[1,11] Passons maintenant aux reproches que les Politiques font aux lettres. Les arts, disent-ils, énervent les âmes, et les rendent, inhabiles aux travaux glorieux de l'art militaire. Dans l'état politique, ils corrompent les esprits, en les rendant ou trop curieux par cette grande diversité d'objets à laquelle ils les accoutument, ou trop raides par la rigueur des règles qu'ils prescrivent, ou trop superbes par la grandeur imposante des exemples qu'ils y proposent, ou trop étrangers à leur siècle par la disparité de ces mêmes exemples ; ou tout au moins, d'une manière ou de l'autre, ils détournent les esprits des affaires et de l'action, en leur inspirant peu-à-peu l'amour de la retraite et du repos : ils introduisent dans les républiques le relâchement de la discipline, en rendant chacun plus prompt à disputer qu'à obéir. Aussi, ajoutent-ils, voyons-nous que Caton le censeur, lorsqu'il vit la jeunesse romaine accourant de toutes parts vers le philosophe Carnéade, qui était venu à Rome en qualité de député, attirée par la douceur et la majesté de son éloquence; Caton, dis-je, d'accord sur ce point avec les plus sages mortels, fut d'avis, en plein sénat, d'expédier les affaires qui l'avaient amené, et de renvoyer au plutôt cet homme dangereux, de peur qu'infectant et fascinant les esprits, il n'introduisit, sans qu'on s'en apperçût, de pernicieuses nouveautés dans les moeurs et les coutumes de la patrie. C'est cette même raison qui portait Virgile (lequel ne faisait pas difficulté de préférer la gloire de sa patrie à ses propres goûts) à séparer les arts politiques des arts littéraires, et à réclamer les premiers pour les Romains, en abandonnant les derniers aux Grecs, comme il le dit dans ces vers si connus: "Souviens-toi, ô Romain ! qu'à toi seul appartient de donner des lois à l'univers, tels seront les seuls arts dignes de toi" (Virgile, L'Énéide, VI, 851-852). [1,12] Nous voyons aussi qu'Anytus, accusateur de Socrate, pour premier chef d'accusation, lui reprochait que, par la force et la variété de ses discours et de ses disputes, il ébranlait dans les jeunes esprits l'autorité et la vénération due aux lois et aux coutumes de la patrie; que, pour tout métier, il professait un art dangereux, pernicieux même, et tel que, qui le posséderait bien, se verrait en état de ressusciter la plus mauvaise cause, et d'accabler la vérité même sous l'appareil et le poids de son éloquence. [1,13] Mais ces accusations, et toutes celles de même trempe, respirent plutôt je ne sais quelle gravité affectée que la candeur de la vérité; et c'est l'expérience qui atteste que, comme ce furent précisément les mêmes hommes, ce furent aussi précisément les mêmes temps qu'on vit fleurir par la gloire des exploits militaires, et par celle des arts libéraux. Et quant à ce qui regarde les hommes, choisissons pour exemple ce noble couple de capitaines, Alexandre le grand et Jules César, dictateur; l'un, disciple d'Aristote; et l'autre, rival de Cicéron en éloquence. Ou, si l'on aime mieux envisager des Lettrés qui soient devenus grands capitaines que de grands capitaines qui soient devenus Lettrés, nous trouvons sous notre main Épaminondas thébain, et Xénophon athénien, deux personnages dont l'un fut le premier qui ruina la puissance des Spartiates; et l'autre, le premier qui fraya le chemin aux Grecs pour renverser la monarchie des Perses. Or, ce mariage des armes et des lettres est encore plus frappant dans les temps que dans les personnages; et cela en proportion qu'un objet, tel qu'un siècle tout entier, l'emporte par sa grandeur sur un seul individu. Car ce furent les mêmes, absolument les mêmes temps, qui, chez les Égyptiens, les Assyriens, les Perses, les Grecs et les Romains, furent tout à la fois les plus renommés pour la gloire militaire, et les plus