvrez tous les deux le bonheur de n'être plus NI le sens ni le centre de vous-mêmes. [85] Vous tournez sur le bord tremblant du plaisir et vous découvrez tous les deux le bonheur de n'être plus ni le sens NI le centre de vous-mêmes. NOIR [33] Un tourbillon NOIR et attirant se forme autour de lui. [193] Il est en haut de la falaise, très grand, le visage durement coupé par le bandeau NOIR qui cache ses yeux. NOIRE [53] Clios trouve dans un torrent une pierre NOIRE. [72] C'est la nuit de la lune NOIRE, Clios le sent à la violente certitude, à la nécessité de danser qui l'habitent. NOM [60] Antigone demande le NOM de la sculpture. NOMBREUX [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux NOMBREUX de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. NOMME [55] Antigone l'offre à Diotime qui la NOMME : le premier sourire de la pierre. NOUS [4] Tu passeras l'hiver avec NOUS, dit-elle. [44] Il répond seulement, à sa manière : "NOUS sommes là". [138] Pourquoi pleure-t-elle, pourquoi ne peut-il s'empêcher de l'entendre qui supplie : "Ne NOUS abandonne pas. [139] Voilà deux jours et deux nuits que tu t'absentes, que tu ne manges pas, que tu ne NOUS reconnais plus. [142] Qu'est-ce que NOUS faisons ici, si tu n'es plus là ? [152] Il entend confusément Antigone répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que NOUS sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, si toi, tu t'en vas ? [152] Il entend confusément Antigone répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-ce que NOUS faisons ici, si toi, tu t'en vas ? [161] Pas dans ce bonheur effrayant, sans NOUS, sans personne. [169] Alors que NOUS étions habitués au mouvement sans trêve de tes marches, de tes mains et de tes pensées. NOUVEAU [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à NOUVEAU emporter par elle. [148] Oedipe entend Clios la calmer, la faire s'agenouiller à NOUVEAU à côté de lui. NOUVELLES [179] Elle a refusé l'or et renvoyé le messager porter des NOUVELLES à Ismène. NUAGES [76] Les NUAGES ferment le ciel, l'obscurité est totale et déjà la danse s'est emparée de lui. [79] Au milieu de la course effrénée des NUAGES, à la fugitive apparition d'un astre, un étrange plaisir vous prend. NUIT [11] L'obscurité est venue, la NUIT sera froide. [72] C'est la NUIT de la lune noire, Clios le sent à la violente certitude, à la nécessité de danser qui l'habitent. [105] Une NUIT, il éprouve en rêve un grand bonheur dont la mémoire se dissipe au réveil. [133] Il fait NUIT, un feu brûle à côté de lui avec une clarté dérisoire. NUITS [139] Voilà deux jours et deux NUITS que tu t'absentes, que tu ne manges pas, que tu ne nous reconnais plus. OBJETS [51] Il la pétrit, il lui donne la forme d'OBJETS ou d'animaux. OBLIGE [40] Clios revient à lui, il est sur la rive, un homme pèse sur ses poumons avec une force incroyable et l'OBLIGE à vomir toute l'eau qu'il a avalée. [41] Oedipe, c'est lui, le frictionne, le réchauffe, l'OBLIGE à se relever et à repartir sous la pluie vers la cabane. OBLIGÉ [78] Vous êtes OBLIGÉ de tournoyer et de vous perdre dans le mouvement du monde qui, loi sque vous penchez la tête en arrière, se renverse sauvagement sur vous. OBSCUR [164] Avec détresse, avec un OBSCUR soulagement, il se retrouve pesant, aveugle, obscur. [164] Avec détresse, avec un obscur soulagement, il se retrouve pesant, aveugle, OBSCUR. OBSCURITÉ [11] L'OBSCURITÉ est venue, la nuit sera froide. [76] Les nuages ferment le ciel, l'OBSCURITÉ est totale et déjà la danse s'est emparée de lui. OCCUPE [94] Elle s'OCCUPE aussi de Clios qui s'éveille. OCCUPER [75] Il s'aperçoit qu'Oedipe l'a suivi, mais il est trop tard pour s'OCCUPER de lui. OEDIPE [3] C'est un long voyage, en suivant OEDIPE qui les ramène par des chemins inattendus à la maison entourée de vignes où Diotime accueille Antigone comme si elle l'avait quittée la veille. [9] OEDIPE rompt le silence : "Clios, il te faut une flûte, il faut aussi que tu te remettes à danser". [14] Resté seul, OEDIPE va s'asseoir en face du grand chêne et tente de le voir en lui-même avec son fardeau de branches mortes et la couronne souterraine de ses racines. [15] Parfois l'arbre est là et OEDIPE découvre le chêne intérieur qui survit malgré tout. [19] La plus belle est pour OEDIPE. [21] Le lendemain, OEDIPE s'en va dès l'aube. [23] Après une longue marche, ils entendent au loin un bruit sourd, c'est vers lui qu'OEDIPE se dirige. [26] OEDIPE est ému par le tumulte et la violence des eaux, il enlève ses vêtements et se précipite dans le fleuve. [29] OEDIPE est emporté par le flot vers l'éperon d'un îlot rocheux. [35] Clios voit sa chute, il court vers l'aval et se jette à l'eau pour intercepter le corps d'OEDIPE. [37] OEDIPE semble inanimé, la rive est proche, Clios ne regarde qu'elle. [39] Il lâche OEDIPE et coule. [41] OEDIPE, c'est lui, le frictionne, le réchauffe, l'oblige à se relever et à repartir sous la pluie vers la cabane. [43] Clios l'interroge et OEDIPE semble étonné de ses questions. [47] Le soir, Clios apporte sa flûte à OEDIPE qui en fait naître une musique barbare, à l'opposé de celle d'Alcyon. [52] OEDIPE l'aide, il ne croyait plus pouvoir sculpter et s'aperçoit qu'il en est toujours capable. [54] OEDIPE y fait naître une bouche et le prélude d'un sourire. [57] Elle souhaite qu'OEDIPE la sculpte. [61] OEDIPE dit seulement: Il y a une source. [64] Elle ne voit pas la source et OEDIPE n'explique pas. [73] Quand il croit OEDIPE endormi, il sort de la cabane et descend dans un vallon solitaire. [75] Il s'aperçoit qu'OEDIPE l'a suivi, mais il est trop tard pour s'occuper de lui. [83] Est-ce qu'OEDIPE le vit comme vous ? [88] Le soleil est haut dans le ciel quand OEDIPE revient à lui. [102] Clios aménage pour OEDIPE et pour lui la petite grotte en haut du cap. [104] OEDIPE est seul presque toute la journée et s'installe pour sculpter à la pointe du cap, sur une roche qui surplombe la mer. [115] Pendant les jours qui suivent, OEDIPE vit comme auparavant. [144] Elle le secoue, elle crie : "OEDIPE, tu ne peux pas mourir, tu le pouvais autrefois, tu le pouvais à Thèbes. [148] OEDIPE entend Clios la calmer, la faire s'agenouiller à nouveau à côté de lui. [166] OEDIPE demande à Clios le lendemain : "Pourquoi avez-vous eu si peur ? [177] Celui-ci est prêt à accueillir OEDIPE à Athènes. [183] Clios décrit à OEDIPE ce qu'il voit: "La flotte comporte sept bateaux. [189] Il sait - car il sait tout ce qui se passe sur ces rivages - qu'OEDIPE, l'ancien roi, est réfugié ici avec une de ses filles. [192] En doublant le cap, il peut voir OEDIPE de près. [195] Sans que ses compagnons aient pu le prévenir, OEDIPE lui répond d'un geste. [198] Quand le roi se retourne, OEDIPE est toujours à la même place. OFFRE [55] Antigone l'OFFRE à Diotime qui la nomme : le premier sourire de la pierre. [101] Antigone ne mendie plus car une femme, qui connaît Diotime, lui OFFRE de tisser avec elle les étoffes qu'elle vend aux marchands athéniens. OISEAUX [117] Il entend les vagues battre contre la falaise et les cris des OISEAUX de mer. OLIVIER [56] Quelques jours plus tard, Diotime donne à Antigone une branche d'OLIVIER. OMBRE [59] Quand elle est terminée, Clios se sent heureux comme si l'été était déjà là avec la fraîcheur de l'eau et les plaisirs de l'OMBRE. ON [67] ON pressent un soupir qui est la source et on découvre le bruit de l'eau qui sinue sous les herbes et s'échappe en sautant quelques pierres. [67] On pressent un soupir qui est la source et ON découvre le bruit de l'eau qui sinue sous les herbes et s'échappe en sautant quelques pierres. [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'ON peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. ONT [24] Ils parviennent au bord d'un fleuve que des orages ONT fait déborder. [45] Quand ils ONT regagné à grand-peine la cabane où Antigone les attend et panse leurs blessures, Clios comprend qu'il n'en saura jamais plus. [99] Ils repartent au printemps et finissent par aboutir sur le cap où ils ONT été l'automne précédent. [113] Ils lui ONT fait perdre le royaume de Thèbes et celui de la vue, mais cette sibylle-ci, il en est sûr, ne veut pas l'égarer. OPAQUE [155] Il revient, il ressent la souffrance de revenir, comme ils le veulent, dans l'OPAQUE instrument de son corps et dans ce monde soumis à la pesanteur. OPPOSÉ [47] Le soir, Clios apporte sa flûte à Oedipe qui en fait naître une musique barbare, à l'OPPOSÉ de celle d'Alcyon. OR [81] OR elle est là, tout en parfums, en chair ardente et en violences de squelette. [178] Ismène a fait parvenir un peu d'OR à Antigone. [179] Elle a refusé l'OR et renvoyé le messager porter des nouvelles à Ismène. ORACLES [112] ORACLES et pythonisses se sont ri de lui. ORAGES [24] Ils parviennent au bord d'un fleuve que des ORAGES ont fait déborder. ORDRES [197] Thésée donne des ORDRES, les marins s'activent, la flotte s'éloigne rapidement. ORÉE [69] Elle y a joué autrefois avec Ismène, à l'ORÉE d'un bois près de Thèbes. OSAIT [107] Il y avait une porte à laquelle il n'OSAIT pas frapper. OU [17] Le désastre qu'il a voulu peut-être OU, pensée inexorable, qui n'a été voulu par personne. [49] C'est une danse aiguë, presque sur place, à laquelle il ne s'abandonne pas, mais tranche OU creuse dans une matière encore cachée. [51] Il la pétrit, il lui donne la forme d'objets OU d'animaux. [119] C'est en vain que Clios lui apporte des pierres OU des morceaux de bois échoués, il les taille de plus en plus rarement. [123] Aujourd'hui quelque chose commence à s'ouvrir en lui, et parfois elle est là dans sa plénitude, désirant qu'il se perde OU se consume en elle. [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer OU son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. [127] Les moments où il s'échappe pour grandir admirablement OU s'effacer dans l'espace se prolongent. OÙ [3] C'est un long voyage, en suivant Oedipe qui les ramène par des chemins inattendus à la maison entourée de vignes OÙ Diotime accueille Antigone comme si elle l'avait quittée la veille. [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane OÙ Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [45] Quand ils ont regagné à grand-peine la cabane OÙ Antigone les attend et panse leurs blessures, Clios comprend qu'il n'en saura jamais plus. [87] Vous êtes fauchés et jetés par lui sur le sol, n'importe OÙ, n'importe comment. [89] Il ne sait pas OÙ il se trouve et il a perdu son bâton. [99] Ils repartent au printemps et finissent par aboutir sur le cap OÙ ils ont été l'automne précédent. [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux OÙ il bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. [127] Les moments OÙ il s'échappe pour grandir admirablement ou s'effacer dans l'espace se prolongent. [129] Seul compte encore le temps de l'espérance extrême, seul importe celui OÙ il peut se plonger dans la contemplation. [130] Il n'oubliera jamais le jour OÙ, après s'être avancé loin, toujours plus loin dans cette image sans limites, elle s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. [137] Antigone et Clios ne le laisseront-ils pas repartir vers le lieu de bonheur et d'apaisement d'OÙ il vient ? [165] Là OÙ il est, sur la route. OUBLIERA [130] Il n'OUBLIERA jamais le jour où, après s'être avancé loin, toujours plus loin dans cette image sans limites, elle s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. OUTILS [7] Près du chêne, Clios trouve des pierres, du bois et des OUTILS. OUVERTE [131] La porte s'était OUVERTE, la lumière l'avait saisi, l'avait comblé. OUVERTS [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont OUVERTS à lui ? OUVRAIT [108] La femme de l'âge antérieur l'OUVRAIT. [174] Il pense au rêve avec la sibylle, à la porte qu'elle OUVRAIT et qui ne donnait pas sur l'infini, mais sur sa propre demeure. OUVRE [114] Elle lui OUVRE, au contraire, la porte de sa propre demeure. OUVRIR [123] Aujourd'hui quelque chose commence à s'OUVRIR en lui, et parfois elle est là dans sa plénitude, désirant qu'il se perde ou se consume en elle. PANSE [45] Quand ils ont regagné à grand-peine la cabane où Antigone les attend et PANSE leurs blessures, Clios comprend qu'il n'en saura jamais plus. PAR [3] C'est un long voyage, en suivant Oedipe qui les ramène PAR des chemins inattendus à la maison entourée de vignes où Diotime accueille Antigone comme si elle l'avait quittée la veille. [17] Le désastre qu'il a voulu peut-être ou, pensée inexorable, qui n'a été voulu PAR personne. [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter PAR elle. [26] Oedipe est ému PAR le tumulte et la violence des eaux, il enlève ses vêtements et se précipite dans le fleuve. [27] Il est entraîné PAR les courants, submergé par les vagues, frôlé par les troncs qui filent à toute allure. [27] Il est entraîné par les courants, submergé PAR les vagues, frôlé par les troncs qui filent à toute allure. [27] Il est entraîné par les courants, submergé par les vagues, frôlé PAR les troncs qui filent à toute allure. [29] Oedipe est emporté PAR le flot vers l'éperon d'un îlot rocheux. [31] Debout, chancelant sur la pierre glissante, il est saisi de joie, transporté PAR l'enthousiasme et la fureur des éléments. [48] Elle plaît pourtant à Clios, il danse dans l'espace étroit de la cabane, à peine éclairée PAR les braises du feu. [87] Vous êtes fauchés et jetés PAR lui sur le sol, n'importe où, n'importe comment. [99] Ils repartent au printemps et finissent PAR aboutir sur le cap où ils ont été l'automne précédent. [120] Ses mains deviennent inactives car son esprit, PAR la porte du songe, se détourne d'elles pour s'absorber dans la mer. [193] Il est en haut de la falaise, très grand, le visage durement coupé PAR le bandeau noir qui cache ses yeux. PAREIL [118] Tout est PAREIL et pourtant tout est changé. PARFOIS [15] PARFOIS l'arbre est là et Oedipe découvre le chêne intérieur qui survit malgré tout. [50] En revenant de l'atelier, Clios rapporte PARFOIS de la terre. [123] Aujourd'hui quelque chose commence à s'ouvrir en lui, et PARFOIS elle est là dans sa plénitude, désirant qu'il se perde ou se consume en elle. PARFUMS [81] Or elle est là, tout en PARFUMS, en chair ardente et en violences de squelette. PARLÉ [97] Elle en a PARLÉ à Diotime qui lui a dit : "Il ne faut pas qu'ils enferment leur malheur en eux-mêmes, il vaut mieux qu'ils le vivent. PARS [170] Tout ce que tu appelles ton vertige et qui s'éteint lorsque tu PARS ainsi dans l'inconnu. PART [13] Quand la cabane est terminée, Clios PART pour la ville la plus proche afin d'y acheter une flûte. [180] Elle a appris aussi que le roi Thésée va passer bientôt le long de la côte avec la flotte athénienne qui, chaque année, PART en Thrace. PARTIRAI [171] Je ne PARTIRAI plus". PARVENEZ [86] Vous PARVENEZ au terme du temps. PARVENIR [178] Ismène a fait PARVENIR un peu