Langue |
Grec |
Auteur |
Hérodien |
Références |
Histoire Romaine, V, 6 |
Sujet |
L'empereur Héliogabale conduit lui-même le char du dieu qu'il vénère |
Descripteurs |
Héliogabale; char; dieu; chevaux blancs; |
Hypertexte |
http://mercure.fltr.ucl.ac.be/Hodoi/concordances/intro.htm#Herodien |
Extrait Grec |
?ates?e?ase d? ?a? ?? t? p??aste?? ?e?? µ???st?? te ?a? p???te??stat??, ??
?? ???st?? ?t??? ?at??e t?? ?e?? ??µ????t?? ??????. pa?????e?? te
pa?t?dap?? s??e???te?, ?pp?d??µ??? te ?atas?e??sa? ?a? ??at?a, d?? te
?????e?a? ?a? p??t?? ?eaµ?t?? te ?a? ????aµ?t?? p?e?st?? e?????µe??? t??
d?µ?? ?a? pa????????ta e?f?a??e?? ?et?. t?? te ?e?? a?t?? ?p?st?sa? ??µat?
???s? te ?a? ?????? t?µ??t?t??? pep?????µ??? ?at??e? ?p? t?? p??e?? ?p? t?
p???ste???. t? d? ??µa ??e? ???p????, ?pp?? ?e???? µe??st?? te ?a?
?sp????, ???s? p???? ?a? fa?????? p???????? ?e??sµ?µ????, t?? te ???a?
?ate??e? ??de??, ??d? t?? ??µat?? ?????p?? ?p?ßa??e?, a?t? d? pe????e??t? ??
????????t? d? t? ?e?. ? d´ ??t?????? ??ee p?? t?? ??µat?? ??ap?d???? ??
t??p?s?, ?? te t?? ?e?? ?p?ß??p?? ?a? t??? ?a?????? ??t???? t?? ?pp???
p?s?? te t?? ?d?? ???e t????? ?µpa??? ?a?t?? ?f???? te ?? t? p??s?e? t??
?e??. p??? te t? µ? pta?sa? a?t?? ? d????s?a??e??, ??? ????ta ?p?? ßa??e?, ??
te ? ???s????sa paµp?e?st? ?p?st??t?, ?? te p??asp????te? ??at????e?
??te????, t?? ?sfa?e?a? t?? t????t?? d??µ?? p??????µe???. ? d? d?µ??
??at????e? pa???e? µet? pa?t?dap?? d?d????a?, stef????? ?a? ????
?p????pt???te?? ????µat? te p??t?? ?e??, ?a? e? t? p???te??? ?????µa ?
t?µ???, ?sa te t?? ßas??e?a? s?µß??a ? p???te?? ?e?µ???a, ?? te ?ppe??
?a? ? st?at?? p?? p??ep?µpe??? t?? ?e??.
|
Traduction française |
XVI. Antonin [Héliogabale] fit construire dans un faubourg de Rome un temple
immense et magnifique; chaque année, au plus fort de l'été, il y conduisait son
idole. Il ordonnait pour ce jour diverses solennités: des hippodromes, des
théâtres étaient construits d'avance ; des courses de chars, des spectacles variés, de
nombreuses symphonies, des festins splendides, des nuits entières de fêtes et de
plaisirs occupaient le peuple, dont Antonin croyait ainsi faire le bonheur. Il
conduisait lui-même de la ville au faubourg le dieu placé sur un char étincelant de
lames d'or et des pierres les plus précieuses. Le char était traîné par un attelage de six
chevaux blancs, de haute taille, sans tache, tout brillant d'or et magnifiquement
caparaçonnés. Antonin [Héliogabale] tenait les rênes. Jamais homme ne montait sur
ce char, mais on se tenait tout auprès, et le dieu semblait le diriger lui-même.
Antonin courait à reculons devant le char, le visage tourné vers le dieu, et tenant les
guides des chevaux. Il faisait tout le chemin courant ainsi en arrière, et regardant le
dieu face à face. De peur qu'il chancelât ou ne tombât, ne voyant pas où il marchait,
on couvrait abondamment le sol de sable doré, et ses gardes le soutenaient de chaque
côté, rendant ainsi sa course assurée. Le peuple courait également des deux côtés du
char, agitant une multitude de torches, semant la route de guirlandes et de fleurs. Les
statues de tous les dieux, avec leurs magnifiques offrandes, tous les ornements
impériaux, les meubles les plus précieux de la couronne, et enfin la cavalerie et toute
l'armée suivaient le char du dieu.
Trad. : Léon Halévy, Hérodien. Histoire romaine. Paris, Firmin Didot, 1860 |
Date : |
24-04-2007 |
|