illustrés par les lettres ; en sorte que les plus graves écrivains, les philosophes les plus profonds et les plus grands capitaines ont vécu dans le même siècle : et pouvait-il en être autrement, vu que dans l'homme la vigueur du corps et celle de l'esprit mûrissent presque en même temps; si ce n'est que celle-là précède de quelque peu ? De même, dans les républiques, la gloire militaire et la gloire littéraire, dont la première répond au corps, et la dernière à l'âme, sont contemporaines ou se suivent de fort prés. [1,14] Au reste, que l'érudition soit plutôt un obstacle qu'un secours en politique, c'est ce qui n'est rien moins que probable. Car nous convenons tous que c'est une sorte de témérité de confier le soin de son corps et de sa santé à ces médecins empyriques, qui vont sans cesse vantant un petit nombre de remèdes qui, selon eux, sont autant de panacées, et auxquels ils se fient tellement, qu'il n'est rien que, dans cette confiance, ils n'osent tenter ; quoiqu'ils ne connaissent ni les causes des maladies, ni le tempérament du malade, ni les dangers qu'annoncent les symptômes, ni la vraie méthode curative. Nous voyons tomber dans la même méprise ceux qui, pour la défense de leurs causes et la conduite de leurs procès, se reposent sur certains Légistes plus versés dans la pratique que dans les livres de droit, et a qui il est si facile de fermer la bouche à la première difficulté qui se rencontre, et qui est hors du chemin battu de leur expérience. De même on ne peut que s'exposer au plus grand danger, en confiant à certains conseillers empyriques le destin des états. Au contraire, à peine, peut-on citer un seul exemple d'une république dont l'administration ait été malheureuse, lorsque de savants hommes étaient assis au timon. Car, quoique les Politiques soient dans l'usage de décorer les Lettrés de l'épithète de pédants, cependant l'histoire, qui est la seule maîtresse de vérité, fait foi par plus d'un exemple, que des princes encore en tutèle l'ont emporté de beaucoup sur des princes adultes, par cette cause-là même, dont les Politiques font aux lettres un sujet de reproche, parce qu'alors l'état était gouverné par des pédagogues. Qui ne sait que, durant ces cinq premières années si vantées de Néron, tout le poids des affaires portait sur Sénèque son pédagogue. Ce fut aussi à Misithée son pédagogue, que Gordien le jeune dut les dix années d'un règne glorieux. Et l'administration d'Alexandre-Sévère ne fut pas moins heureuse durant sa minorité, temps où les femmes gouvernaient tout, mais d'après les conseils de ses précepteurs. Il y a plus : tournons les yeux vers l'administration pontificale, et nommément vers celle de Pie V et de Sixte-Quint nos contemporains desquels, au commencement de leur régne, étaient regardés comme des moines tout-à -fait novices dans les affaires; nous trouverons que les actes des papes de cette classe sont ordinairement plus mémorables que les actes de ceux qui, ayant été élevés dans les affaires et nourris dans les cours des princes, se sont ensuite élevés à la papauté. Car, quoique ceux qui ont consumé la plus grande partie de leur vie dans la culture des lettres soient moins versatiles, moins souples, moins prestes à saisir les occasions et à s'accommoder aux circonstances, genre d'habileté auquel se rapporte ce que les Italiens appellent des raisons d'état; genre de moyens dont Pie V détestait jusqu'au nom, ayant coutume de dire que c'étaient de pures inventions d'hommes pervers, et diamétralement opposées à la religion et aux vertus morales; et ce qui fait une ample compensation, c'est que ceux qui méprisent tontes ces rubriques, marchent avec autant de promptitude que de facilité, par la route sûre et bien applanie de la religion, de la justice, de l'honnêteté et des vertus morales; route