d'or à Antigone. PARVIENNENT [24] Ils PARVIENNENT au bord d'un fleuve que des orages ont fait déborder. PARVIENT [30] Au moment de s'y fracasser, il PARVIENT à se hisser sur le roc. PAS [10] Surpris, Clios ne répond PAS. [49] C'est une danse aiguë, presque sur place, à laquelle il ne s'abandonne PAS, mais tranche ou creuse dans une matière encore cachée. [64] Elle ne voit PAS la source et Oedipe n'explique pas. [64] Elle ne voit pas la source et Oedipe n'explique PAS. [77] Il n'y a plus de PAS, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre issue que de s'enfoncer dans la Femme divine et de se perdre en elle comme elle se perd en vous. [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait PAS perdu contact avec la mère. [89] Il ne sait PAS où il se trouve et il a perdu son bâton. [97] Elle en a parlé à Diotime qui lui a dit : "Il ne faut PAS qu'ils enferment leur malheur en eux-mêmes, il vaut mieux qu'ils le vivent. [107] Il y avait une porte à laquelle il n'osait PAS frapper. [113] Ils lui ont fait perdre le royaume de Thèbes et celui de la vue, mais cette sibylle-ci, il en est sûr, ne veut PAS l'égarer. [122] Peut-être ne l'a-t-il PAS connue quand il avait des yeux. [124] Souvent il ne peut PAS l'atteindre et retombe dans ses ténèbres. [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle PAS qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? [137] Antigone et Clios ne le laisseront-ils PAS repartir vers le lieu de bonheur et d'apaisement d'où il vient ? [138] Pourquoi pleure-t-elle, pourquoi ne peut-il s'empêcher de l'entendre qui supplie : "Ne nous abandonne PAS. [139] Voilà deux jours et deux nuits que tu t'absentes, que tu ne manges PAS, que tu ne nous reconnais plus. [144] Elle le secoue, elle crie : "Oedipe, tu ne peux PAS mourir, tu le pouvais autrefois, tu le pouvais à Thèbes. [149] Il ne peut PAS, il le sent, résister à son juste, à son terrible refus. [159] Ne pleure PAS, dit Antigone, tu peux repartir si tu veux. [161] PAS dans ce bonheur effrayant, sans nous, sans personne. [174] Il pense au rêve avec la sibylle, à la porte qu'elle ouvrait et qui ne donnait PAS sur l'infini, mais sur sa propre demeure. PASSE [46] L'hiver se PASSE, Antigone travaille avec Larissa, et Narsès apprend à Clios le métier de potier dans lequel il se révèle très habile. [189] Il sait - car il sait tout ce qui se PASSE sur ces rivages - qu'Oedipe, l'ancien roi, est réfugié ici avec une de ses filles. [190] L'autre est devenue une alliée et le tient au courant de ce qui se PASSE à Thèbes. PASSÉ [196] Le cap est PASSÉ, le vent se lève et gonfle les voiles. PASSER [180] Elle a appris aussi que le roi Thésée va PASSER bientôt le long de la côte avec la flotte athénienne qui, chaque année, part en Thrace. PASSERAS [4] Tu PASSERAS l'hiver avec nous, dit-elle. PAUVRE [135] Qu'a-t-il à faire encore de sa PAUVRE, de sa tendre anxiété, lui qui sait que tous les soucis sont vains ? [158] Un air bien PAUVRE, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. PEINE [45] Quand ils ont regagné à grand-PEINE la cabane où Antigone les attend et panse leurs blessures, Clios comprend qu'il n'en saura jamais plus. [48] Elle plaît pourtant à Clios, il danse dans l'espace étroit de la cabane, à PEINE éclairée par les braises du feu. PENCHÉE [134] Antigone, la chère, la lointaine, hélas l'intraitable Antigone est PENCHÉE sur lui. PENCHEZ [78] Vous êtes obligé de tournoyer et de vous perdre dans le mouvement du monde qui, loi sque vous PENCHEZ la tête en arrière, se renverse sauvagement sur vous. PENDANT [115] PENDANT les jours qui suivent, Oedipe vit comme auparavant. PÉNÉTRANT [8] Il allume un feu, une pluie fine se met à tomber et sa musique légère ranime en lui un vague et PÉNÉTRANT regret. PENSE [174] Il PENSE au rêve avec la sibylle, à la porte qu'elle ouvrait et qui ne donnait pas sur l'infini, mais sur sa propre demeure. [199] Celle, PENSE Thésée, du personnage sacré. PENSÉE [17] Le désastre qu'il a voulu peut-être ou, PENSÉE inexorable, qui n'a été voulu par personne. [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la PENSÉE, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. PENSÉES [169] Alors que nous étions habitués au mouvement sans trêve de tes marches, de tes mains et de tes PENSÉES. PENTE [95] Elle remonte la PENTE du vallon, ils la suivent comme deux enfants. PENTES [2] L'automne se déploie, se dépouille de ses couleurs et la neige descend chaque jour un peu plus bas sur les PENTES des montagnes. PERD [77] Il n'y a plus de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre issue que de s'enfoncer dans la Femme divine et de se perdre en elle comme elle se PERD en vous. PERDANT [106] A l'heure brûlante, il descend au bord de la mer, entre dans l'eau et, PERDANT à demi conscience, retrouve des traces de son rêve. PERDE [123] Aujourd'hui quelque chose commence à s'ouvrir en lui, et parfois elle est là dans sa plénitude, désirant qu'il se PERDE ou se consume en elle. PERDRE [77] Il n'y a plus de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre issue que de s'enfoncer dans la Femme divine et de se PERDRE en elle comme elle se perd en vous. [78] Vous êtes obligé de tournoyer et de vous PERDRE dans le mouvement du monde qui, loi sque vous penchez la tête en arrière, se renverse sauvagement sur vous. [113] Ils lui ont fait PERDRE le royaume de Thèbes et celui de la vue, mais cette sibylle-ci, il en est sûr, ne veut pas l'égarer. PERDU [28] Il surnage, mais Clios, qui court en l'appelant le long du rivage, a l'impression qu'il a PERDU conscience. [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas PERDU contact avec la mère. [89] Il ne sait pas où il se trouve et il a PERDU son bâton. PÈRE [5] Clios bâtira, pour ton PÈRE et pour lui, une cabane sur la colline du grand chêne. [98] Ton PÈRE a retrouvé un métier, les gens aiment beaucoup ses petites statues". [103] Antigone loge au village et vient chaque jour voir son PÈRE. PERSONNAGE [199] Celle, pense Thésée, du PERSONNAGE sacré. PERSONNE [6] PERSONNE ne viendra les troubler". [17] Le désastre qu'il a voulu peut-être ou, pensée inexorable, qui n'a été voulu par PERSONNE. [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter PERSONNE, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? [161] Pas dans ce bonheur effrayant, sans nous, sans PERSONNE. PESANT [164] Avec détresse, avec un obscur soulagement, il se retrouve PESANT, aveugle, obscur. PESANTEUR [155] Il revient, il ressent la souffrance de revenir, comme ils le veulent, dans l'opaque instrument de son corps et dans ce monde soumis à la PESANTEUR. PÈSE [40] Clios revient à lui, il est sur la rive, un homme PÈSE sur ses poumons avec une force incroyable et l'oblige à vomir toute l'eau qu'il a avalée. PETIT [100] Dans le PETIT port qui est proche, Clios peut travailler avec un potier. PETITE [102] Clios aménage pour Oedipe et pour lui la PETITE grotte en haut du cap. PETITES [98] Ton père a retrouvé un métier, les gens aiment beaucoup ses PETITES statues". [156] Il éprouve la tendresse des gestes d'Antigone qui a mis sa tête sur ses genoux et le fait manger très lentement et boire à PETITES gorgées. PÉTRIT [51] Il la PÉTRIT, il lui donne la forme d'objets ou d'animaux. PEU [2] L'automne se déploie, se dépouille de ses couleurs et la neige descend chaque jour un PEU plus bas sur les pentes des montagnes. [68] Antigone reconnaît ce ruisseau et la source qui soulève, avec une sorte de roucoulement, un PEU de sable, avant de laisser l'eau s'en aller. [178] Ismène a fait parvenir un PEU d'or à Antigone. [184] Comme il y a PEU de vent, ils doublent le cap à la rame. PEUPLE [186] Clios et Antigone sont enthousiasmés, ils voient se manifester dans le rythme des chants, dans la forme acérée des navires, la liberté aventureuse d'un PEUPLE de la mer. PEUR [96] Elle n'a plus PEUR qu'ils deviennent fous. [166] Oedipe demande à Clios le lendemain : "Pourquoi avez-vous eu si PEUR ? PEUT [17] Le désastre qu'il a voulu PEUT-être ou, pensée inexorable, qui n'a été voulu par personne. [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il PEUT encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on PEUT contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle PEUT-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. [84] PEUT-être, puisque vous le voyez, énorme, tourbillonnant comme une montagne et renversant vers le ciel, vers ses millions d'étoiles aveugles, son visage de voyant. [100] Dans le petit port qui est proche, Clios PEUT travailler avec un potier. [122] PEUT-être ne l'a-t-il pas connue quand il avait des yeux. [124] Souvent il ne PEUT pas l'atteindre et retombe dans ses ténèbres. [129] Seul compte encore le temps de l'espérance extrême, seul importe celui où il PEUT se plonger dans la contemplation. [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne PEUT plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne PEUT plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? [138] Pourquoi pleure-t-elle, pourquoi ne PEUT-il s'empêcher de l'entendre qui supplie : "Ne nous abandonne pas. [149] Il ne PEUT pas, il le sent, résister à son juste, à son terrible refus. [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a PEUT-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. [192] En doublant le cap, il PEUT voir Oedipe de près. PEUX [144] Elle le secoue, elle crie : "Oedipe, tu ne PEUX pas mourir, tu le pouvais autrefois, tu le pouvais à Thèbes. [159] Ne pleure pas, dit Antigone, tu PEUX repartir si tu veux. PIERRE [31] Debout, chancelant sur la PIERRE glissante, il est saisi de joie, transporté par l'enthousiasme et la fureur des éléments. [53] Clios trouve dans un torrent une PIERRE noire. [55] Antigone l'offre à Diotime qui la nomme : le premier sourire de la PIERRE. [173] Après son départ, il prend une PIERRE et recommence à sculpter. PIERRES [7] Près du chêne, Clios trouve des PIERRES, du bois et des outils. [67] On pressent un soupir qui est la source et on découvre le bruit de l'eau qui sinue sous les herbes et s'échappe en sautant quelques PIERRES. [119] C'est en vain que Clios lui apporte des PIERRES ou des morceaux de bois échoués, il les taille de plus en plus rarement. PIS [140] C'est PIS que ta folie, pis que ton vertige. [140] C'est pis que ta folie, PIS que ton vertige. PLACE [49] C'est une danse aiguë, presque sur PLACE, à laquelle il ne s'abandonne pas, mais tranche ou creuse dans une matière encore cachée. [132] Il se retrouve, couché à cette PLACE qu'il croyait avoir quittée pour toujours. [198] Quand le roi se retourne, Oedipe est toujours à la même PLACE. PLAISIR [79] Au milieu de la course effrénée des nuages, à la fugitive apparition d'un astre, un étrange PLAISIR vous prend. [85] Vous tournez sur le bord tremblant du PLAISIR et vous découvrez tous les deux le bonheur de n'être plus ni le sens ni le centre de vous-mêmes. PLAISIRS [59] Quand elle est terminée, Clios se sent heureux comme si l'été était déjà là avec la fraîcheur de l'eau et les PLAISIRS de l'ombre. PLAÎT [48] Elle PLAÎT pourtant à Clios, il danse dans l'espace étroit de la cabane, à peine éclairée par les braises du feu. PLÉNITUDE [123] Aujourd'hui quelque chose commence à s'ouvrir en lui, et parfois elle est là dans sa PLÉNITUDE, désirant qu'il se perde ou se consume en elle. PLEURE [138] Pourquoi PLEURE-t-elle, pourquoi ne peut-il s'empêcher de l'entendre qui supplie : "Ne nous abandonne pas. [159] Ne PLEURE pas, dit Antigone, tu peux repartir si tu veux. PLONGER [129] Seul compte encore le temps de l'espérance extrême, seul importe celui où il peut se PLONGER dans la contemplation. PLUIE [8] Il allume un feu, une PLUIE fine se met à tomber et sa musique légère ranime en lui un vague et pénétrant regret. [16] Plus souvent il n'y a que le vent, la PLUIE, le temps interminable de l'aveuglé. [41] Oedipe, c'est lui, le frictionne, le réchauffe, l'oblige à se relever et à repartir sous la PLUIE vers la cabane. PLUS [2] L'automne se déploie, se dépouille de ses couleurs et la neige descend chaque jour un peu PLUS bas sur les pentes des montagnes. [13] Quand la cabane est terminée, Clios part pour la ville la PLUS proche afin d'y acheter une flûte. [16] PLUS souvent il n'y a que le vent, la pluie, le temps interminable de l'aveuglé. [19] La PLUS belle est pour Oedipe. [45] Quand ils ont regagné à grand-peine la cabane où Antigone les attend et panse leurs blessures, Clios comprend qu'il n'en saura jamais PLUS. [52] Oedipe l'aide, il ne croyait PLUS pouvoir sculpter et s'aperçoit qu'il en est toujours capable. [56] Quelques jours PLUS tard, Diotime donne à Antigone une branche d'olivier. [77] Il n'y a PLUS de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre issue que de s'enfoncer dans la Femme divine et de se perdre en elle comme elle se perd en vous. [77] Il n'y a plus de pas, PLUS de gestes maîtrisés, plus d'autre issue que de s'enfoncer dans la Femme divine et de se perdre en elle comme elle se perd en vous. [77] Il n'y a plus de pas, plus de gestes maîtrisés, PLUS d'autre issue que de s'enfoncer dans la Femme divine et de se perdre en elle comme elle se perd en vous. [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la PLUS dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. [85] Vous tournez sur le bord tremblant du plaisir et vous découvrez tous les deux le bonheur de n'être PLUS ni le sens ni le centre de vous-mêmes. [96] Elle n'a PLUS peur qu'ils deviennent fous. [101] Antigone ne mendie PLUS car une femme, qui connaît Diotime, lui offre de tisser avec elle les étoffes qu'elle vend aux marchands athéniens. [119] C'est en vain que Clios lui apporte des pierres ou des morceaux de bois échoués, il les taille de PLUS en plus rarement. [119] C'est en vain que Clios lui apporte des pierres ou des morceaux de bois échoués, il les taille de plus en PLUS rarement. [125] Celles de l'aveuglement coupé de la multitude éclatante, celles de la surdité qui n'entend PLUS la voix trop haute. [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent PLUS souvent. [128] Il suffit d'attendre, bientôt ils ne s'arrêteront PLUS. [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'être avancé loin, toujours PLUS loin dans cette image sans limites, elle s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut PLUS l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut PLUS écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? [139] Voilà deux jours et deux nuits que tu t'absentes, que tu ne manges pas, que tu ne nous reconnais PLUS. [141] Est-ce que je suis morte pour toi, et Clios est-ce qu'il n'existe PLUS ? [142] Qu'est-ce que nous faisons ici, si tu n'es PLUS là ? [145] Ici, tu n'en as PLUS le droit". [146] Elle se redresse, elle hurle comme une pythie : "Tu n'en as PLUS le droit. [160] Mais PLUS si loin, plus si