Extrait Grec |
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Traduction française |
« Il existait une coutume chez les anciens, en vertu de laquelle, dans les grandes
calamités et les grands périls, pour empêcher la destruction générale, les chefs d'une
ville ou d'une nation égorgeaient leur enfant le plus chéri, et le sacrifiaient aux génies
vengeurs comme victime expiatoire. Ceux qui étaient destinés à subir ce sort étaient
égorgés au milieu de cérémonies mystérieuses. Or il arriva que Saturne, que les
Phéniciens appellent Israël, et qui après sa mort fut divinisé et devint l'étoile du
même nom, régna dans le pays : il eut un fils unique d'une nymphe indigène appelée
Anobret; cet enfant reçut le nom de Ieoud, qui, chez les Phéniciens, signifie encore
aujourd'hui fils unique. Comme une guerre menaçait le pays des plus grands
dangers, après avoir revêtu son fils d'ornements royaux, il le sacrifia sur un autel
qu'il avait érigé lui-même. »
Trad. : Démonstrations évangéliques. Tome I, J.-P. Migne, Paris, 1843
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