telle, que ceux qui ont le courage de s'y tenir constamment, n'ont pas plus besoin de ces autres remèdes, qu'un corps en santé n'a besoin de médecine. D'ailleurs, le cours de la vie d'un seul homme ne peut fournir assez d'exemples pour régler la conduite d'une vie entière, pas même celle d'un seul homme; car, de même qu'il arrive quelquefois que le petit-fils ou l'arrière-petit-fils ressemble plus à son aieul ou à son bisaïeul qu'à son père, de même aussi il n'est pas rare que les affaires présentes quadrent mieux avec les exemples très anciens, qu'avec les exemples plus modernes. Enfin, l'esprit d'un seul homme le cède autant à la vaste étendue des lettres prises en entier, que les revenus d'un particulier le cèdent au trésor public. [1,15] Si l'on accorde que ces dépravations et ces obstacles que les Politiques imputent aux lettres, aient quelque influence et quelque réalité, il faut convenir pourtant que, dans chaque circonstance, la science fournit plus de remèdes qu'elle ne cause de maux. En effet, accordons que les lettres, par une certaine force cachée, jettent l'esprit clans l'incertitude et la perplexité. D'un autre côté, il est hors de doute qu'elles nous apprennent comment nous pouvons nous dégager de la foule de nos pensées; jusqu'à quel point il faut délibérer, et quel est le moment où il faut prendre un parti. De plus, elles apprennent comment l'on peut, en attendant, suspendre ses desseins et tirer les choses en longueur. Accordons aussi qu'elles rendent les esprits plus raides et plus difficiles; mais en même temps elles nous apprennent à distinguer les choses qui sont appuyées sur des démonstrations, de celles qui ne sont fondées que sur des conjectures, et elles ne nous font pas moins connaître l'usage des distinctions et des exceptions, que la solidité des règles et des principes. Accordons encore qu'elles séduisent les esprits et les dévoient par l'inégalité ou la disparité des exemples. Je ne sais trop ce qui en est ; mais je sais assez qu'elles ne nous font pas moins connaître la force des circonstances, que le peu d'exactitude des comparaisons, et que les distinctions à faire dans les applications en sorte qu'à tout prendre, elles corrigent plus les esprits, qu'elles ne les dépravent; et ces remèdes-là, les lettres les insinuent, les font, pour ainsi dire, entrer par toutes les portes, à l'aide de cette abondante variété d'exemples qu'elles fournissent. En effet, considérez les fautes de Clément VII, si bien décrites par Guichardin, qui semble avoir toujours vécu arec lui ; ou les vacillations de Cicéron, qu'il a lui-rnême tracées au vif de sa propre main dans ses lettres à Atticus, et vous tâcherez de vous préserver tout-à-fait de l'inconstance et des fréquents changements de résolution. Jetez les yeux sur les fautes de Phocion, et vous aurez en horreur l'excessive opiniatreté. Si vous lisez la fable d'Ixion, vous bannirez de votre cœur les espérances excessives, vous efforçant de dissiper toutes ces vapeurs, tous ces nuages. Enfin, si l'on envisage Caton d'Utique, l'on se gardera bien d'émigrer, pour ainsi dire, aux antipodes de son pays, et de marcher en sens contraire de son siècle. . [1,16] Quant à ceux qui pensent que les lettres amollissent l'âme, par la douceur du repos et de la retraite, ils nous étonneront fort s'ils parviennent à nous faire voir que ces talents qui accoutument l'esprit à une perpétuelle agitation, sont les patrons de l'indolence; on serait au contraire fondé à soutenir que, de toutes les espèces d'hommes, il n'en est point qui aime les affaires pour les affaires mêmes, si ce n'est les Lettrés ; car les uns aiment les affaires et les occupations en vue du gain, comme les mercenaires aiment le travail en vue du salaire. Les autres ont la gloire pour but : tandis qu'ils travaillent, ils