longtemps. [160] Mais plus si loin, PLUS si longtemps. [167] Ça durait, ça durait chaque fois PLUS. [171] Je ne partirai PLUS". [181] Quelques jours PLUS tard, Antigone apprend que la flotte de Thésée approche. POINT [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un POINT inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. POINTE [104] Oedipe est seul presque toute la journée et s'installe pour sculpter à la POINTE du cap, sur une roche qui surplombe la mer. [116] Il s'installe chaque matin pour sculpter sur la POINTE du cap. [182] Ils vont tous les trois à la POINTE du cap. PORT [100] Dans le petit PORT qui est proche, Clios peut travailler avec un potier. PORTE [36] Le courant PORTE le corps vers Clios qui le saisit, le soutient et tente de nager vers le bord. [107] Il y avait une PORTE à laquelle il n'osait pas frapper. [114] Elle lui ouvre, au contraire, la PORTE de sa propre demeure. [120] Ses mains deviennent inactives car son esprit, par la PORTE du songe, se détourne d'elles pour s'absorber dans la mer. [131] La PORTE s'était ouverte, la lumière l'avait saisi, l'avait comblé. [174] Il pense au rêve avec la sibylle, à la PORTE qu'elle ouvrait et qui ne donnait pas sur l'infini, mais sur sa propre demeure. PORTER [179] Elle a refusé l'or et renvoyé le messager PORTER des nouvelles à Ismène. POTIER [46] L'hiver se passe, Antigone travaille avec Larissa, et Narsès apprend à Clios le métier de POTIER dans lequel il se révèle très habile. [100] Dans le petit port qui est proche, Clios peut travailler avec un POTIER. POUMONS [40] Clios revient à lui, il est sur la rive, un homme pèse sur ses POUMONS avec une force incroyable et l'oblige à vomir toute l'eau qu'il a avalée. POUR [5] Clios bâtira, POUR ton père et pour lui, une cabane sur la colline du grand chêne. [5] Clios bâtira, pour ton père et POUR lui, une cabane sur la colline du grand chêne. [13] Quand la cabane est terminée, Clios part POUR la ville la plus proche afin d'y acheter une flûte. [19] La plus belle est POUR Oedipe. [35] Clios voit sa chute, il court vers l'aval et se jette à l'eau POUR intercepter le corps d'Oedipe. [70] Tout alors semblait prévisible et clairement dessiné POUR elle. [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt POUR suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire POUR elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [75] Il s'aperçoit qu'Oedipe l'a suivi, mais il est trop tard POUR s'occuper de lui. [102] Clios aménage POUR Oedipe et pour lui la petite grotte en haut du cap. [102] Clios aménage pour Oedipe et POUR lui la petite grotte en haut du cap. [104] Oedipe est seul presque toute la journée et s'installe POUR sculpter à la pointe du cap, sur une roche qui surplombe la mer. [116] Il s'installe chaque matin POUR sculpter sur la pointe du cap. [120] Ses mains deviennent inactives car son esprit, par la porte du songe, se détourne d'elles POUR s'absorber dans la mer. [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-même POUR devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. [127] Les moments où il s'échappe POUR grandir admirablement ou s'effacer dans l'espace se prolongent. [132] Il se retrouve, couché à cette place qu'il croyait avoir quittée POUR toujours. [141] Est-ce que je suis morte POUR toi, et Clios est-ce qu'il n'existe plus ? POURPRE [185] Les rameurs chantent, les flancs des bateaux, les rames et les voiles sont teints de POURPRE". POURQUOI [138] POURQUOI pleure-t-elle, pourquoi ne peut-il s'empêcher de l'entendre qui supplie : "Ne nous abandonne pas. [138] Pourquoi pleure-t-elle, POURQUOI ne peut-il s'empêcher de l'entendre qui supplie : "Ne nous abandonne pas. [166] Oedipe demande à Clios le lendemain : "POURQUOI avez-vous eu si peur ? POURRAIT [111] Ceux qu'il POURRAIT déchiffrer s'il connaissait cette langue. POURREZ [82] Est-ce que vous POURREZ survivre à cela ? POURTANT [48] Elle plaît POURTANT à Clios, il danse dans l'espace étroit de la cabane, à peine éclairée par les braises du feu. [118] Tout est pareil et POURTANT tout est changé. POUVAIS [144] Elle le secoue, elle crie : "Oedipe, tu ne peux pas mourir, tu le POUVAIS autrefois, tu le pouvais à Thèbes. [144] Elle le secoue, elle crie : "Oedipe, tu ne peux pas mourir, tu le pouvais autrefois, tu le POUVAIS à Thèbes. POUVOIR [52] Oedipe l'aide, il ne croyait plus POUVOIR sculpter et s'aperçoit qu'il en est toujours capable. PRÉCÉDENT [99] Ils repartent au printemps et finissent par aboutir sur le cap où ils ont été l'automne PRÉCÉDENT. PRÉCIPITE [26] Oedipe est ému par le tumulte et la violence des eaux, il enlève ses vêtements et se PRÉCIPITE dans le fleuve. PRÉCIPITÉ [25] Son cours PRÉCIPITÉ charrie des débris, des troncs, des bêtes mortes. PRÉLUDE [54] Oedipe y fait naître une bouche et le PRÉLUDE d'un sourire. PREMIER [55] Antigone l'offre à Diotime qui la nomme : le PREMIER sourire de la pierre. PREND [79] Au milieu de la course effrénée des nuages, à la fugitive apparition d'un astre, un étrange plaisir vous PREND. [173] Après son départ, il PREND une pierre et recommence à sculpter. PRÉPARE [172] Il voit que Clios, qui se PRÉPARE à descendre au village, ne le croit guère. PRÈS [7] PRÈS du chêne, Clios trouve des pierres, du bois et des outils. [12] Ils se couchent PRÈS du feu, étroitement serrés l'un près de l'autre. [12] Ils se couchent près du feu, étroitement serrés l'un PRÈS de l'autre. [69] Elle y a joué autrefois avec Ismène, à l'orée d'un bois PRÈS de Thèbes. [192] En doublant le cap, il peut voir Oedipe de PRÈS. PRESQUE [49] C'est une danse aiguë, PRESQUE sur place, à laquelle il ne s'abandonne pas, mais tranche ou creuse dans une matière encore cachée. [104] Oedipe est seul PRESQUE toute la journée et s'installe pour sculpter à la pointe du cap, sur une roche qui surplombe la mer. PRESSENT [67] On PRESSENT un soupir qui est la source et on découvre le bruit de l'eau qui sinue sous les herbes et s'échappe en sautant quelques pierres. PRÊT [177] Celui-ci est PRÊT à accueillir Oedipe à Athènes. PRÉVENIR [195] Sans que ses compagnons aient pu le PRÉVENIR, Oedipe lui répond d'un geste. PRÉVISIBLE [70] Tout alors semblait PRÉVISIBLE et clairement dessiné pour elle. PRINTEMPS [99] Ils repartent au PRINTEMPS et finissent par aboutir sur le cap où ils ont été l'automne précédent. PROCHE [13] Quand la cabane est terminée, Clios part pour la ville la plus PROCHE afin d'y acheter une flûte. [37] Oedipe semble inanimé, la rive est PROCHE, Clios ne regarde qu'elle. [100] Dans le petit port qui est PROCHE, Clios peut travailler avec un potier. PRODUISAIT [74] Il attend le moment qui va survenir, qui se PRODUISAIT chaque année quand le clan existait encore. PROGRESSEZ [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous PROGRESSEZ dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. PROIES [18] Clios revient, il a chassé dans la forêt et échangé ses PROIES contre les deux flûtes qu'il rapporte. PROLONGENT [127] Les moments où il s'échappe pour grandir admirablement ou s'effacer dans l'espace se PROLONGENT. PROPRE [114] Elle lui ouvre, au contraire, la porte de sa PROPRE demeure. [174] Il pense au rêve avec la sibylle, à la porte qu'elle ouvrait et qui ne donnait pas sur l'infini, mais sur sa PROPRE demeure. PU [195] Sans que ses compagnons aient PU le prévenir, Oedipe lui répond d'un geste. PUIS [157] Clios réchauffe ses mains dans les siennes, PUIS module sur sa flûte un air d'Alcyon. PUISQU [150] PUISQU'elle le veut, il boit, il s'efforce de manger. PUISQUE [84] Peut-être, PUISQUE vous le voyez, énorme, tourbillonnant comme une montagne et renversant vers le ciel, vers ses millions d'étoiles aveugles, son visage de voyant. PYTHIE [146] Elle se redresse, elle hurle comme une PYTHIE : "Tu n'en as plus le droit. PYTHONISSES [112] Oracles et PYTHONISSES se sont ri de lui. QUAND [13] QUAND la cabane est terminée, Clios part pour la ville la plus proche afin d'y acheter une flûte. [45] QUAND ils ont regagné à grand-peine la cabane où Antigone les attend et panse leurs blessures, Clios comprend qu'il n'en saura jamais plus. [59] QUAND elle est terminée, Clios se sent heureux comme si l'été était déjà là avec la fraîcheur de l'eau et les plaisirs de l'ombre. [73] QUAND il croit Oedipe endormi, il sort de la cabane et descend dans un vallon solitaire. [74] Il attend le moment qui va survenir, qui se produisait chaque année QUAND le clan existait encore. [88] Le soleil est haut dans le ciel QUAND Oedipe revient à lui. [122] Peut-être ne l'a-t-il pas connue QUAND il avait des yeux. [198] QUAND le roi se retourne, Oedipe est toujours à la même place. QUATRIÈME [187] Le roi Thésée est au centre, sur le QUATRIÈME bateau et, comme il aime le faire, il tient lui-même les rames de gouvernail. QUE [9] Oedipe rompt le silence : "Clios, il te faut une flûte, il faut aussi QUE tu te remettes à danser". [16] Plus souvent il n'y a QUE le vent, la pluie, le temps interminable de l'aveuglé. [24] Ils parviennent au bord d'un fleuve QUE des orages ont fait déborder. [66] Elle est charmée et montre à Antigone QUE la source est en amont de la sculpture. [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle QUE l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [77] Il n'y a plus de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre issue QUE de s'enfoncer dans la Femme divine et de se perdre en elle comme elle se perd en vous. [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce QUE vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. [82] Est-ce QUE vous pourrez survivre à cela ? [119] C'est en vain QUE Clios lui apporte des pierres ou des morceaux de bois échoués, il les taille de plus en plus rarement. [135] Qu'a-t-il à faire encore de sa pauvre, de sa tendre anxiété, lui qui sait QUE tous les soucis sont vains ? [139] Voilà deux jours et deux nuits QUE tu t'absentes, que tu ne manges pas, que tu ne nous reconnais plus. [139] Voilà deux jours et deux nuits que tu t'absentes, QUE tu ne manges pas, que tu ne nous reconnais plus. [139] Voilà deux jours et deux nuits que tu t'absentes, que tu ne manges pas, QUE tu ne nous reconnais plus. [140] C'est pis QUE ta folie, pis que ton vertige. [140] C'est pis que ta folie, pis QUE ton vertige. [141] Est-ce QUE je suis morte pour toi, et Clios est-ce qu'il n'existe plus ? [142] Qu'est-ce QUE nous faisons ici, si tu n'es plus là ? [143] Est-ce QUE vraiment je ne te sers à rien, est-ce que tu trouves que je suis de trop ? [143] Est-ce que vraiment je ne te sers à rien, est-ce QUE tu trouves que je suis de trop ? [143] Est-ce que vraiment je ne te sers à rien, est-ce que tu trouves QUE je suis de trop ? [151] Il laisse d'autres forces QUE celles de la lumière revenir en lui. [152] Il entend confusément Antigone répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce QUE nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, si toi, tu t'en vas ? [152] Il entend confusément Antigone répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-ce QUE nous faisons ici, si toi, tu t'en vas ? [162] Est-ce QUE tu comprends"? [169] Alors QUE nous étions habitués au mouvement sans trêve de tes marches, de tes mains et de tes pensées. [170] Tout ce QUE tu appelles ton vertige et qui s'éteint lorsque tu pars ainsi dans l'inconnu. [172] Il voit QUE Clios, qui se prépare à descendre au village, ne le croit guère. [180] Elle a appris aussi QUE le roi Thésée va passer bientôt le long de la côte avec la flotte athénienne qui, chaque année, part en Thrace. [181] Quelques jours plus tard, Antigone apprend QUE la flotte de Thésée approche. [195] Sans QUE ses compagnons aient pu le prévenir, Oedipe lui répond d'un geste. QUEL [91] Elle dit : "Dans QUEL état tu t'es mis ! QUELQUE [123] Aujourd'hui QUELQUE chose commence à s'ouvrir en lui, et parfois elle est là dans sa plénitude, désirant qu'il se perde ou se consume en elle. [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui QUELQUE chose qui ressemble à des larmes. QUELQUES [1] Après QUELQUES jours, ils quittent le cap et repartent. [56] QUELQUES jours plus tard, Diotime donne à Antigone une branche d'olivier. [67] On pressent un soupir qui est la source et on découvre le bruit de l'eau qui sinue sous les herbes et s'échappe en sautant QUELQUES pierres. [181] QUELQUES jours plus tard, Antigone apprend que la flotte de Thésée approche. QUESTIONS [43] Clios l'interroge et Oedipe semble étonné de ses QUESTIONS. QUI [3] C'est un long voyage, en suivant Oedipe QUI les ramène par des chemins inattendus à la maison entourée de vignes où Diotime accueille Antigone comme si elle l'avait quittée la veille. [15] Parfois l'arbre est là et Oedipe découvre le chêne intérieur QUI survit malgré tout. [17] Le désastre qu'il a voulu peut-être ou, pensée inexorable, QUI n'a été voulu par personne. [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, QUI croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [27] Il est entraîné par les courants, submergé par les vagues, frôlé par les troncs QUI filent à toute allure. [28] Il surnage, mais Clios, QUI court en l'appelant le long du rivage, a l'impression qu'il a perdu conscience. [36] Le courant porte le corps vers Clios QUI le saisit, le soutient et tente de nager vers le bord. [47] Le soir, Clios apporte sa flûte à Oedipe QUI en fait naître une musique barbare, à l'opposé de celle d'Alcyon. [55] Antigone l'offre à Diotime QUI la nomme : le premier sourire de la pierre. [58] Il hésite avant d'accepter, il l'éprouve des mains et de tout son corps afin de découvrir ce QUI se cache en elle. [67] On pressent un soupir QUI est la source et on découvre le bruit de l'eau qui sinue sous les herbes et s'échappe en sautant quelques pierres. [67] On pressent un soupir qui est la source et on découvre le bruit de l'eau QUI sinue sous les herbes et s'échappe en sautant quelques pierres. [68] Antigone reconnaît ce ruisseau et la source QUI soulève, avec une sorte de roucoulement, un peu de sable, avant de laisser l'eau s'en aller. [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante QUI va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux QUI vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [72] C'est la nuit de la lune noire, Clios le sent à la violente certitude, à la nécessité de danser QUI l'habitent. [74] Il attend le moment QUI va survenir, qui se produisait chaque année quand le clan existait encore. [74] Il attend le moment qui va survenir, QUI se produisait chaque année quand le clan existait encore. [78] Vous êtes obligé de tournoyer et de vous perdre dans le mouvement du monde QUI, loi sque vous penchez la tête en arrière, se renverse sauvagement sur vous. [94] Elle s'occupe aussi de Clios QUI s'éveille. [97] Elle en a parlé à Diotime QUI lui a dit : "Il ne faut pas qu'ils enferment leur malheur en eux-mêmes, il vaut mieux