Extrait Grec |
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Traduction française |
Quelques auteurs prétendent qu'elles n'ont d'autre soin que de garder le feu
perpétuel dont Numa avait établi le culte, parce qu'il regardait le feu comme le
principe de toutes choses. De tous les éléments, celui-ci, de sa nature, est le plus en
mouvement. Toute génération est un mouvement, ou du moins elle se fait avec
mouvement : quand les autres substances matérielles perdent leur chaleur, elles
tombent dans un état d'inertie peu différent de la mort; elles désirent l'action
puissante du feu comme leur âme et leur vie, et dès qu'elles en ont éprouvé
l'impression, elles se portent à faire une action ou à la recevoir. C'est pourquoi
Numa, prince très instruit, et dont la grande sagesse a fait croire qu'il avait des
entretiens fréquents avec les Muses, consacra le feu et ordonna qu'on l'entretînt
perpétuellement, comme une image de cette puissance éternelle qui gouverne
l'univers.
Trad. : abbé Dominique RICARD, Les Vies des Hommes illustres par Plutarque, t. I, Paris, Firmin Didot, 1868
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