vivent, pour ainsi dire, dans les yeux d'autrui, toujours esclaves de leur réputation, qui s'évanouirait sans cela. D'autres aspirent à la puissance, et ne recherchent que cette prérogative que donne la fortune, pour récompenser leurs amis et se venger de leurs ennemis. Il en est qui, en travaillant, ne pensent qu'à exercer telle de leurs facultés dont ils sont amoureux, pour se féliciter plus souvent à ce titre et se sourire à eux-mêmes. D'autres, enfin, pour atteindre tel ou tel but qu'ils se proposent : en sorte que, ce qu'on dit ordinairement des glorieux, que leur courage est dans les yeux de ceux qui les regardent, on peut l'appliquer à tous les hommes de cette trempe ; dans tous ces travaux auxquels ils se condamnent, dans tous ces rnouvements qu'ils se donnent, ils ne paraissent avoir d'autre but que celui de s'attirer les applaudissements des autres, ou de s'applaudir à eux-mêmes. Les Lettrés sont les seuls qui se délectent dans leurs affaires et leurs occupations, les regardant comme des actions conformes à leur nature, et non moins salutaires à l'âme que l'exercice l'est au corps, n'envisageant que la chose même, et non ses émoluments ; en sorte qu'ils sont de tous les hommes les plus infatigables, pourvu que ce qui les occupe soit de nature à fixer, à remplir l'âme en proportion de sa dignité. S'il s'en trouve qui, très ardents à la lecture, deviennent mous et lâches dès qu'il s'agit de mettre la main à l'oeuvre, ce défaut, on ne doit pas l'attribuer aux lettres, mais à une certaine faiblesse, à une certaine mollesse de corps et d'âme. Ce sont des hommes de cette espèce que désigne Sénèque lorsqu'il dit : "il en est qui aiment tellement l'ombre, que tout ce qui est exposé au jour leur paraît trouble" (Sénèque, Lettres à Lucilius, I, 3, 6 : "'quidam adeo in latebras refugerunt ut putent in turbido esse quidquid in luce est"). Vous en trouverez peut-être qui, se connaissant bien à cet égard, s'adonnent aux lettres; mais ce n'est pas la science elle-même qui donne et qui enfante un tel caractère. Que si quelqu'un, n'en voulant pas démordre, disait encore que les lettres consument trop de temps et un temps qui pourrait être mieux emrloyé à autre chose ; je dis qu'il n'est point d'homme tellement obsédé par les affaires, qu'il n'ait ses heures de loisir, en attendant le retour des heures de travail et le reflux de l'action, à moins qu'il ne soit prodigieusement lent à expédier, ou que, par une ambition peu honorable, il ne tâche de s'emparer de toutes sortes d'affaires. Reste donc à savoir en quoi et comment il faut employer ces heures de loisir qu'on aura su se ménager : sera-ce aux études ou aux voluptés, à exercer son génie ou à se donner du bon temps? Ici se place très bien la réponse que fit Démosthènes à Eschine, homme adonné aux voluptés. Celui-ci lui objectant, par forme de reproche, que ses harangues sentaient la lampe : "sans doute", répondit-il, "elles la sentent; mais encore y a-t-il grande différence entre ce que toi et moi faisons à la lumière de cette lampe". (Cfr. Plutarque, Vie des hommes illustres, Vie de Démosthène, VIII, 4-5 : (4) Il (Démosthène) était devenu par là pour les autres orateurs un sujet de raillerie; et Pythéas lui ayant dit un jour, en se moquant de lui, que ses raisonnements sentaient l'huile: (5) "Pythéas, repartit Démosthène avec aigreur, ta lampe (à huile) et la mienne nous éclairent pour des choses bien différentes.") Il n'est donc nullement à craindre que les lettres donnent l'exclusion aux affaires ; tout au contraire elles garantissent l'âme de l'oisiveté et de la volupté, qui, sans cela, ne manquent guère de s'y insinuer peu-à-peu, au double préjudice des lettres et des affaires. [1,17] Enfin nous objectent-ils que les lettres détruisent le respect dû aux lois et à l'autorité: je réponds