qu'ils le vivent. [100] Dans le petit port QUI est proche, Clios peut travailler avec un potier. [101] Antigone ne mendie plus car une femme, QUI connaît Diotime, lui offre de tisser avec elle les étoffes qu'elle vend aux marchands athéniens. [104] Oedipe est seul presque toute la journée et s'installe pour sculpter à la pointe du cap, sur une roche QUI surplombe la mer. [110] Sur les murs du couloir, QUI ressemblait à l'entrée d'une caverne, il découvrait des signes verts. [115] Pendant les jours QUI suivent, Oedipe vit comme auparavant. [125] Celles de l'aveuglement coupé de la multitude éclatante, celles de la surdité QUI n'entend plus la voix trop haute. [135] Qu'a-t-il à faire encore de sa pauvre, de sa tendre anxiété, lui QUI sait que tous les soucis sont vains ? [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux QUI se sont ouverts à lui ? [138] Pourquoi pleure-t-elle, pourquoi ne peut-il s'empêcher de l'entendre QUI supplie : "Ne nous abandonne pas. [153] Et Clios QUI lui dit : "Laisse-le, tu vois bien qu'il souffre. [156] Il éprouve la tendresse des gestes d'Antigone QUI a mis sa tête sur ses genoux et le fait manger très lentement et boire à petites gorgées. [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais QUI touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose QUI ressemble à des larmes. [170] Tout ce que tu appelles ton vertige et QUI s'éteint lorsque tu pars ainsi dans l'inconnu. [172] Il voit que Clios, QUI se prépare à descendre au village, ne le croit guère. [174] Il pense au rêve avec la sibylle, à la porte qu'elle ouvrait et QUI ne donnait pas sur l'infini, mais sur sa propre demeure. [180] Elle a appris aussi que le roi Thésée va passer bientôt le long de la côte avec la flotte athénienne QUI, chaque année, part en Thrace. [189] Il sait - car il sait tout ce QUI se passe sur ces rivages - qu'Oedipe, l'ancien roi, est réfugié ici avec une de ses filles. [190] L'autre est devenue une alliée et le tient au courant de ce QUI se passe à Thèbes. [193] Il est en haut de la falaise, très grand, le visage durement coupé par le bandeau noir QUI cache ses yeux. QUITTÉE [3] C'est un long voyage, en suivant Oedipe qui les ramène par des chemins inattendus à la maison entourée de vignes où Diotime accueille Antigone comme si elle l'avait QUITTÉE la veille. [132] Il se retrouve, couché à cette place qu'il croyait avoir QUITTÉE pour toujours. QUITTENT [1] Après quelques jours, ils QUITTENT le cap et repartent. RACINES [14] Resté seul, Oedipe va s'asseoir en face du grand chêne et tente de le voir en lui-même avec son fardeau de branches mortes et la couronne souterraine de ses RACINES. RAFALES [32] Les vagues s'élèvent, se brisent sur ses genoux, tout est mouvement, RAFALES, sauvageté souveraine. RAME [184] Comme il y a peu de vent, ils doublent le cap à la RAME. RAMÈNE [3] C'est un long voyage, en suivant Oedipe qui les RAMÈNE par des chemins inattendus à la maison entourée de vignes où Diotime accueille Antigone comme si elle l'avait quittée la veille. RAMENÉ [42] Comment, aveugle, l'a-t-il sorti de l'eau et RAMENÉ sur le bord ? RAMES [185] Les rameurs chantent, les flancs des bateaux, les RAMES et les voiles sont teints de pourpre". [187] Le roi Thésée est au centre, sur le quatrième bateau et, comme il aime le faire, il tient lui-même les RAMES de gouvernail. RAMEURS [185] Les RAMEURS chantent, les flancs des bateaux, les rames et les voiles sont teints de pourpre". RANIME [8] Il allume un feu, une pluie fine se met à tomber et sa musique légère RANIME en lui un vague et pénétrant regret. RAPIDEMENT [197] Thésée donne des ordres, les marins s'activent, la flotte s'éloigne RAPIDEMENT. RAPPORTE [18] Clios revient, il a chassé dans la forêt et échangé ses proies contre les deux flûtes qu'il RAPPORTE. [50] En revenant de l'atelier, Clios RAPPORTE parfois de la terre. RAREMENT [119] C'est en vain que Clios lui apporte des pierres ou des morceaux de bois échoués, il les taille de plus en plus RAREMENT. RÉCHAUFFE [41] Oedipe, c'est lui, le frictionne, le RÉCHAUFFE, l'oblige à se relever et à repartir sous la pluie vers la cabane. [157] Clios RÉCHAUFFE ses mains dans les siennes, puis module sur sa flûte un air d'Alcyon. RECOMMENCE [173] Après son départ, il prend une pierre et RECOMMENCE à sculpter. RECONNAIS [139] Voilà deux jours et deux nuits que tu t'absentes, que tu ne manges pas, que tu ne nous RECONNAIS plus. RECONNAÎT [68] Antigone RECONNAÎT ce ruisseau et la source qui soulève, avec une sorte de roucoulement, un peu de sable, avant de laisser l'eau s'en aller. RECOUVERT [93] Antigone lui donne à boire, essuie la boue dont il est RECOUVERT et retrouve son bâton. REDOUTABLE [152] Il entend confusément Antigone répéter tout bas de sa voix REDOUTABLE : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, si toi, tu t'en vas ? REDRESSE [146] Elle se REDRESSE, elle hurle comme une pythie : "Tu n'en as plus le droit. RÉFUGIÉ [189] Il sait - car il sait tout ce qui se passe sur ces rivages - qu'Oedipe, l'ancien roi, est RÉFUGIÉ ici avec une de ses filles. REFUS [126] Il connaît des jours d'absence, de REFUS, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. [149] Il ne peut pas, il le sent, résister à son juste, à son terrible REFUS. REFUSE [147] Je te le REFUSE, à cause --- à cause de moi, Antigone ! REFUSÉ [179] Elle a REFUSÉ l'or et renvoyé le messager porter des nouvelles à Ismène. REGAGNÉ [45] Quand ils ont REGAGNÉ à grand-peine la cabane où Antigone les attend et panse leurs blessures, Clios comprend qu'il n'en saura jamais plus. REGARDAIT [109] Elle était belle avec ses cheveux blancs et le REGARDAIT avec admiration comme s'il était en train d'accomplir une action remarquable. REGARDE [37] Oedipe semble inanimé, la rive est proche, Clios ne REGARDE qu'elle. [188] Il REGARDE le cap. REGRET [8] Il allume un feu, une pluie fine se met à tomber et sa musique légère ranime en lui un vague et pénétrant REGRET. REJET [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'être avancé loin, toujours plus loin dans cette image sans limites, elle s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible REJET. RELEVER [41] Oedipe, c'est lui, le frictionne, le réchauffe, l'oblige à se RELEVER et à repartir sous la pluie vers la cabane. REMARQUABLE [109] Elle était belle avec ses cheveux blancs et le regardait avec admiration comme s'il était en train d'accomplir une action REMARQUABLE. REMETTES [9] Oedipe rompt le silence : "Clios, il te faut une flûte, il faut aussi que tu te REMETTES à danser". REMONTE [95] Elle REMONTE la pente du vallon, ils la suivent comme deux enfants. RENONCÉ [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir RENONCÉ à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. RENVERSANT [84] Peut-être, puisque vous le voyez, énorme, tourbillonnant comme une montagne et RENVERSANT vers le ciel, vers ses millions d'étoiles aveugles, son visage de voyant. RENVERSE [78] Vous êtes obligé de tournoyer et de vous perdre dans le mouvement du monde qui, loi sque vous penchez la tête en arrière, se RENVERSE sauvagement sur vous. RENVOYÉ [179] Elle a refusé l'or et RENVOYÉ le messager porter des nouvelles à Ismène. REPARTENT [1] Après quelques jours, ils quittent le cap et REPARTENT. [99] Ils REPARTENT au printemps et finissent par aboutir sur le cap où ils ont été l'automne précédent. REPARTIR [41] Oedipe, c'est lui, le frictionne, le réchauffe, l'oblige à se relever et à REPARTIR sous la pluie vers la cabane. [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va REPARTIR bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [137] Antigone et Clios ne le laisseront-ils pas REPARTIR vers le lieu de bonheur et d'apaisement d'où il vient ? [159] Ne pleure pas, dit Antigone, tu peux REPARTIR si tu veux. RÉPÉTER [152] Il entend confusément Antigone RÉPÉTER tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, si toi, tu t'en vas ? RÉPOND [10] Surpris, Clios ne RÉPOND pas. [44] Il RÉPOND seulement, à sa manière : "Nous sommes là". [195] Sans que ses compagnons aient pu le prévenir, Oedipe lui RÉPOND d'un geste. RÉSISTER [149] Il ne peut pas, il le sent, RÉSISTER à son juste, à son terrible refus. RÉSONNE [136] La voix d'Antigone RÉSONNE inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? RESSEMBLAIT [110] Sur les murs du couloir, qui RESSEMBLAIT à l'entrée d'une caverne, il découvrait des signes verts. RESSEMBLE [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui RESSEMBLE à des larmes. RESSENT [155] Il revient, il RESSENT la souffrance de revenir, comme ils le veulent, dans l'opaque instrument de son corps et dans ce monde soumis à la pesanteur. RESTÉ [14] RESTÉ seul, Oedipe va s'asseoir en face du grand chêne et tente de le voir en lui-même avec son fardeau de branches mortes et la couronne souterraine de ses racines. RETOMBE [124] Souvent il ne peut pas l'atteindre et RETOMBE dans ses ténèbres. RETOURNE [198] Quand le roi se RETOURNE, Oedipe est toujours à la même place. RETROUVE [93] Antigone lui donne à boire, essuie la boue dont il est recouvert et RETROUVE son bâton. [106] A l'heure brûlante, il descend au bord de la mer, entre dans l'eau et, perdant à demi conscience, RETROUVE des traces de son rêve. [132] Il se RETROUVE, couché à cette place qu'il croyait avoir quittée pour toujours. [164] Avec détresse, avec un obscur soulagement, il se RETROUVE pesant, aveugle, obscur. RETROUVÉ [98] Ton père a RETROUVÉ un métier, les gens aiment beaucoup ses petites statues". RÊVE [105] Une nuit, il éprouve en RÊVE un grand bonheur dont la mémoire se dissipe au réveil. [106] A l'heure brûlante, il descend au bord de la mer, entre dans l'eau et, perdant à demi conscience, retrouve des traces de son RÊVE. [174] Il pense au RÊVE avec la sibylle, à la porte qu'elle ouvrait et qui ne donnait pas sur l'infini, mais sur sa propre demeure. RÉVEIL [105] Une nuit, il éprouve en rêve un grand bonheur dont la mémoire se dissipe au RÉVEIL. RÉVÈLE [46] L'hiver se passe, Antigone travaille avec Larissa, et Narsès apprend à Clios le métier de potier dans lequel il se RÉVÈLE très habile. REVENANT [50] En REVENANT de l'atelier, Clios rapporte parfois de la terre. REVENIR [151] Il laisse d'autres forces que celles de la lumière REVENIR en lui. [155] Il revient, il ressent la souffrance de REVENIR, comme ils le veulent, dans l'opaque instrument de son corps et dans ce monde soumis à la pesanteur. REVIENNENT [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée REVIENNENT plus souvent. REVIENT [18] Clios REVIENT, il a chassé dans la forêt et échangé ses proies contre les deux flûtes qu'il rapporte. [40] Clios REVIENT à lui, il est sur la rive, un homme pèse sur ses poumons avec une force incroyable et l'oblige à vomir toute l'eau qu'il a avalée. [88] Le soleil est haut dans le ciel quand Oedipe REVIENT à lui. [154] Tu vois qu'il REVIENT". [155] Il REVIENT, il ressent la souffrance de revenir, comme ils le veulent, dans l'opaque instrument de son corps et dans ce monde soumis à la pesanteur. REVOIR [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et REVOIR sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? RI [112] Oracles et pythonisses se sont RI de lui. RIEN [143] Est-ce que vraiment je ne te sers à RIEN, est-ce que tu trouves que je suis de trop ? RIVAGE [28] Il surnage, mais Clios, qui court en l'appelant le long du RIVAGE, a l'impression qu'il a perdu conscience. RIVAGES [189] Il sait - car il sait tout ce qui se passe sur ces RIVAGES - qu'Oedipe, l'ancien roi, est réfugié ici avec une de ses filles. RIVE [37] Oedipe semble inanimé, la RIVE est proche, Clios ne regarde qu'elle. [40] Clios revient à lui, il est sur la RIVE, un homme pèse sur ses poumons avec une force incroyable et l'oblige à vomir toute l'eau qu'il a avalée. ROC [30] Au moment de s'y fracasser, il parvient à se hisser sur le ROC. ROCHE [104] Oedipe est seul presque toute la journée et s'installe pour sculpter à la pointe du cap, sur une ROCHE qui surplombe la mer. ROCHEUX [29] Oedipe est emporté par le flot vers l'éperon d'un îlot ROCHEUX. ROI [176] Ismène est entrée en contact avec le ROI d'Athènes, Thésée. [180] Elle a appris aussi que le ROI Thésée va passer bientôt le long de la côte avec la flotte athénienne qui, chaque année, part en Thrace. [187] Le ROI Thésée est au centre, sur le quatrième bateau et, comme il aime le faire, il tient lui-même les rames de gouvernail. [189] Il sait - car il sait tout ce qui se passe sur ces rivages - qu'Oedipe, l'ancien ROI, est réfugié ici avec une de ses filles. [198] Quand le ROI se retourne, Oedipe est toujours à la même place. ROMPT [9] Oedipe ROMPT le silence : "Clios, il te faut une flûte, il faut aussi que tu te remettes à danser". ROUCOULEMENT [68] Antigone reconnaît ce ruisseau et la source qui soulève, avec une sorte de ROUCOULEMENT, un peu de sable, avant de laisser l'eau s'en aller. ROUTE [165] Là où il est, sur la ROUTE. ROYAUME [113] Ils lui ont fait perdre le ROYAUME de Thèbes et celui de la vue, mais cette sibylle-ci, il en est sûr, ne veut pas l'égarer. RUISSEAU [68] Antigone reconnaît ce RUISSEAU et la source qui soulève, avec une sorte de roucoulement, un peu de sable, avant de laisser l'eau s'en aller. RYTHME [186] Clios et Antigone sont enthousiasmés, ils voient se manifester dans le RYTHME des chants, dans la forme acérée des navires, la liberté aventureuse d'un peuple de la mer. SA [8] Il allume un feu, une pluie fine se met à tomber et SA musique légère ranime en lui un vague et pénétrant regret. [35] Clios voit SA chute, il court vers l'aval et se jette à l'eau pour intercepter le corps d'Oedipe. [44] Il répond seulement, à SA manière : "Nous sommes là". [47] Le soir, Clios apporte SA flûte à Oedipe qui en fait naître une musique barbare, à l'opposé de celle d'Alcyon. [114] Elle lui ouvre, au contraire, la porte de SA propre demeure. [123] Aujourd'hui quelque chose commence à s'ouvrir en lui, et parfois elle est là dans SA plénitude, désirant qu'il se perde ou se consume en elle. [135] Qu'a-t-il à faire encore de SA pauvre, de sa tendre anxiété, lui qui sait que tous les soucis sont vains ? [135] Qu'a-t-il à faire encore de sa pauvre, de SA tendre anxiété, lui qui sait que tous les soucis sont vains ? [152] Il entend confusément Antigone répéter tout bas de SA voix redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, si toi, tu t'en vas ? [156] Il éprouve la tendresse des gestes d'Antigone qui a mis SA tête sur ses genoux et le fait manger très lentement et boire à petites gorgées. [157] Clios réchauffe ses mains dans les siennes, puis module sur SA flûte un air d'Alcyon. [174] Il pense au rêve avec la sibylle, à la porte qu'elle ouvrait et qui ne donnait pas sur l'infini, mais sur SA propre demeure. SABLE [68] Antigone reconnaît ce ruisseau et la source qui