Extrait Grec |
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Traduction française |
Il [Périclès] était sur le point de mourir ; ses proches et ses amis, assemblés auteur de
son lit et plongés dans la tristesse, lui rappelaient (743c) les charges dont il avait été
revêtu, la puissance qu'il avait exercée, ses victoires, ses trophées et le grand nombre
de villes dont les Athéniens lui devaient la conquête. Alors se soulevant un peu, il les
reprit de ce qu'ils ne faisaient entrer dans son éloge que des avantages qui lui étaient
communs avec bien d'autres, et dont quelques uns même étaient plutôt l'ouvrage de
la fortune que celui de la vertu, tandis qu'ils oubliaient ce qu'il y avait de plus grand
et de plus beau dans son administration, et ce qu'il ne partageait avec personne:
c'était de n'avoir jamais fait prendre le deuil à aucun citoyen.
Trad. : abbé RICARD, Oeuvres morales de Plutarque. Tome II. Paris, Lefèvre, 1844 |