Langue |
Grec |
Auteur |
Athénée de Naucratis |
Références |
Les Deipnosophistes, X, p. 449 |
Sujet |
Un exemple de gryphe |
Descripteurs |
gryphe; sommeil; énigme; |
Hypertexte |
http://mercure.fltr.ucl.ac.be/Hodoi/concordances/intro.htm#athenee |
Extrait Grec |
Καὶ Ἄλεξις δὲ ἐν Ὕπνῳ τοιούτους γρίφους προβάλλει·
«Οὐ θνητὸς οὐδ´ ἀθάνατος, ἀλλ´ ἔχων τινὰ
σύγκρασιν, ὥστε μήτ´ ἐν ἀνθρώπου μέρει
μήτ´ ἐν θεοῦ ζῆν, ἀλλὰ φύεσθαί τ´ ἀεὶ
(449e) καινῶς φθίνειν τε τὴν παρουσίαν πάλιν,
ἀόρατος ὄψιν, γνώριμος δ´ ἅπασιν ὤν.
{Β.} Αἰεὶ σὺ χαίρεις, ὦ γύναι, μ´ αἰνίγμασι—
{Α.} Καὶ μὴν ἁπλᾶ γε καὶ σαφῆ λέγω μαθεῖν.
{Β.} Τίς οὖν τοιαύτην παῖς ἔχων ἔσται φύσιν;
{Α.} Ὕπνος, βροτείων, ὦ κόρη, παυστὴρ πόνων.»
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Traduction française |
Voici un des griphes qu'Alexis propose dans son Songe:
«A. Il n'est ni mortel, ni immortel ; mais il tient de l'un et de l'autre, de sorte qu'il ne
vit ni comme homme, ni comme dieu ; mais il est toujours produit (449e) de nouveau
pour disparaître chaque fois. Il est invisible, et cependant chacun le connaît. B.
Femme, tu me bernes avec tes énigmes. A. Je dis cependant des choses fort simples,
et qu'il est facile d'entendre. B. Mais, quel sera donc l'enfant qui ait une pareille
nature. A. Eh ! ma fille, c'est le sommeil, qui fait cesser toutes les peines des mortels.»
Trad. : Lefebvre de Villebrune, Banquet des savans par Athénée. Tome IV, Paris, Lamy, 1789 |
Date : |
17-12-2007 |
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