soulève, avec une sorte de roucoulement, un peu de SABLE, avant de laisser l'eau s'en aller. SACRÉ [199] Celle, pense Thésée, du personnage SACRÉ. SAISI [31] Debout, chancelant sur la pierre glissante, il est SAISI de joie, transporté par l'enthousiasme et la fureur des éléments. [131] La porte s'était ouverte, la lumière l'avait SAISI, l'avait comblé. SAISIT [36] Le courant porte le corps vers Clios qui le SAISIT, le soutient et tente de nager vers le bord. SAIT [89] Il ne SAIT pas où il se trouve et il a perdu son bâton. [135] Qu'a-t-il à faire encore de sa pauvre, de sa tendre anxiété, lui qui SAIT que tous les soucis sont vains ? [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne SAIT-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? [189] Il SAIT - car il sait tout ce qui se passe sur ces rivages - qu'Oedipe, l'ancien roi, est réfugié ici avec une de ses filles. [189] Il sait - car il SAIT tout ce qui se passe sur ces rivages - qu'Oedipe, l'ancien roi, est réfugié ici avec une de ses filles. SALUE [194] Magnanime, Thésée le SALUE de son sceptre. SANS [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre SANS lassitude avec son cœur. [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'être avancé loin, toujours plus loin dans cette image SANS limites, elle s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir SANS fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? [161] Pas dans ce bonheur effrayant, SANS nous, sans personne. [161] Pas dans ce bonheur effrayant, sans nous, SANS personne. [169] Alors que nous étions habitués au mouvement SANS trêve de tes marches, de tes mains et de tes pensées. [195] SANS que ses compagnons aient pu le prévenir, Oedipe lui répond d'un geste. SAURA [45] Quand ils ont regagné à grand-peine la cabane où Antigone les attend et panse leurs blessures, Clios comprend qu'il n'en SAURA jamais plus. SAUTANT [67] On pressent un soupir qui est la source et on découvre le bruit de l'eau qui sinue sous les herbes et s'échappe en SAUTANT quelques pierres. SAUVAGEMENT [78] Vous êtes obligé de tournoyer et de vous perdre dans le mouvement du monde qui, loi sque vous penchez la tête en arrière, se renverse SAUVAGEMENT sur vous. SAUVAGETÉ [32] Les vagues s'élèvent, se brisent sur ses genoux, tout est mouvement, rafales, SAUVAGETÉ souveraine. SCEPTRE [194] Magnanime, Thésée le salue de son SCEPTRE. SCULPTE [57] Elle souhaite qu'Oedipe la SCULPTE. SCULPTER [52] Oedipe l'aide, il ne croyait plus pouvoir SCULPTER et s'aperçoit qu'il en est toujours capable. [104] Oedipe est seul presque toute la journée et s'installe pour SCULPTER à la pointe du cap, sur une roche qui surplombe la mer. [116] Il s'installe chaque matin pour SCULPTER sur la pointe du cap. [173] Après son départ, il prend une pierre et recommence à SCULPTER. SCULPTURE [60] Antigone demande le nom de la SCULPTURE. [65] Clios emporte la SCULPTURE dans le jardin de Diotime. [66] Elle est charmée et montre à Antigone que la source est en amont de la SCULPTURE. SE [2] L'automne SE déploie, se dépouille de ses couleurs et la neige descend chaque jour un peu plus bas sur les pentes des montagnes. [2] L'automne se déploie, SE dépouille de ses couleurs et la neige descend chaque jour un peu plus bas sur les pentes des montagnes. [8] Il allume un feu, une pluie fine SE met à tomber et sa musique légère ranime en lui un vague et pénétrant regret. [12] Ils SE couchent près du feu, étroitement serrés l'un près de l'autre. [20] Celui-ci s'en effraie, il SE demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, SE laisse à nouveau emporter par elle. [23] Après une longue marche, ils entendent au loin un bruit sourd, c'est vers lui qu'Oedipe SE dirige. [26] Oedipe est ému par le tumulte et la violence des eaux, il enlève ses vêtements et SE précipite dans le fleuve. [30] Au moment de s'y fracasser, il parvient à SE hisser sur le roc. [32] Les vagues s'élèvent, SE brisent sur ses genoux, tout est mouvement, rafales, sauvageté souveraine. [33] Un tourbillon noir et attirant SE forme autour de lui. [35] Clios voit sa chute, il court vers l'aval et SE jette à l'eau pour intercepter le corps d'Oedipe. [41] Oedipe, c'est lui, le frictionne, le réchauffe, l'oblige à SE relever et à repartir sous la pluie vers la cabane. [46] L'hiver SE passe, Antigone travaille avec Larissa, et Narsès apprend à Clios le métier de potier dans lequel il se révèle très habile. [46] L'hiver se passe, Antigone travaille avec Larissa, et Narsès apprend à Clios le métier de potier dans lequel il SE révèle très habile. [58] Il hésite avant d'accepter, il l'éprouve des mains et de tout son corps afin de découvrir ce qui SE cache en elle. [59] Quand elle est terminée, Clios SE sent heureux comme si l'été était déjà là avec la fraîcheur de l'eau et les plaisirs de l'ombre. [74] Il attend le moment qui va survenir, qui SE produisait chaque année quand le clan existait encore. [77] Il n'y a plus de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre issue que de s'enfoncer dans la Femme divine et de SE perdre en elle comme elle se perd en vous. [77] Il n'y a plus de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre issue que de s'enfoncer dans la Femme divine et de se perdre en elle comme elle SE perd en vous. [78] Vous êtes obligé de tournoyer et de vous perdre dans le mouvement du monde qui, loi sque vous penchez la tête en arrière, SE renverse sauvagement sur vous. [89] Il ne sait pas où il SE trouve et il a perdu son bâton. [92] C'étaient les mots de Mérope dans son enfance et il SE souvient de son sourire qu'il aimait. [105] Une nuit, il éprouve en rêve un grand bonheur dont la mémoire SE dissipe au réveil. [112] Oracles et pythonisses SE sont ri de lui. [120] Ses mains deviennent inactives car son esprit, par la porte du songe, SE détourne d'elles pour s'absorber dans la mer. [123] Aujourd'hui quelque chose commence à s'ouvrir en lui, et parfois elle est là dans sa plénitude, désirant qu'il SE perde ou se consume en elle. [123] Aujourd'hui quelque chose commence à s'ouvrir en lui, et parfois elle est là dans sa plénitude, désirant qu'il se perde ou SE consume en elle. [127] Les moments où il s'échappe pour grandir admirablement ou s'effacer dans l'espace SE prolongent. [129] Seul compte encore le temps de l'espérance extrême, seul importe celui où il peut SE plonger dans la contemplation. [132] Il SE retrouve, couché à cette place qu'il croyait avoir quittée pour toujours. [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui SE sont ouverts à lui ? [146] Elle SE redresse, elle hurle comme une pythie : "Tu n'en as plus le droit. [164] Avec détresse, avec un obscur soulagement, il SE retrouve pesant, aveugle, obscur. [172] Il voit que Clios, qui SE prépare à descendre au village, ne le croit guère. [186] Clios et Antigone sont enthousiasmés, ils voient SE manifester dans le rythme des chants, dans la forme acérée des navires, la liberté aventureuse d'un peuple de la mer. [189] Il sait - car il sait tout ce qui SE passe sur ces rivages - qu'Oedipe, l'ancien roi, est réfugié ici avec une de ses filles. [190] L'autre est devenue une alliée et le tient au courant de ce qui SE passe à Thèbes. [196] Le cap est passé, le vent SE lève et gonfle les voiles. [198] Quand le roi SE retourne, Oedipe est toujours à la même place. SECOUE [144] Elle le SECOUE, elle crie : "Oedipe, tu ne peux pas mourir, tu le pouvais autrefois, tu le pouvais à Thèbes. SEL [121] Dans l'étendue, la monotonie et le SEL aigu de la mer. SEMBLAIT [70] Tout alors SEMBLAIT prévisible et clairement dessiné pour elle. SEMBLE [37] Oedipe SEMBLE inanimé, la rive est proche, Clios ne regarde qu'elle. [43] Clios l'interroge et Oedipe SEMBLE étonné de ses questions. SENS [85] Vous tournez sur le bord tremblant du plaisir et vous découvrez tous les deux le bonheur de n'être plus ni le SENS ni le centre de vous-mêmes. SENSATION [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'être avancé loin, toujours plus loin dans cette image sans limites, elle s'est dissipée soudain avec la SENSATION déchirante d'un incompréhensible rejet. SENSIBLE [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si SENSIBLE qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. SENT [59] Quand elle est terminée, Clios se SENT heureux comme si l'été était déjà là avec la fraîcheur de l'eau et les plaisirs de l'ombre. [72] C'est la nuit de la lune noire, Clios le SENT à la violente certitude, à la nécessité de danser qui l'habitent. [149] Il ne peut pas, il le SENT, résister à son juste, à son terrible refus. [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il SENT monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. SEPT [183] Clios décrit à Oedipe ce qu'il voit: "La flotte comporte SEPT bateaux. SERA [11] L'obscurité est venue, la nuit SERA froide. SERRE [191] Thésée SERRE la côte. SERRÉS [12] Ils se couchent près du feu, étroitement SERRÉS l'un près de l'autre. SERS [143] Est-ce que vraiment je ne te SERS à rien, est-ce que tu trouves que je suis de trop ? SES [2] L'automne se déploie, se dépouille de SES couleurs et la neige descend chaque jour un peu plus bas sur les pentes des montagnes. [14] Resté seul, Oedipe va s'asseoir en face du grand chêne et tente de le voir en lui-même avec son fardeau de branches mortes et la couronne souterraine de SES racines. [18] Clios revient, il a chassé dans la forêt et échangé SES proies contre les deux flûtes qu'il rapporte. [26] Oedipe est ému par le tumulte et la violence des eaux, il enlève SES vêtements et se précipite dans le fleuve. [32] Les vagues s'élèvent, se brisent sur SES genoux, tout est mouvement, rafales, sauvageté souveraine. [40] Clios revient à lui, il est sur la rive, un homme pèse sur SES poumons avec une force incroyable et l'oblige à vomir toute l'eau qu'il a avalée. [43] Clios l'interroge et Oedipe semble étonné de SES questions. [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de SES mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [84] Peut-être, puisque vous le voyez, énorme, tourbillonnant comme une montagne et renversant vers le ciel, vers SES millions d'étoiles aveugles, son visage de voyant. [98] Ton père a retrouvé un métier, les gens aiment beaucoup SES petites statues". [109] Elle était belle avec SES cheveux blancs et le regardait avec admiration comme s'il était en train d'accomplir une action remarquable. [120] SES mains deviennent inactives car son esprit, par la porte du songe, se détourne d'elles pour s'absorber dans la mer. [124] Souvent il ne peut pas l'atteindre et retombe dans SES ténèbres. [156] Il éprouve la tendresse des gestes d'Antigone qui a mis sa tête sur SES genoux et le fait manger très lentement et boire à petites gorgées. [157] Clios réchauffe SES mains dans les siennes, puis module sur sa flûte un air d'Alcyon. [189] Il sait - car il sait tout ce qui se passe sur ces rivages - qu'Oedipe, l'ancien roi, est réfugié ici avec une de SES filles. [193] Il est en haut de la falaise, très grand, le visage durement coupé par le bandeau noir qui cache SES yeux. [195] Sans que SES compagnons aient pu le prévenir, Oedipe lui répond d'un geste. SEUL [14] Resté SEUL, Oedipe va s'asseoir en face du grand chêne et tente de le voir en lui-même avec son fardeau de branches mortes et la couronne souterraine de ses racines. [104] Oedipe est SEUL presque toute la journée et s'installe pour sculpter à la pointe du cap, sur une roche qui surplombe la mer. [129] SEUL compte encore le temps de l'espérance extrême, seul importe celui où il peut se plonger dans la contemplation. [129] Seul compte encore le temps de l'espérance extrême, SEUL importe celui où il peut se plonger dans la contemplation. SEULEMENT [44] Il répond SEULEMENT, à sa manière : "Nous sommes là". [61] Oedipe dit SEULEMENT: Il y a une source. [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais SEULEMENT voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? SI [3] C'est un long voyage, en suivant Oedipe qui les ramène par des chemins inattendus à la maison entourée de vignes où Diotime accueille Antigone comme SI elle l'avait quittée la veille. [59] Quand elle est terminée, Clios se sent heureux comme SI l'été était déjà là avec la fraîcheur de l'eau et les plaisirs de l'ombre. [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose SI belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, SI ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. [142] Qu'est-ce que nous faisons ici, SI tu n'es plus là ? [152] Il entend confusément Antigone répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, SI toi, tu t'en vas ? [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et SI sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. [159] Ne pleure pas, dit Antigone, tu peux repartir SI tu veux. [160] Mais plus SI loin, plus si longtemps. [160] Mais plus si loin, plus SI longtemps. [166] Oedipe demande à Clios le lendemain : "Pourquoi avez-vous eu SI peur ? SIBYLLE [113] Ils lui ont fait perdre le royaume de Thèbes et celui de la vue, mais cette SIBYLLE-ci, il en est sûr, ne veut pas l'égarer. [174] Il pense au rêve avec la SIBYLLE, à la porte qu'elle ouvrait et qui ne donnait pas sur l'infini, mais sur sa propre demeure. SIENNES [157] Clios réchauffe ses mains dans les SIENNES, puis module sur sa flûte un air d'Alcyon. SIGNES [110] Sur les murs du couloir, qui ressemblait à l'entrée d'une caverne, il découvrait des SIGNES verts. SILENCE [9] Oedipe rompt le SILENCE : "Clios, il te faut une flûte, il faut aussi que tu te remettes à danser". SINUE [67] On pressent un soupir qui est la source et on découvre le bruit de l'eau qui SINUE sous les herbes et s'échappe en sautant quelques pierres. SOIR [47] Le SOIR, Clios apporte sa flûte à Oedipe qui en fait naître une musique barbare, à l'opposé de celle d'Alcyon. [175] Clios, le SOIR, annonce qu'un envoyé d'Ismène est venu voir Antigone. SOL [87] Vous êtes fauchés et jetés par lui sur le SOL, n'importe où, n'importe comment. SOLEIL [88] Le SOLEIL est haut dans le ciel quand Oedipe revient à lui. SOLITAIRE [73] Quand il croit Oedipe endormi, il sort de la cabane et descend dans un vallon SOLITAIRE. SOMMES [44] Il répond seulement, à sa manière : "Nous SOMMES là". [152] Il entend confusément Antigone répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que nous SOMMES, qu'est-ce que nous faisons ici, si toi, tu t'en vas ? SON [14] Resté seul, Oedipe va s'asseoir en face du grand chêne et tente de le voir en lui-même avec SON fardeau de branches mortes et la couronne souterraine de ses racines. [25] SON cours précipité charrie des débris, des troncs, des bêtes mortes. [34] C'est SON destin de s'y laisser glisser en abîme. [58] Il hésite avant d'accepter, il l'éprouve des mains et de tout SON corps afin de découvrir ce qui se cache en