Extrait Grec |
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Traduction française |
Il y eut bien des foudres et des vents inaccoutumés ; mais personne ne se serait
attendu qu'il en naîtrait de tels malheurs.
D'abord, on entendit tout à coup un grand gémissement ; suivit ensuite une violente
secousse ; la terre tout entière bondissait ; les édifices s'élançaient en haut ; les uns,
enlevés en l'air, retombaient et se disloquaient ; les autres, ébranlés de çà et de
là, tournoyaient comme au milieu des flots agités, et, de plus, occupaient une grande
partie de l'espace. Le fracas des bois qui se rompaient et se brisaient, joint à celui des
pierres, des tuiles, était tellement effrayant, il se levait une telle poussière, qu'on ne
pouvait ni se voir, ni se parler, ni s'entendre. Plusieurs personnes, qui étaient hors de
leurs maisons, furent atteintes ; enlevées en l'air et violemment emportées, puis,
précipitées comme du haut d'un escarpement, elles retombaient meurtries ; les unes
étaient mutilées, les autres mortes. Des arbres même furent arrachés avec leurs
racines. Quant à ceux qui périrent surpris dans leurs maisons, leur nombre est
incalculable ; beaucoup, en effet, furent écrasés par le choc des objets qui tombaient ;
beaucoup aussi furent étouffés sous des monceaux de terre. Tous ceux qui avaient
quelque partie du corps engagée sous les pierres ou les bois, étaient dans un état
déplorable, sans pouvoir ni survivre, ni mourir sur-le-champ.
Trad. : E. GROS, L'Histoire romaine de Dion Cassius. Tome huitième. Paris, Firmin Didot, 1866
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