| Extrait Grec |
?? d? pa?´a?t??? ??d???? ?????? ?a?????, ??teta??? t?? ?e??a? ?pt?a?
???e???µ??a? ?p? t?? ???, ?ste t?? ?p?te???ta t?? pa?d?? ?p?????es?a? ?a?
p?pte?? e?? t? ??sµa p???e? p????. e???? d? ?a? t?? ????p?d?? ??te??e?
e???f??a? t? µ????????µe?a pa?´ a?t? pe?? t?? ?? ?a????? ??s?a?, ?? ???
e?s??e? t?? ?f????e?a? ?p? ???st?? d?e??t?µ???? :
«t?f?? d? p???? d??eta? µ´, ?ta? ????;
p?? ?e??? ??d?? ??sµa t´ e???p?? ??????.»
?a? ? pa?? t??? ????s? d? µ???? ?? pa?a??? f?µ?? pa?aded?µ???? ?t? ??????
?f????e t??? ?d???? pa?da?, pa?? ?a???d?????? fa??eta? d?? t??t?? t?? ??µ?µ??
tet???µ????.
|
| Traduction française |
Il y avait une statue d'airain représentant Saturne, les mains étendues et inclinées
vers la terre, de manière que l'enfant, qui y était placé, roulait et allait tomber dans
un gouffre rempli de feu. C'est probablement à cette coutume qu'Euripide
fait allusion lorsqu'il parle des cérémonies du sacrifice accompli en Tauride; le poète
met dans la bouche d'Oreste, la question suivante :
"Quel sera le tombeau qui me recevra lorsque je mourrai? Un feu sacré allumé
dans un vaste gouffre de la terre."
Il paraît aussi que l'ancien mythe des Grecs, d'après lequel Saturne dévora ses
propres enfants, trouve son explication dans cette coutume des Carthaginois.
[tiré de : Ferd. HOEFER, La Bibliothèque historique de Diodore de Sicile,
t. IV, Paris, Hachette, 1865]
|
