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Langue Grec
Auteur Clément d'Alexandrie
Références Le divin maître ou le Pédagogue, III, 2
Sujet Le poète comique Alexis à propos des femmes impudentes
Descripteurs Alexis; poète; femmes; maris; impudence; chaussure; semelle; taille; hanches; cuisses; sein; nourrice; machine; torture; sourciels; peau; bouche; dents; rire; lèvres; myrte;
Hypertexte http://mercure.fltr.ucl.ac.be/Hodoi/concordances/intro.htm#Clement_Alexandrie
Extrait Grec
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Traduction française
Le poète comique Alexis les accuse aussi dans le passage suivant, que je rapporterai 
tout entier, parce que ce poète y entre dans une foule d'explications curieuses et 
détaillées qui prouvent que les femmes de nos jours n'ont point dégénéré de 
l'impudence de leurs devancières. Ce sont les mêmes infâmes mœurs, si même elles 
ne sont pas pires ; et certes je rougirais d'épargner ces femmes que les poètes 
comiques n'épargnent pas, et qu'ils livrent en spectacle à la risée publique. Elles sont 
la perte de leurs maris, car elles les aident dans toutes les injustices qu'ils peuvent 
commettre pour s'enrichir et dépouiller leurs parents, et les détournent de toute 
action honorable. Il n'est point de moyens de tromper qu'elles n'imaginent et ne 
mettent en usage. Celles qui sont petites attachent et cousent sous leur chaussure 
d'épaisses semelles de liège; celles qui sont grandes ont, au contraire, des semelles 
extrêmement légères et amincies, et quand elles sortent, elles ont grand soin de tenir 
leur tête abaissée entre leurs épaules, afin de déguiser ainsi la hauteur de leur taille. 
Leurs hanches et leurs cuisses sont-elles plates et sans grâce , elles épaississent leurs 
vêtements par des pièces rapportées sur les parties de leur corps qui leur semblent 
défectueuses, afin que ceux qui les viennent visiter s'extasient sur l'élégance de leurs 
formes et de leur tournure. Leur sein est-il flasque et tombant comme celui des 
nourrices que les poètes comiques introduisent sur le théâtre, elles ont des machines 
pour le relever; est-il trop plat et trop enfoncé, elles se donnent, pour le faire avancer, 
une torture perpétuelle. Si leurs sourcils sont blonds, elles les noircissent avec de la 
suie; s'ils sont noirs, elles les blanchissent avec du blanc de céruse; enfin, s'ils sont 
trop blancs, une mixtion faite exprès efface et détruit cette blancheur. Ont-elles 
quelque partie de leur corps où la peau soit plus blanche et plus fine, c'est celle-là 
qu'elles ont soin de montrer. Leurs dents sont-elles belles et bien rangées, elles rient 
sans cesse pour qu'on admire la beauté de leur bouche. Gaies ou tristes, il
n'importe, il fàut qu'elles rient tout le jour, et, afin de n'y point manquer, elles placent 
entre leurs lèvres une petite branche de myrte qui les tient toujours entr'ouvertes.

Trad. : M. de Genoude, Défense du Christianisme ... Deuxième série. 
Les oeuvres choisies de Saint Clément d'Alexandrie. Paris, de Perrodil, 1846
Date : 16-12-2009

 
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Dernière mise à jour : 17/02/2002