Extrait Grec |
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Traduction française |
Je loue et j'admire l'ancienne république de Lacédémone, qui permettait aux seules
femmes débauchées les habits de pourpre et les ornements d'or ; car, par cette seule
raison qu'elle les permettait aux courtisanes, elle empêchait les femmes chastes de les
porter. Les archontes d'Athènes, au contraire, ville corrompue et efféminée, foulant
aux pieds leur dignité d'hommes et de magistrats, n'avaient pas honte de porter des
robes traînantes d'une étoffe précieuse, et de mêler des cigales d'or dans leur
chevelure ; accusant ainsi, par l'insolence de leur faste, leur corruption et leurs vices.
Une folle émulation s'empara bientôt des peuples de l'Ionie, qui imitèrent ces modes
impures, et dont Homère peint la mollesse par l'épilhète de peuples aux robes
traînantes, qui lui sert à les désigner.
Trad. : M. de Genoude, Défense du Christianisme ... Deuxième série. Les oeuvres choisies de Saint Clément d'Alexandrie. Paris, de Perrodil, 1846
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