Extrait Grec |
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Traduction française |
XXXII. L'Attique n'a ni rivières ni lacs; on y trouve très peu de fontaines, et presque
partout on n'a d'autre eau que celle des puits que l'on creuse. Solon fit donc une loi
qui permettait à ceux qui ne seraient éloignés d'un puits public que de la course
d'un cheval, c'est-à-dire de quatre stades, d'aller y puiser de l'eau; s'ils en étaient à
une plus grande distance, ils étaient obligés de chercher de l'eau dans Ieur propre
fonds : si, après avoir creusé dix brasses, ils n'en trouvaient pas, alors ils pouvaient
aller au puits le plus prochain, en puiser deux fois par jour une cruche de six pots. Il
croyait juste de fournir au besoin, mais non d'entretenir la paresse.
Trad. : abbé Dominique RICARD, Les Vies des Hommes illustres par Plutarque, t. I, Paris, Firmin Didot, 1868
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