Extrait Grec |
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Traduction française |
Euripide, en traçant dans les vers suivants le portrait d'une épouse qui aime son mari
d'un amour grave et honnête, lui donne ces conseils :
« Quoi que dise un époux, il faut que sa compagne le trouve bon, même quand il ne
dirait rien de bon. Pour elle, elle met tous ses soins à plaire à son époux. »
Le même poète dit ailleurs quelque chose de semblable :
« Il est doux, aux jours de l'adversité, que la femme s'afflige avec son mari, et prenne
la moitié de ses douleurs et de ses joies. »
Puis, venant à peindre la douceur et la tendresse de la femme pour son mari quand
les tribulations sont arrivées, il ajoute :
« Je m'affligerai de ton affliction ; je partagerai tes chagrins, de moitié dans tous tes
maux.
Et ailleurs :
« Rien ne m'est dur de ce que je souffre pour toi. Il faut partager la bonne et la
mauvaise fortune de ceux qu'on aime. L'amitié, qu'est-ce autre chose ? »
Trad. : Antoine Eugène de Genoude, Les Pères de l'Église, t. V, Paris, 1839 |