Extrait Grec |
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Traduction française |
Le peuple rhodien, malgré son ardeur guerrière, échoua dans ses entreprises et
écouta des conseils insensés, semblables à ceux que suivent les hommes atteints de
longues maladies : quand ils ont épuisé les traitements prescrits par les médecins et
qu'ils ne se trouvent pas encore mieux, ces malades ont recours aux aruspices et
aux devins ; quelques-uns même mettent leur confiance dans les enchantements et
dans toute sorte d'amulettes. C'est ainsi que se conduisirent les Rhodiens;
malheureux dans toutes leurs entreprises, ils s'adressèrent à des moyens méprisables,
et se rendirent ridicules aux yeux des autres peuples. Ce n'est ni l'équipement ni la
grandeur des navires, mais la bravoure de ceux qui les montent qui décide la victoire.
Trad. : Ferd. HOEFER, La Bibliothèque historique de Diodore de Sicile, t. III, Paris, Hachette, 1865 |