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Langue Grec
Auteur Dion Cassius
Références L'Histoire romaine, LXVIII, 24
Sujet Sous Trajan, un temblement de terre à Antioche
Descripteurs Trajan; Antioche; tremblement de terre;
Hypertexte http://mercure.fltr.ucl.ac.be/Hodoi/concordances/intro.htm#DION
Extrait Grec
...ἐγένοντο μὲν οὖν καὶ κεραυνοὶ πολλοὶ καὶ ἀλλόκοτοι ἄνεμοι· ἀλλ´ οὔτι καὶ
 προσεδόκησεν ἄν τις ἐκ τούτων τοσαῦτα κακὰ γενήσεσθαι. πρῶτον μὲν γὰρ 
μύκημα ἐξαπίνης μέγα ἐβρυχήσατο, ἔπειτα βρασμὸς ἐπ´ αὐτῷ βιαιότατος 
ἐπεγένετο, καὶ ἄνω μὲν ἡ γῆ πᾶσα ἀνεβάλλετο, ἄνω δὲ καὶ τὰ οἰκοδομήματα 
ἀνεπήδα, καὶ τὰ μὲν ἀνέκαθεν ἐπαιρόμενα  συνέπιπτε καὶ κατερρήγνυτο, τὰ δὲ 
καὶ δεῦρο καὶ ἐκεῖσε κλονούμενα ὥσπερ ἐν σάλῳ περιετρέπετο, καὶ ἐπὶ πολὺ καὶ 
τοῦ ὑπαίθρου προσκατελάμβανεν. ὅ τε κτύπος θραυομένων καὶ καταγνυμένων 
 ξύλων ὁμοῦ κεράμων λίθων ἐκπληκτικώτατος ἐγίνετο, καὶ ἡ κόνις πλείστη ὅση 
ἠγείρετο, ὥστε μήτε ἰδεῖν τινα μήτε εἰπεῖν μήτ´ ἀκοῦσαί τι δύνασθαι. τῶν δὲ δὴ 
ἀνθρώπων πολλοὶ μὲν καὶ ἐκτὸς τῶν οἰκιῶν ὄντες ἐπόνησαν· ἀναβαλλόμενοί τε 
γὰρ καὶ ἀναρριπτούμενοι  βιαίως, εἶθ´ ὥσπερ ἀπὸ κρημνοῦ φερόμενοι 
προσηράσσοντο,  καὶ οἱ μὲν ἐπηροῦντο οἱ δὲ ἔθνησκον. καί τινα καὶ δένδρα
 αὐταῖς ῥίζαις ἀνέθορε. τῶν δὲ ἐν ταῖς οἰκίαις καταληφθέντων ἀνεξεύρετος 
ἀριθμὸς ἀπώλετο· παμπόλλους μὲν γὰρ καὶ αὐτὴ ἡ τῶν συμπιπτόντων ῥύμη 
ἔφθειρε, παμπληθεῖς δὲ καὶ τὰ χώματα ἔπνιξεν. ὅσοι δὲ δὴ μέρους τοῦ σώματός 
σφων ὑπὸ λίθων ἢ ξύλων κρατούμενοι ἔκειντο, δεινῶς ἐταλαιπώρησαν, μήτε ζῆν 
ἔτι μήτ´ ἀποθανεῖν  αὐτίκα δυνάμενοι.
Traduction française
Il y eut bien des foudres et des vents inaccoutumés ; mais personne ne se serait 
attendu qu'il en naîtrait de tels malheurs.
D'abord, on entendit tout à coup un grand gémissement ; suivit ensuite une violente 
secousse ; la terre tout entière bondissait ; les édifices s'élançaient en haut ; les uns, 
enlevés en l'air, retombaient et se disloquaient ; les autres, ébranlés de çà et de 
là, tournoyaient comme au milieu des flots agités, et, de plus, occupaient une grande 
partie de l'espace. Le fracas des bois qui se rompaient et se brisaient, joint à celui des 
pierres, des tuiles, était tellement effrayant, il se levait une telle poussière, qu'on ne 
pouvait ni se voir, ni se parler, ni s'entendre. Plusieurs personnes, qui étaient hors de 
leurs maisons, furent atteintes ; enlevées en l'air et violemment emportées, puis, 
précipitées comme du haut d'un escarpement, elles retombaient meurtries ; les unes 
étaient mutilées, les autres mortes. Des arbres même furent arrachés avec leurs 
racines. Quant à ceux qui périrent surpris dans leurs maisons, leur nombre est 
incalculable ; beaucoup, en effet, furent écrasés par le choc des objets qui tombaient ; 
beaucoup aussi furent étouffés sous des monceaux de terre. Tous ceux qui avaient 
quelque partie du corps engagée sous les pierres ou les bois, étaient dans un état 
déplorable, sans pouvoir ni survivre, ni mourir sur-le-champ.


Trad. : E. GROS, L'Histoire romaine de Dion Cassius. 
Tome huitième. Paris, Firmin Didot, 1866
Date : 02-05-2007

 
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Dernière mise à jour : 17/02/2002