Extrait Grec |
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Traduction française |
Les deux plus grands fleuves du Nord, le Rhin et le Danube, coulent l'un dans la
Germanie, l'autre en Pannonie ; pendant l'été, ils sont navigables, à cause de la
profondeur et du la largeur de leur courant; mais pendant l'hiver, gelés par la
rigueur du froid, on les traverse à cheval comme une plaine. L'eau de ces fleuves,
auparavant si limpide, durcit alors jusqu'au fond, et acquiert tant de solidité que, non
seulement elle résiste à la corne du cheval et au pied de l'homme, mais ceux qui
veulent s'en procurer viennent avec des haches et des cognées, en guise d'urnes et
d'amphores, la brisent, et emportent dans leurs mains, comme une pierre, cette eau
qu'ils ont puisée sans vase.
Trad. : Léon Halévy, Hérodien. Histoire romaine. Paris, Firmin Didot, 1860 |