Extrait Grec |
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Traduction française |
La sollicitude de la tortue (982b) pour sa progéniture n'est pas moins admirable :
elle sort de la mer pour pondre ses ufs, qu'elle dépose près du rivage ; et comme
elle ne peut pas rester longtemps hors de l'eau pour les couver, elle les met sur la
grève, et les couvre du sable le plus fin et le plus doux qu'elle peut trouver. Après les
avoir ainsi cachés et couverts avec précaution, elle fait, dit-on, des marques avec ses
pieds pour reconnaître l'endroit. D'autres disent que le mâle renverse la femelle sur
le dos, et imprime sur le sable, comme une espèce de sceau, la forme de son écaille.
Mais ce qui est encore plus merveilleux, c'est qu'elle calcule exactement jusqu'au
quarantième jour ; (982c) car c'est dans cet espace que les ufs éclosent, et à cette
époque précise, elle vient reconnaître son dépôt, et le découvre avec autant de
satisfaction et de joie qu'un homme en aurait à retrouver son trésor.
Trad. : abbé RICARD, Oeuvres morales de Plutarque. Tome IV. Paris, Lefevre, 1844 |