Extrait Grec |
ἐν δὲ ταῖς Ἀθήναις Μέτων ὁ Παυσανίου μὲν υἱός, δεδοξασμένος δὲ ἐν
ἀστρολογίᾳ, ἐξέθηκε τὴν ὀνομαζομένην ἐννεακαιδεκαετηρίδα, τὴν ἀρχὴν
ποιησάμενος ἀπὸ μηνὸς ἐν Ἀθήναις σκιροφοριῶνος τρισκαιδεκάτης. ἐν δὲ τοῖς
εἰρημένοις ἔτεσι τὰ ἄστρα τὴν ἀποκατάστασιν ποιεῖται καὶ καθάπερ ἐνιαυτοῦ
τινος μεγάλου τὸν ἀνακυκλισμὸν λαμβάνει· διὸ καί τινες αὐτὸν Μέτωνος
ἐνιαυτὸν ὀνομάζουσι. δοκεῖ δὲ ὁ ἀνὴρ οὗτος ἐν τῇ προρρήσει καὶ προγραφῇ
ταύτῃ θαυμαστῶς ἐπιτετευχέναι· τὰ γὰρ ἄστρα τήν τε κίνησιν καὶ τὰς
ἐπισημασίας ποιεῖται συμφώνως τῇ γραφῇ· διὸ μέχρι τῶν καθ´ ἡμᾶς χρόνων οἱ
πλεῖστοι τῶν Ἑλλήνων χρώμενοι τῇ ἐννεακαιδεκαετηρίδι οὐ διαψεύδονται
τῆς ἀληθείας.
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Traduction française |
A Athènes, Méton, fils de Pausanias, renommé dans l'astronomie, établit la période
de dix-neuf ans, qu'il fit commencer le treizième jour du mois athénien scirophorion.
Dans ces dix-neuf années, les astres, dans l'accomplissement de leur révolution,
reviennent aux mêmes points et forment en quelque sorte la période d'une grande
année, que quelques-uns appellent l'année de Méton. Au reste, ce célèbre astronome
a rencontré merveilleusement juste dans ses prédictions et ses calculs. En effet, le
mouvement et les apparitions des astres s'accordent parfaitement avec la table
astronomique. Aussi la plupart des Grecs se servent-ils de l'ennéadécaétéride, et ne
se trompent pas dans leurs annonces.
Trad. : Ferd. HOEFER, La Bibliothèque historique de Diodore de Sicile, t. II, Paris, Hachette, 1865
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