Extrait Grec |
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Traduction française |
les portes d'or [du Temple] avaient cinquante-cinq coudées de hauteur et seize de
largeur. Devant elles se trouvait un voile de longueur égale, un peplos babylonien,
brodé de laine violette, de lin, d'écarlate et de pourpre ; ce travail admirable offrait,
dans sa matière, un mélange savant et comme une image de l'univers ; car il
paraissait symboliser par l'écarlate le feu, par le lin la terre, par le violet l'air, par la
pourpre la mer. Pour deux de ces matières, c'était la couleur qui faisait la
ressemblance ; pour le lin et la pourpre, c'était leur origine, puisque l'un est fourni
par la terre, l'autre par la mer. Sur le peplos était brodé tout le spectacle des cieux,
les signes du zodiaque exceptés.
Trad. : René HARMAND, Flavus Josèphe, oeuvres complètes; traduction sous la direction de Th. REINACH, ... Paris, E. Leroux, 1900-1932 (Publications de la Société des études juives).
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