elle. [62] Antigone entend un SON d'eau vive. [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec SON cœur. [84] Peut-être, puisque vous le voyez, énorme, tourbillonnant comme une montagne et renversant vers le ciel, vers ses millions d'étoiles aveugles, SON visage de voyant. [89] Il ne sait pas où il se trouve et il a perdu SON bâton. [92] C'étaient les mots de Mérope dans SON enfance et il se souvient de son sourire qu'il aimait. [92] C'étaient les mots de Mérope dans son enfance et il se souvient de SON sourire qu'il aimait. [93] Antigone lui donne à boire, essuie la boue dont il est recouvert et retrouve SON bâton. [103] Antigone loge au village et vient chaque jour voir SON père. [106] A l'heure brûlante, il descend au bord de la mer, entre dans l'eau et, perdant à demi conscience, retrouve des traces de SON rêve. [120] Ses mains deviennent inactives car SON esprit, par la porte du songe, se détourne d'elles pour s'absorber dans la mer. [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou SON épouse bien- aimée reviennent plus souvent. [149] Il ne peut pas, il le sent, résister à SON juste, à son terrible refus. [149] Il ne peut pas, il le sent, résister à son juste, à SON terrible refus. [155] Il revient, il ressent la souffrance de revenir, comme ils le veulent, dans l'opaque instrument de SON corps et dans ce monde soumis à la pesanteur. [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche SON cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. [173] Après SON départ, il prend une pierre et recommence à sculpter. [194] Magnanime, Thésée le salue de SON sceptre. SONGE [120] Ses mains deviennent inactives car son esprit, par la porte du SONGE, se détourne d'elles pour s'absorber dans la mer. SONT [112] Oracles et pythonisses se SONT ri de lui. [135] Qu'a-t-il à faire encore de sa pauvre, de sa tendre anxiété, lui qui sait que tous les soucis SONT vains ? [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se SONT ouverts à lui ? [185] Les rameurs chantent, les flancs des bateaux, les rames et les voiles SONT teints de pourpre". [186] Clios et Antigone SONT enthousiasmés, ils voient se manifester dans le rythme des chants, dans la forme acérée des navires, la liberté aventureuse d'un peuple de la mer. SORT [73] Quand il croit Oedipe endormi, il SORT de la cabane et descend dans un vallon solitaire. SORTE [68] Antigone reconnaît ce ruisseau et la source qui soulève, avec une SORTE de roucoulement, un peu de sable, avant de laisser l'eau s'en aller. SORTI [42] Comment, aveugle, l'a-t-il SORTI de l'eau et ramené sur le bord ? SOUCIS [135] Qu'a-t-il à faire encore de sa pauvre, de sa tendre anxiété, lui qui sait que tous les SOUCIS sont vains ? SOUDAIN [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'être avancé loin, toujours plus loin dans cette image sans limites, elle s'est dissipée SOUDAIN avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. SOUFFRANCE [155] Il revient, il ressent la SOUFFRANCE de revenir, comme ils le veulent, dans l'opaque instrument de son corps et dans ce monde soumis à la pesanteur. SOUFFRE [153] Et Clios qui lui dit : "Laisse-le, tu vois bien qu'il SOUFFRE. SOUHAITE [57] Elle SOUHAITE qu'Oedipe la sculpte. SOULAGEMENT [164] Avec détresse, avec un obscur SOULAGEMENT, il se retrouve pesant, aveugle, obscur. SOULÈVE [68] Antigone reconnaît ce ruisseau et la source qui SOULÈVE, avec une sorte de roucoulement, un peu de sable, avant de laisser l'eau s'en aller. SOUMIS [155] Il revient, il ressent la souffrance de revenir, comme ils le veulent, dans l'opaque instrument de son corps et dans ce monde SOUMIS à la pesanteur. SOUPIR [67] On pressent un SOUPIR qui est la source et on découvre le bruit de l'eau qui sinue sous les herbes et s'échappe en sautant quelques pierres. SOUPLE [63] Il vient du mouvement SOUPLE et de la déclivité du bois. SOURCE [61] Oedipe dit seulement: Il y a une SOURCE. [64] Elle ne voit pas la SOURCE et Oedipe n'explique pas. [66] Elle est charmée et montre à Antigone que la SOURCE est en amont de la sculpture. [67] On pressent un soupir qui est la SOURCE et on découvre le bruit de l'eau qui sinue sous les herbes et s'échappe en sautant quelques pierres. [68] Antigone reconnaît ce ruisseau et la SOURCE qui soulève, avec une sorte de roucoulement, un peu de sable, avant de laisser l'eau s'en aller. SOURD [23] Après une longue marche, ils entendent au loin un bruit SOURD, c'est vers lui qu'Oedipe se dirige. SOURIRE [54] Oedipe y fait naître une bouche et le prélude d'un SOURIRE. [55] Antigone l'offre à Diotime qui la nomme : le premier SOURIRE de la pierre. [92] C'étaient les mots de Mérope dans son enfance et il se souvient de son SOURIRE qu'il aimait. SOUS [41] Oedipe, c'est lui, le frictionne, le réchauffe, l'oblige à se relever et à repartir SOUS la pluie vers la cabane. [67] On pressent un soupir qui est la source et on découvre le bruit de l'eau qui sinue SOUS les herbes et s'échappe en sautant quelques pierres. SOUTERRAINE [14] Resté seul, Oedipe va s'asseoir en face du grand chêne et tente de le voir en lui-même avec son fardeau de branches mortes et la couronne SOUTERRAINE de ses racines. SOUTIENT [36] Le courant porte le corps vers Clios qui le saisit, le SOUTIENT et tente de nager vers le bord. SOUVENT [16] Plus SOUVENT il n'y a que le vent, la pluie, le temps interminable de l'aveuglé. [124] SOUVENT il ne peut pas l'atteindre et retombe dans ses ténèbres. [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit vigoureusement hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent plus SOUVENT. SOUVERAINE [32] Les vagues s'élèvent, se brisent sur ses genoux, tout est mouvement, rafales, sauvageté SOUVERAINE. SOUVIENT [92] C'étaient les mots de Mérope dans son enfance et il se SOUVIENT de son sourire qu'il aimait. SQUE [78] Vous êtes obligé de tournoyer et de vous perdre dans le mouvement du monde qui, loi SQUE vous penchez la tête en arrière, se renverse sauvagement sur vous. SQUELETTE [81] Or elle est là, tout en parfums, en chair ardente et en violences de SQUELETTE. STATUES [98] Ton père a retrouvé un métier, les gens aiment beaucoup ses petites STATUES". SUBMERGÉ [27] Il est entraîné par les courants, SUBMERGÉ par les vagues, frôlé par les troncs qui filent à toute allure. SUFFIT [128] Il SUFFIT d'attendre, bientôt ils ne s'arrêteront plus. SUIS [141] Est-ce que je SUIS morte pour toi, et Clios est-ce qu'il n'existe plus ? [143] Est-ce que vraiment je ne te sers à rien, est-ce que tu trouves que je SUIS de trop ? SUIT [22] Clios, inquiet, le SUIT. SUIVANT [3] C'est un long voyage, en SUIVANT Oedipe qui les ramène par des chemins inattendus à la maison entourée de vignes où Diotime accueille Antigone comme si elle l'avait quittée la veille. SUIVENT [95] Elle remonte la pente du vallon, ils la SUIVENT comme deux enfants. [115] Pendant les jours qui SUIVENT, Oedipe vit comme auparavant. SUIVI [75] Il s'aperçoit qu'Oedipe l'a SUIVI, mais il est trop tard pour s'occuper de lui. SUIVRE [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour SUIVRE cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. SUPPLIE [138] Pourquoi pleure-t-elle, pourquoi ne peut-il s'empêcher de l'entendre qui SUPPLIE : "Ne nous abandonne pas. SUR [2] L'automne se déploie, se dépouille de ses couleurs et la neige descend chaque jour un peu plus bas SUR les pentes des montagnes. [5] Clios bâtira, pour ton père et pour lui, une cabane SUR la colline du grand chêne. [30] Au moment de s'y fracasser, il parvient à se hisser SUR le roc. [31] Debout, chancelant SUR la pierre glissante, il est saisi de joie, transporté par l'enthousiasme et la fureur des éléments. [32] Les vagues s'élèvent, se brisent SUR ses genoux, tout est mouvement, rafales, sauvageté souveraine. [40] Clios revient à lui, il est SUR la rive, un homme pèse sur ses poumons avec une force incroyable et l'oblige à vomir toute l'eau qu'il a avalée. [40] Clios revient à lui, il est sur la rive, un homme pèse SUR ses poumons avec une force incroyable et l'oblige à vomir toute l'eau qu'il a avalée. [42] Comment, aveugle, l'a-t-il sorti de l'eau et ramené SUR le bord ? [49] C'est une danse aiguë, presque SUR place, à laquelle il ne s'abandonne pas, mais tranche ou creuse dans une matière encore cachée. [78] Vous êtes obligé de tournoyer et de vous perdre dans le mouvement du monde qui, loi sque vous penchez la tête en arrière, se renverse sauvagement SUR vous. [80] SUR le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. [85] Vous tournez SUR le bord tremblant du plaisir et vous découvrez tous les deux le bonheur de n'être plus ni le sens ni le centre de vous-mêmes. [87] Vous êtes fauchés et jetés par lui SUR le sol, n'importe où, n'importe comment. [99] Ils repartent au printemps et finissent par aboutir SUR le cap où ils ont été l'automne précédent. [104] Oedipe est seul presque toute la journée et s'installe pour sculpter à la pointe du cap, SUR une roche qui surplombe la mer. [110] SUR les murs du couloir, qui ressemblait à l'entrée d'une caverne, il découvrait des signes verts. [116] Il s'installe chaque matin pour sculpter SUR la pointe du cap. [134] Antigone, la chère, la lointaine, hélas l'intraitable Antigone est penchée SUR lui. [156] Il éprouve la tendresse des gestes d'Antigone qui a mis sa tête SUR ses genoux et le fait manger très lentement et boire à petites gorgées. [157] Clios réchauffe ses mains dans les siennes, puis module SUR sa flûte un air d'Alcyon. [165] Là où il est, SUR la route. [168] Avec cet air de bonheur SUR ton visage et l'immobilité de ton corps. [174] Il pense au rêve avec la sibylle, à la porte qu'elle ouvrait et qui ne donnait pas SUR l'infini, mais sur sa propre demeure. [174] Il pense au rêve avec la sibylle, à la porte qu'elle ouvrait et qui ne donnait pas sur l'infini, mais SUR sa propre demeure. [187] Le roi Thésée est au centre, SUR le quatrième bateau et, comme il aime le faire, il tient lui-même les rames de gouvernail. [189] Il sait - car il sait tout ce qui se passe SUR ces rivages - qu'Oedipe, l'ancien roi, est réfugié ici avec une de ses filles. SÛR [113] Ils lui ont fait perdre le royaume de Thèbes et celui de la vue, mais cette sibylle-ci, il en est SÛR, ne veut pas l'égarer. SURDITÉ [125] Celles de l'aveuglement coupé de la multitude éclatante, celles de la SURDITÉ qui n'entend plus la voix trop haute. SURNAGE [28] Il SURNAGE, mais Clios, qui court en l'appelant le long du rivage, a l'impression qu'il a perdu conscience. SURPLOMBE [104] Oedipe est seul presque toute la journée et s'installe pour sculpter à la pointe du cap, sur une roche qui SURPLOMBE la mer. SURPRIS [10] SURPRIS, Clios ne répond pas. SURVENIR [74] Il attend le moment qui va SURVENIR, qui se produisait chaque année quand le clan existait encore. SURVIT [15] Parfois l'arbre est là et Oedipe découvre le chêne intérieur qui SURVIT malgré tout. SURVIVRE [82] Est-ce que vous pourrez SURVIVRE à cela ? T [42] Comment, aveugle, l'a-T-il sorti de l'eau et ramené sur le bord ? [91] Elle dit : "Dans quel état tu T'es mis ! [122] Peut-être ne l'a-T-il pas connue quand il avait des yeux. [135] Qu'a-T-il à faire encore de sa pauvre, de sa tendre anxiété, lui qui sait que tous les soucis sont vains ? [138] Pourquoi pleure-T-elle, pourquoi ne peut-il s'empêcher de l'entendre qui supplie : "Ne nous abandonne pas. [139] Voilà deux jours et deux nuits que tu T'absentes, que tu ne manges pas, que tu ne nous reconnais plus. [152] Il entend confusément Antigone répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, si toi, tu T'en vas ? TA [140] C'est pis que TA folie, pis que ton vertige. TAILLE [119] C'est en vain que Clios lui apporte des pierres ou des morceaux de bois échoués, il les TAILLE de plus en plus rarement. TARD [56] Quelques jours plus TARD, Diotime donne à Antigone une branche d'olivier. [75] Il s'aperçoit qu'Oedipe l'a suivi, mais il est trop TARD pour s'occuper de lui. [181] Quelques jours plus TARD, Antigone apprend que la flotte de Thésée approche. TE [9] Oedipe rompt le silence : "Clios, il TE faut une flûte, il faut aussi que tu te remettes à danser". [9] Oedipe rompt le silence : "Clios, il te faut une flûte, il faut aussi que tu TE remettes à danser". [143] Est-ce que vraiment je ne TE sers à rien, est-ce que tu trouves que je suis de trop ? [147] Je TE le refuse, à cause --- à cause de moi, Antigone ! TEINTS [185] Les rameurs chantent, les flancs des bateaux, les rames et les voiles sont TEINTS de pourpre". TEMPS [16] Plus souvent il n'y a que le vent, la pluie, le TEMPS interminable de l'aveuglé. [86] Vous parvenez au terme du TEMPS. [129] Seul compte encore le TEMPS de l'espérance extrême, seul importe celui où il peut se plonger dans la contemplation. TENDRE [135] Qu'a-t-il à faire encore de sa pauvre, de sa TENDRE anxiété, lui qui sait que tous les soucis sont vains ? TENDRESSE [156] Il éprouve la TENDRESSE des gestes d'Antigone qui a mis sa tête sur ses genoux et le fait manger très lentement et boire à petites gorgées. TÉNÈBRES [124] Souvent il ne peut pas l'atteindre et retombe dans ses TÉNÈBRES. TENTE [14] Resté seul, Oedipe va s'asseoir en face du grand chêne et TENTE de le voir en lui-même avec son fardeau de branches mortes et la couronne souterraine de ses racines. [36] Le courant porte le corps vers Clios qui le saisit, le soutient et TENTE de nager vers le bord. TERME [86] Vous parvenez au TERME du temps. TERMINÉE [13] Quand la cabane est TERMINÉE, Clios part pour la ville la plus proche afin d'y acheter une flûte. [59] Quand elle est TERMINÉE, Clios se sent heureux comme si l'été était déjà là avec la fraîcheur de l'eau et les plaisirs de l'ombre. TERRE [50] En revenant de l'atelier, Clios rapporte parfois de la TERRE. TERRIBLE [149] Il ne peut pas, il le sent, résister à son juste, à son TERRIBLE refus. TES [169] Alors que nous étions habitués au mouvement sans trêve de TES marches, de tes mains et de tes pensées. [169] Alors que nous étions habitués au mouvement sans trêve de tes marches, de TES mains et de tes pensées. [169] Alors que nous étions habitués au mouvement sans trêve de tes marches, de tes mains et de TES pensées. TÊTE [38] A ce moment un tronc le frappe violemment à la TÊTE. [78] Vous êtes obligé de tournoyer et de vous perdre dans le mouvement du monde qui, loi sque vous penchez la TÊTE en arrière, se renverse sauvagement sur vous. [156] Il éprouve la tendresse des gestes d'Antigone qui a mis sa TÊTE sur ses genoux et le fait manger très lentement et boire à petites gorgées. THÈBES [69] Elle y a joué autrefois avec Ismène, à l'orée d'un bois près de THÈBES. [113] Ils lui ont fait perdre le royaume de THÈBES et celui de la vue, mais cette sibylle-ci, il en est sûr, ne veut pas l'égarer. [144] Elle le secoue, elle crie : "Oedipe, tu ne peux pas mourir, tu le pouvais autrefois, tu