Langue |
Grec |
Auteur |
Maxime de Tyr |
Références |
Dissertations, V, 1 |
Sujet |
La fable de Midas, du Satyre et de l'or |
Descripteurs |
Midas; Phrygie; Satyre; or; vin; fontaine; peuple; famine; |
Hypertexte |
http://mercure.fltr.ucl.ac.be/Hodoi/concordances/intro.htm |
Extrait Grec |
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Traduction française |
[5,1] I. UN Phrygien qui vivait dans l'oisiveté, et qui aimait beaucoup l'or, prit un
jour, suivant ce que la fable raconte, un Satyre, espèce de dieu, qui aime beaucoup le
vin. Pour le prendre, il avait jeté une quantité de cette liqueur dans la fontaine où ce
dieu venait boire quand il avait soif. L'insensé Phrygien pria le dieu son prisonnier,
et lui adressa un vu tel qu'il était probable qu'il le formerait; un vu, qui était
d'ailleurs de nature à être accompli par le dieu, savoir, que toutes les campagnes de
ses États fussent convertis en or, que les arbres, que les guérets, que les prés et les
fleurs dont ils étaient émaillés, que tout devînt or. Le Satyre lui accorda ce qu'il
demandait. Mais le territoire de la Phrygie n'eut pas été plutôt changé en or, que les
peuples furent en proie à la famine. Midas alors pleura sur ses richesses. Il chanta la
palinodie de son vu.Il supplia, non plus le Satyre, mais les dieux et les déesses du
premier ordre, de lui rendre son ancienne médiocrité, de rétablir la fécondité de ses
campagnes, et d'envoyer son or à ses ennemis. C'est là ce qu'il demandait aux dieux
en les implorant. Mais il n'en était pas plus exaucé.
Trad. : J. J. COMBES-DOUNOUS, Dissertations de Maxime de Tyr. Paris, Bossange, 1802 |
Date : |
19-12-2007 |
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