que c'est une pure calomnie, et qu'une telle accusation n'a pas le moindre degré de probabilité. Car quiconque ose prétendre qu'une aveugle obéissance lie plus fortement qu'un amour éclairé de son devoir, doit en même temps assurer qu'un aveugle, que l'on conduit par la main, marche plus sûrement que celui qui, en plein jour, fait usage de ses yeux. De plus, il est hors de toute dispute que les arts adoucissent les moeurs; qu'ils rendent les âmes douces, souples, ductiles et dociles au commandement; qu'au contraire l'ignorance les rend opiniâtres, réfractaires et séditieuses. Et c'est ce que l'histoire laisse hors de doute; car on voit que les temps d'ignorance, de grossièreté et de barbarie, sont aussi les temps les plus sujets aux troubles, aux séditions et aux grandes innovations. [1,18] Quant au jugement de Caton le censeur, qu'il suffise de dire qu'il porta la juste peine de ses blasphèmes contre les lettres, lorsqu'on le vit, à l'âge de plus de 70 ans, redevenir, pour ainsi dire, enfant, et s'appliquer avec tant d'ardeur à la langue grecque; preuve que cette prétendue censure qu'il exerça contre les lettres, partait plutôt d'une certaine gravité affectée, que de ses vrais sentiments. Quant à ce qui regarde les vers de Virgile, il a pu, se donnant carrière, insulter à l'univers entier, et réserver pour les Romains les arts propres au commandement, en abandonnant aux autres nations les autres arts, comme serviles et populaires. Il est pourtant un fait qu'il ne pouvoit nier; savoir : que les Romains ne se sont élevés au faîte de la puissance qu'à l'époque même où les arts étaient parvenus au comble de la perfection. Car les deux premiers Césars, hommes si supérieurs dans l'art de gouverner, eurent pour contemporains ce Virgile même, le premier des poètes; Tite-Live, le premier des historiens; Varron, le premier de tous les antiquaires ; et Cicéron, le premier des orateurs, ou peu s'en faut; tous hommes qui, au jugement de tous les siècles, furent les premiers, chacun dans son genre. Enfin, quant à l'accusation intentée à Socrate, voici ce que je me contenterai d'y répondre; rappellons-nous le temps où elle le fut. Ne fut-ce pas au temps des trente tyrans, les plus cruels, les plus odieux de tous les mortels et les plus indignes du commandement ? Mais, lorsque cette période si courte de temps et de choses fut révolue, ce même Socrate, cet homme si criminel, fut mis au nombre des héros, et sa mémoire fut comblée de tous les honneurs divins et humains. Il y a plus : ces entretiens, que d'abord on regarda comme capables de corrompre les moeurs, furent célébrés par la postérité comme les antidotes les plus efficaces et les plus sûrs pour l'esprit et les moeurs. [1,19] Que ce peu de mots suffise pour répondre à ces Politiques, qui, par une orgueilleuse sévérité, ou une gravité affectée, ont osé faire injure aux lettres: réfutation qui, sans le doute où nous sommes que ce fruit de nos travaux parvienne jamais à la postérité, paraîtrait assez peu nécessaire, dans un temps où l'aspect et la faveur de deux souverains très éclairés, la reine Elizabeth et Vôtre Majesté, astres lumineux qui nous retracent Castor et Pollux, a concilié aux lettres, parmi nous, tant d'amour et de respect. [1,20] Nous voici arrivés au troisième genre de reproches qui rejaillit des Lettres sur les lettres mêmes et qui communément pénètre plus avant que les deux autres. Ces reproches se tirent ou de leur fortune ou de leurs moeurs ou de leurs études. Quant au premier point, il ne dépend pas d'eux; le deuxième est hors de la question, en sorte que le troisième est le seul qui mérite quelque discussion. Cependant, comme ce qui est ici à considérer est moins le vrai poids des choses que le jugement du vulgaire, il ne sera pas inutile de dire quelques mots des deux autres.