le pouvais à THÈBES. [190] L'autre est devenue une alliée et le tient au courant de ce qui se passe à THÈBES. THÉSÉE [176] Ismène est entrée en contact avec le roi d'Athènes, THÉSÉE. [180] Elle a appris aussi que le roi THÉSÉE va passer bientôt le long de la côte avec la flotte athénienne qui, chaque année, part en Thrace. [181] Quelques jours plus tard, Antigone apprend que la flotte de THÉSÉE approche. [187] Le roi THÉSÉE est au centre, sur le quatrième bateau et, comme il aime le faire, il tient lui-même les rames de gouvernail. [191] THÉSÉE serre la côte. [194] Magnanime, THÉSÉE le salue de son sceptre. [197] THÉSÉE donne des ordres, les marins s'activent, la flotte s'éloigne rapidement. [199] Celle, pense THÉSÉE, du personnage sacré. THRACE [180] Elle a appris aussi que le roi Thésée va passer bientôt le long de la côte avec la flotte athénienne qui, chaque année, part en THRACE. TIENT [187] Le roi Thésée est au centre, sur le quatrième bateau et, comme il aime le faire, il TIENT lui-même les rames de gouvernail. [190] L'autre est devenue une alliée et le TIENT au courant de ce qui se passe à Thèbes. TISSER [101] Antigone ne mendie plus car une femme, qui connaît Diotime, lui offre de TISSER avec elle les étoffes qu'elle vend aux marchands athéniens. TOI [141] Est-ce que je suis morte pour TOI, et Clios est-ce qu'il n'existe plus ? [152] Il entend confusément Antigone répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, si TOI, tu t'en vas ? TOMBER [8] Il allume un feu, une pluie fine se met à TOMBER et sa musique légère ranime en lui un vague et pénétrant regret. TON [5] Clios bâtira, pour TON père et pour lui, une cabane sur la colline du grand chêne. [98] TON père a retrouvé un métier, les gens aiment beaucoup ses petites statues". [140] C'est pis que ta folie, pis que TON vertige. [168] Avec cet air de bonheur sur TON visage et l'immobilité de ton corps. [168] Avec cet air de bonheur sur ton visage et l'immobilité de TON corps. [170] Tout ce que tu appelles TON vertige et qui s'éteint lorsque tu pars ainsi dans l'inconnu. TORRENT [53] Clios trouve dans un TORRENT une pierre noire. TOTALE [76] Les nuages ferment le ciel, l'obscurité est TOTALE et déjà la danse s'est emparée de lui. TOUCHE [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui TOUCHE son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. TOUCHER [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, TOUCHER de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. TOUJOURS [52] Oedipe l'aide, il ne croyait plus pouvoir sculpter et s'aperçoit qu'il en est TOUJOURS capable. [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'être avancé loin, TOUJOURS plus loin dans cette image sans limites, elle s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'un incompréhensible rejet. [132] Il se retrouve, couché à cette place qu'il croyait avoir quittée pour TOUJOURS. [198] Quand le roi se retourne, Oedipe est TOUJOURS à la même place. TOURBILLON [33] Un TOURBILLON noir et attirant se forme autour de lui. TOURBILLONNANT [84] Peut-être, puisque vous le voyez, énorme, TOURBILLONNANT comme une montagne et renversant vers le ciel, vers ses millions d'étoiles aveugles, son visage de voyant. TOURNEZ [85] Vous TOURNEZ sur le bord tremblant du plaisir et vous découvrez tous les deux le bonheur de n'être plus ni le sens ni le centre de vous-mêmes. TOURNOYER [78] Vous êtes obligé de TOURNOYER et de vous perdre dans le mouvement du monde qui, loi sque vous penchez la tête en arrière, se renverse sauvagement sur vous. TOUS [85] Vous tournez sur le bord tremblant du plaisir et vous découvrez TOUS les deux le bonheur de n'être plus ni le sens ni le centre de vous-mêmes. [135] Qu'a-t-il à faire encore de sa pauvre, de sa tendre anxiété, lui qui sait que TOUS les soucis sont vains ? [182] Ils vont TOUS les trois à la pointe du cap. TOUT [15] Parfois l'arbre est là et Oedipe découvre le chêne intérieur qui survit malgré TOUT. [32] Les vagues s'élèvent, se brisent sur ses genoux, TOUT est mouvement, rafales, sauvageté souveraine. [58] Il hésite avant d'accepter, il l'éprouve des mains et de TOUT son corps afin de découvrir ce qui se cache en elle. [70] TOUT alors semblait prévisible et clairement dessiné pour elle. [81] Or elle est là, TOUT en parfums, en chair ardente et en violences de squelette. [118] TOUT est pareil et pourtant tout est changé. [118] Tout est pareil et pourtant TOUT est changé. [152] Il entend confusément Antigone répéter TOUT bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, si toi, tu t'en vas ? [170] TOUT ce que tu appelles ton vertige et qui s'éteint lorsque tu pars ainsi dans l'inconnu. [189] Il sait - car il sait TOUT ce qui se passe sur ces rivages - qu'Oedipe, l'ancien roi, est réfugié ici avec une de ses filles. TOUTE [27] Il est entraîné par les courants, submergé par les vagues, frôlé par les troncs qui filent à TOUTE allure. [40] Clios revient à lui, il est sur la rive, un homme pèse sur ses poumons avec une force incroyable et l'oblige à vomir TOUTE l'eau qu'il a avalée. [71] Contre TOUTE attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [104] Oedipe est seul presque TOUTE la journée et s'installe pour sculpter à la pointe du cap, sur une roche qui surplombe la mer. TRACES [106] A l'heure brûlante, il descend au bord de la mer, entre dans l'eau et, perdant à demi conscience, retrouve des TRACES de son rêve. TRAIN [109] Elle était belle avec ses cheveux blancs et le regardait avec admiration comme s'il était en TRAIN d'accomplir une action remarquable. TRANCHANT [80] Sur le fil TRANCHANT d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. TRANCHE [49] C'est une danse aiguë, presque sur place, à laquelle il ne s'abandonne pas, mais TRANCHE ou creuse dans une matière encore cachée. TRANSPORTÉ [31] Debout, chancelant sur la pierre glissante, il est saisi de joie, TRANSPORTÉ par l'enthousiasme et la fureur des éléments. TRAVAILLE [46] L'hiver se passe, Antigone TRAVAILLE avec Larissa, et Narsès apprend à Clios le métier de potier dans lequel il se révèle très habile. TRAVAILLER [100] Dans le petit port qui est proche, Clios peut TRAVAILLER avec un potier. TREMBLANT [85] Vous tournez sur le bord TREMBLANT du plaisir et vous découvrez tous les deux le bonheur de n'être plus ni le sens ni le centre de vous-mêmes. TRÈS [46] L'hiver se passe, Antigone travaille avec Larissa, et Narsès apprend à Clios le métier de potier dans lequel il se révèle TRÈS habile. [156] Il éprouve la tendresse des gestes d'Antigone qui a mis sa tête sur ses genoux et le fait manger TRÈS lentement et boire à petites gorgées. [193] Il est en haut de la falaise, TRÈS grand, le visage durement coupé par le bandeau noir qui cache ses yeux. TRÊVE [169] Alors que nous étions habitués au mouvement sans TRÊVE de tes marches, de tes mains et de tes pensées. TROIS [182] Ils vont tous les TROIS à la pointe du cap. TRONC [38] A ce moment un TRONC le frappe violemment à la tête. TRONCS [25] Son cours précipité charrie des débris, des TRONCS, des bêtes mortes. [27] Il est entraîné par les courants, submergé par les vagues, frôlé par les TRONCS qui filent à toute allure. TROP [75] Il s'aperçoit qu'Oedipe l'a suivi, mais il est TROP tard pour s'occuper de lui. [125] Celles de l'aveuglement coupé de la multitude éclatante, celles de la surdité qui n'entend plus la voix TROP haute. [143] Est-ce que vraiment je ne te sers à rien, est-ce que tu trouves que je suis de TROP ? TROUBLER [6] Personne ne viendra les TROUBLER". TROUVE [7] Près du chêne, Clios TROUVE des pierres, du bois et des outils. [53] Clios TROUVE dans un torrent une pierre noire. [89] Il ne sait pas où il se TROUVE et il a perdu son bâton. TROUVES [143] Est-ce que vraiment je ne te sers à rien, est-ce que tu TROUVES que je suis de trop ? TU [4] TU passeras l'hiver avec nous, dit-elle. [9] Oedipe rompt le silence : "Clios, il te faut une flûte, il faut aussi que TU te remettes à danser". [91] Elle dit : "Dans quel état TU t'es mis ! [139] Voilà deux jours et deux nuits que TU t'absentes, que tu ne manges pas, que tu ne nous reconnais plus. [139] Voilà deux jours et deux nuits que tu t'absentes, que TU ne manges pas, que tu ne nous reconnais plus. [139] Voilà deux jours et deux nuits que tu t'absentes, que tu ne manges pas, que TU ne nous reconnais plus. [142] Qu'est-ce que nous faisons ici, si TU n'es plus là ? [143] Est-ce que vraiment je ne te sers à rien, est-ce que TU trouves que je suis de trop ? [144] Elle le secoue, elle crie : "Oedipe, TU ne peux pas mourir, tu le pouvais autrefois, tu le pouvais à Thèbes. [144] Elle le secoue, elle crie : "Oedipe, tu ne peux pas mourir, TU le pouvais autrefois, tu le pouvais à Thèbes. [144] Elle le secoue, elle crie : "Oedipe, tu ne peux pas mourir, tu le pouvais autrefois, TU le pouvais à Thèbes. [145] Ici, TU n'en as plus le droit". [146] Elle se redresse, elle hurle comme une pythie : "TU n'en as plus le droit. [152] Il entend confusément Antigone répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, si toi, TU t'en vas ? [153] Et Clios qui lui dit : "Laisse-le, TU vois bien qu'il souffre. [154] TU vois qu'il revient". [159] Ne pleure pas, dit Antigone, TU peux repartir si tu veux. [159] Ne pleure pas, dit Antigone, tu peux repartir si TU veux. [162] Est-ce que TU comprends"? [170] Tout ce que TU appelles ton vertige et qui s'éteint lorsque tu pars ainsi dans l'inconnu. [170] Tout ce que tu appelles ton vertige et qui s'éteint lorsque TU pars ainsi dans l'inconnu. TUMULTE [26] Oedipe est ému par le TUMULTE et la violence des eaux, il enlève ses vêtements et se précipite dans le fleuve. UN [2] L'automne se déploie, se dépouille de ses couleurs et la neige descend chaque jour UN peu plus bas sur les pentes des montagnes. [3] C'est UN long voyage, en suivant Oedipe qui les ramène par des chemins inattendus à la maison entourée de vignes où Diotime accueille Antigone comme si elle l'avait quittée la veille. [8] Il allume UN feu, une pluie fine se met à tomber et sa musique légère ranime en lui un vague et pénétrant regret. [8] Il allume un feu, une pluie fine se met à tomber et sa musique légère ranime en lui UN vague et pénétrant regret. [12] Ils se couchent près du feu, étroitement serrés l'UN près de l'autre. [23] Après une longue marche, ils entendent au loin UN bruit sourd, c'est vers lui qu'Oedipe se dirige. [24] Ils parviennent au bord d'UN fleuve que des orages ont fait déborder. [29] Oedipe est emporté par le flot vers l'éperon d'UN îlot rocheux. [33] UN tourbillon noir et attirant se forme autour de lui. [38] A ce moment UN tronc le frappe violemment à la tête. [40] Clios revient à lui, il est sur la rive, UN homme pèse sur ses poumons avec une force incroyable et l'oblige à vomir toute l'eau qu'il a avalée. [53] Clios trouve dans UN torrent une pierre noire. [54] Oedipe y fait naître une bouche et le prélude d'UN sourire. [62] Antigone entend UN son d'eau vive. [67] On pressent UN soupir qui est la source et on découvre le bruit de l'eau qui sinue sous les herbes et s'échappe en sautant quelques pierres. [68] Antigone reconnaît ce ruisseau et la source qui soulève, avec une sorte de roucoulement, UN peu de sable, avant de laisser l'eau s'en aller. [69] Elle y a joué autrefois avec Ismène, à l'orée d'UN bois près de Thèbes. [73] Quand il croit Oedipe endormi, il sort de la cabane et descend dans UN vallon solitaire. [79] Au milieu de la course effrénée des nuages, à la fugitive apparition d'UN astre, un étrange plaisir vous prend. [79] Au milieu de la course effrénée des nuages, à la fugitive apparition d'un astre, UN étrange plaisir vous prend. [80] Sur le fil tranchant d'UN couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. [98] Ton père a retrouvé UN métier, les gens aiment beaucoup ses petites statues". [100] Dans le petit port qui est proche, Clios peut travailler avec UN potier. [105] Une nuit, il éprouve en rêve UN grand bonheur dont la mémoire se dissipe au réveil. [130] Il n'oubliera jamais le jour où, après s'être avancé loin, toujours plus loin dans cette image sans limites, elle s'est dissipée soudain avec la sensation déchirante d'UN incompréhensible rejet. [133] Il fait nuit, UN feu brûle à côté de lui avec une clarté dérisoire. [157] Clios réchauffe ses mains dans les siennes, puis module sur sa flûte UN air d'Alcyon. [158] UN air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœur en UN point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. [164] Avec détresse, avec UN obscur soulagement, il se retrouve pesant, aveugle, obscur. [175] Clios, le soir, annonce qu'UN envoyé d'Ismène est venu voir Antigone. [178] Ismène a fait parvenir UN peu d'or à Antigone. [186] Clios et Antigone sont enthousiasmés, ils voient se manifester dans le rythme des chants, dans la forme acérée des navires, la liberté aventureuse d'UN peuple de la mer. [195] Sans que ses compagnons aient pu le prévenir, Oedipe lui répond d'UN geste. UNE [5] Clios bâtira, pour ton père et pour lui, UNE cabane sur la colline du grand chêne. [8] Il allume un feu, UNE pluie fine se met à tomber et sa musique légère ranime en lui un vague et pénétrant regret. [9] Oedipe rompt le silence : "Clios, il te faut UNE flûte, il faut aussi que tu te remettes à danser". [13] Quand la cabane est terminée, Clios part pour la ville la plus proche afin d'y acheter UNE flûte. [23] Après UNE longue marche, ils entendent au loin un bruit sourd, c'est vers lui qu'Oedipe se dirige. [40] Clios revient à lui, il est sur la rive, un homme pèse sur ses poumons avec UNE force incroyable et l'oblige à vomir toute l'eau qu'il a avalée. [47] Le soir, Clios apporte sa flûte à Oedipe qui en fait naître UNE musique barbare, à l'opposé de celle d'Alcyon. [49] C'est UNE danse aiguë, presque sur place, à laquelle il ne s'abandonne pas, mais tranche ou creuse dans une matière encore cachée. [49] C'est une danse aiguë, presque sur place, à laquelle il ne s'abandonne pas, mais tranche ou creuse dans UNE matière encore cachée. [53] Clios trouve dans un torrent UNE pierre noire. [54] Oedipe y fait naître UNE bouche et le prélude d'un sourire. [56] Quelques jours plus tard, Diotime donne à Antigone UNE branche d'olivier. [61] Oedipe dit seulement: Il y a UNE source. [68] Antigone reconnaît ce ruisseau et la source qui soulève, avec UNE sorte de roucoulement, un peu de sable, avant de laisser l'eau s'en aller. [71] Contre toute attente, voici qu'elle est UNE mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [84] Peut-être, puisque vous le voyez, énorme, tourbillonnant comme UNE montagne et renversant vers le ciel, vers ses millions d'étoiles aveugles, son visage de voyant. [101] Antigone ne mendie plus car UNE femme, qui connaît Diotime, lui offre de tisser avec elle les étoffes qu'elle vend aux marchands athéniens. [104] Oedipe est seul presque toute la journée et s'installe pour sculpter à la pointe du cap, sur UNE roche qui surplombe la mer. [105] UNE nuit, il éprouve en rêve un grand bonheur dont la mémoire se dissipe au réveil. [107] Il y avait UNE porte à laquelle il n'osait pas frapper. [109] Elle était belle avec ses cheveux blancs et le regardait avec admiration comme s'il était en train d'accomplir UNE action remarquable. [110] Sur les murs du couloir, qui ressemblait à l'entrée d'UNE caverne, il découvrait des signes verts. [133] Il fait nuit, un feu brûle à côté de lui avec UNE clarté dérisoire. [146] Elle se redresse, elle hurle comme UNE pythie : "Tu n'en as plus le droit. [173] Après son départ, il prend UNE pierre et recommence à sculpter. [189] Il sait - car il sait tout ce qui se passe sur ces rivages - qu'Oedipe, l'ancien roi, est réfugié ici avec UNE de ses filles. [190] L'autre est devenue UNE alliée et le tient au courant de ce qui se passe à Thèbes. UR [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœUR. [158] Un air bien pauvre, après les musiques qu'il a peut-être entendues, mais qui touche son cœUR en un point inattendu et si sensible qu'il sent monter en lui quelque chose qui ressemble à des larmes. VA [14] Resté seul, Oedipe VA s'asseoir en face du grand chêne et tente de le voir en lui-même avec son fardeau de branches mortes et la couronne souterraine de ses racines. [21] Le lendemain, Oedipe s'en VA dès l'aube. [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui VA repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [74] Il attend le moment qui VA survenir, qui se produisait chaque année quand le clan existait encore. [180] Elle a appris aussi que le roi Thésée VA passer bientôt le long de la côte avec la flotte athénienne qui, chaque année, part en Thrace. VAGUE [8] Il allume un feu, une pluie fine se met à tomber et sa musique légère ranime en lui un VAGUE et pénétrant regret. VAGUES [27] Il est entraîné par les courants, submergé par les VAGUES, frôlé par les troncs qui filent à toute allure. [32] Les VAGUES s'élèvent, se brisent sur ses genoux, tout est mouvement, rafales, sauvageté souveraine. [117] Il entend les VAGUES battre contre la falaise et les cris des oiseaux de mer. VAIN [119] C'est en VAIN que Clios lui apporte des pierres ou des morceaux de bois échoués, il les taille de plus en plus rarement. VAINS [135] Qu'a-t-il à faire encore de sa pauvre, de sa tendre anxiété, lui qui sait que tous les soucis sont VAINS ? VALLON [73] Quand il croit Oedipe endormi, il sort de la cabane et descend dans un VALLON solitaire. [95] Elle remonte la pente du VALLON, ils la suivent comme deux enfants. VAS [152] Il entend confusément Antigone répéter tout bas de sa voix redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, si toi, tu t'en VAS ? VAUT [97] Elle en a parlé à Diotime qui lui a dit : "Il ne faut pas qu'ils enferment leur malheur en eux-mêmes, il VAUT mieux qu'ils le vivent. VEILLE [3] C'est un long voyage, en suivant Oedipe qui les ramène par des chemins inattendus à la maison entourée de vignes où Diotime accueille Antigone comme si elle l'avait quittée la VEILLE. VEND [101] Antigone ne mendie plus car une femme, qui connaît Diotime, lui offre de tisser avec elle les étoffes qu'elle VEND aux marchands athéniens. VENT [16] Plus souvent il n'y a que le VENT, la pluie, le temps interminable de l'aveuglé. [184] Comme il y a peu de VENT, ils doublent le cap à la rame. [196] Le cap est passé, le VENT se lève et gonfle les voiles. VENU [175] Clios, le soir, annonce qu'un envoyé d'Ismène est VENU voir Antigone. VENUE [11] L'obscurité est VENUE, la nuit sera froide. VERS [23] Après une longue marche, ils entendent au loin un bruit sourd, c'est VERS lui qu'Oedipe se dirige. [29] Oedipe est emporté par le flot VERS l'éperon d'un îlot rocheux. [35] Clios voit sa chute, il court VERS l'aval et se jette à l'eau pour intercepter le corps d'Oedipe. [36] Le courant porte le corps VERS Clios qui le saisit, le soutient et tente de nager vers le bord. [36] Le courant porte le corps vers Clios qui le saisit, le soutient et tente de nager VERS le bord. [41] Oedipe, c'est lui, le frictionne, le réchauffe, l'oblige à se relever et à repartir sous la pluie VERS la cabane. [84] Peut-être, puisque vous le voyez, énorme, tourbillonnant comme une montagne et renversant VERS le ciel, vers ses millions d'étoiles aveugles, son visage de voyant. [84] Peut-être, puisque vous le voyez, énorme, tourbillonnant comme une montagne et renversant vers le ciel, VERS ses millions d'étoiles aveugles, son visage de voyant. [137] Antigone et Clios ne le laisseront-ils pas repartir VERS le lieu de bonheur et d'apaisement d'où il vient ? VERTIGE [140] C'est pis que ta folie, pis que ton VERTIGE. [170] Tout ce que tu appelles ton VERTIGE et qui s'éteint lorsque tu pars ainsi dans l'inconnu. VERTIGINEUX [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle VERTIGINEUX qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. VERTS [110] Sur les murs du couloir, qui ressemblait à l'entrée d'une caverne, il découvrait des signes VERTS. VÊTEMENTS [26] Oedipe est ému par le tumulte et la violence des eaux, il enlève ses VÊTEMENTS et se précipite dans le fleuve. VEULENT [155] Il revient, il ressent la souffrance de revenir, comme ils le VEULENT, dans l'opaque instrument de son corps et dans ce monde soumis à la pesanteur. VEUT [113] Ils lui ont fait perdre le royaume de Thèbes et celui de la vue, mais cette sibylle-ci, il en est sûr, ne VEUT pas l'égarer. [150] Puisqu'elle le VEUT, il boit, il s'efforce de manger. VEUX [159] Ne pleure pas, dit Antigone, tu peux repartir si tu VEUX. VIENDRA [6] Personne ne VIENDRA les troubler". VIENT [63] Il VIENT du mouvement souple et de la déclivité du bois. [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui VIENT de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [103] Antigone loge au village et VIENT chaque jour voir son père. [137] Antigone et Clios ne le laisseront-ils pas repartir vers le lieu de bonheur et d'apaisement d'où il VIENT ? VIGNES [3] C'est un long voyage, en suivant Oedipe qui les ramène par des chemins inattendus à la maison entourée de VIGNES où Diotime accueille Antigone comme si elle l'avait quittée la veille. VIGOUREUSEMENT [126] Il connaît des jours d'absence, de refus, de déréliction, mais ceux où il bondit VIGOUREUSEMENT hors de lui-même pour devenir l'époux nombreux de la mer ou son épouse bien- aimée reviennent plus souvent. VILLAGE [103] Antigone loge au VILLAGE et vient chaque jour voir son père. [172] Il voit que Clios, qui se prépare à descendre au VILLAGE, ne le croit guère. VILLE [13] Quand la cabane est terminée, Clios part pour la VILLE la plus proche afin d'y acheter une flûte. VIOLEMMENT [38] A ce moment un tronc le frappe VIOLEMMENT à la tête. VIOLENCE [26] Oedipe est ému par le tumulte et la VIOLENCE des eaux, il enlève ses vêtements et se précipite dans le fleuve. VIOLENCES [81] Or elle est là, tout en parfums, en chair ardente et en VIOLENCES de squelette. VIOLENTE [72] C'est la nuit de la lune noire, Clios le sent à la VIOLENTE certitude, à la nécessité de danser qui l'habitent. VISAGE [84] Peut-être, puisque vous le voyez, énorme, tourbillonnant comme une montagne et renversant vers le ciel, vers ses millions d'étoiles aveugles, son VISAGE de voyant. [168] Avec cet air de bonheur sur ton VISAGE et l'immobilité de ton corps. [193] Il est en haut de la falaise, très grand, le VISAGE durement coupé par le bandeau noir qui cache ses yeux. VIT [83] Est-ce qu'Oedipe le VIT comme vous ? [115] Pendant les jours qui suivent, Oedipe VIT comme auparavant. VIVE [62] Antigone entend un son d'eau VIVE. VIVENT [97] Elle en a parlé à Diotime qui lui a dit : "Il ne faut pas qu'ils enferment leur malheur en eux-mêmes, il vaut mieux qu'ils le VIVENT. VOICI [71] Contre toute attente, VOICI qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des yeux, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. VOIENT [186] Clios et Antigone sont enthousiasmés, ils VOIENT se manifester dans le rythme des chants, dans la forme acérée des navires, la liberté aventureuse d'un peuple de la mer. VOILÀ [139] VOILÀ deux jours et deux nuits que tu t'absentes, que tu ne manges pas, que tu ne nous reconnais plus. VOILES [185] Les rameurs chantent, les flancs des bateaux, les rames et les VOILES sont teints de pourpre". [196] Le cap est passé, le vent se lève et gonfle les VOILES. VOIR [14] Resté seul, Oedipe va s'asseoir en face du grand chêne et tente de le VOIR en lui-même avec son fardeau de branches mortes et la couronne souterraine de ses racines. [103] Antigone loge au village et vient chaque jour VOIR son père. [136] La voix d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement VOIR et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? [175] Clios, le soir, annonce qu'un envoyé d'Ismène est venu VOIR Antigone. [192] En doublant le cap, il peut VOIR Oedipe de près. VOIS [153] Et Clios qui lui dit : "Laisse-le, tu VOIS bien qu'il souffre. [154] Tu VOIS qu'il revient". VOIT [35] Clios VOIT sa chute, il court vers l'aval et se jette à l'eau pour intercepter le corps d'Oedipe. [64] Elle ne VOIT pas la source et Oedipe n'explique pas. [172] Il VOIT que Clios, qui se prépare à descendre au village, ne le croit guère. [183] Clios décrit à Oedipe ce qu'il VOIT: "La flotte comporte sept bateaux. VOIX [125] Celles de l'aveuglement coupé de la multitude éclatante, celles de la surdité qui n'entend plus la VOIX trop haute. [136] La VOIX d'Antigone résonne inexorablement, ne sait-elle pas qu'il ne peut plus l'entendre ? qu'il ne peut plus écouter personne, mais seulement voir et revoir sans fin les grands espaces lumineux qui se sont ouverts à lui ? [152] Il entend confusément Antigone répéter tout bas de sa VOIX redoutable : "Qu'est-ce que nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, si toi, tu t'en vas ? VOMIR [40] Clios revient à lui, il est sur la rive, un homme pèse sur ses poumons avec une force incroyable et l'oblige à VOMIR toute l'eau qu'il a avalée. VONT [182] Ils VONT tous les trois à la pointe du cap. VOULU [17] Le désastre qu'il a VOULU peut-être ou, pensée inexorable, qui n'a été voulu par personne. [17] Le désastre qu'il a voulu peut-être ou, pensée inexorable, qui n'a été VOULU par personne. VOUS [77] Il n'y a plus de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre issue que de s'enfoncer dans la Femme divine et de se perdre en elle comme elle se perd en VOUS. [78] VOUS êtes obligé de tournoyer et de vous perdre dans le mouvement du monde qui, loi sque vous penchez la tête en arrière, se renverse sauvagement sur vous. [78] Vous êtes obligé de tournoyer et de VOUS perdre dans le mouvement du monde qui, loi sque vous penchez la tête en arrière, se renverse sauvagement sur vous. [78] Vous êtes obligé de tournoyer et de vous perdre dans le mouvement du monde qui, loi sque VOUS penchez la tête en arrière, se renverse sauvagement sur vous. [78] Vous êtes obligé de tournoyer et de vous perdre dans le mouvement du monde qui, loi sque vous penchez la tête en arrière, se renverse sauvagement sur VOUS. [79] Au milieu de la course effrénée des nuages, à la fugitive apparition d'un astre, un étrange plaisir VOUS prend. [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, VOUS progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que vous appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. [80] Sur le fil tranchant d'un couteau, vous progressez dans la direction la plus dangereuse, celle peut-être de la pensée, si ce que VOUS appeliez ainsi avec des mots n'avait pas perdu contact avec la mère. [82] Est-ce que VOUS pourrez survivre à cela ? [83] Est-ce qu'Oedipe le vit comme VOUS ? [84] Peut-être, puisque VOUS le voyez, énorme, tourbillonnant comme une montagne et renversant vers le ciel, vers ses millions d'étoiles aveugles, son visage de voyant. [85] VOUS tournez sur le bord tremblant du plaisir et vous découvrez tous les deux le bonheur de n'être plus ni le sens ni le centre de vous-mêmes. [85] Vous tournez sur le bord tremblant du plaisir et VOUS découvrez tous les deux le bonheur de n'être plus ni le sens ni le centre de vous-mêmes. [85] Vous tournez sur le bord tremblant du plaisir et vous découvrez tous les deux le bonheur de n'être plus ni le sens ni le centre de VOUS-mêmes. [86] VOUS parvenez au terme du temps. [87] VOUS êtes fauchés et jetés par lui sur le sol, n'importe où, n'importe comment. [166] Oedipe demande à Clios le lendemain : "Pourquoi avez-VOUS eu si peur ? VOYAGE [3] C'est un long VOYAGE, en suivant Oedipe qui les ramène par des chemins inattendus à la maison entourée de vignes où Diotime accueille Antigone comme si elle l'avait quittée la veille. VOYANT [84] Peut-être, puisque vous le voyez, énorme, tourbillonnant comme une montagne et renversant vers le ciel, vers ses millions d'étoiles aveugles, son visage de VOYANT. VOYEZ [84] Peut-être, puisque vous le VOYEZ, énorme, tourbillonnant comme une montagne et renversant vers le ciel, vers ses millions d'étoiles aveugles, son visage de voyant. VRAIMENT [143] Est-ce que VRAIMENT je ne te sers à rien, est-ce que tu trouves que je suis de trop ? VUE [113] Ils lui ont fait perdre le royaume de Thèbes et celui de la VUE, mais cette sibylle-ci, il en est sûr, ne veut pas l'égarer. Y [13] Quand la cabane est terminée, Clios part pour la ville la plus proche afin d'Y acheter une flûte. [16] Plus souvent il n'Y a que le vent, la pluie, le temps interminable de l'aveuglé. [20] Celui-ci s'en effraie, il se demande s'il peut encore jouer, il s'Y décide et la musique fait irruption dans la cabane où Clios, qui croyait avoir renoncé à la danse, se laisse à nouveau emporter par elle. [30] Au moment de s'Y fracasser, il parvient à se hisser sur le roc. [34] C'est son destin de s'Y laisser glisser en abîme. [54] Oedipe Y fait naître une bouche et le prélude d'un sourire. [61] Oedipe dit seulement: Il Y a une source. [69] Elle Y a joué autrefois avec Ismène, à l'orée d'un bois près de Thèbes. [77] Il n'Y a plus de pas, plus de gestes maîtrisés, plus d'autre issue que de s'enfoncer dans la Femme divine et de se perdre en elle comme elle se perd en vous. [107] Il Y avait une porte à laquelle il n'osait pas frapper. [184] Comme il Y a peu de vent, ils doublent le cap à la rame. YEUX [71] Contre toute attente, voici qu'elle est une mendiante qui va repartir bientôt pour suivre cet aveugle vertigineux qui vient de faire pour elle cette chose si belle que l'on peut contempler des YEUX, toucher de ses mains et entendre sans lassitude avec son cœur. [122] Peut-être ne l'a-t-il pas connue quand il avait des YEUX. [193] Il est en haut de la falaise, très grand, le visage durement coupé par le bandeau noir qui cache ses YEUX.